Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

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mardi, 1 janvier 2008

REVUE DE PRESSE


Revue de presse associative et professionnelle.

Voir aussi : Soutien, Revue de presse, Climat, Qui suis-je ?

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Les articles de presse ou mes billets concernant le projet Avenir Climat



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samedi, 3 novembre 2007

Café débat avec le conseil local jeune sur le rechauffement climatique.

article JSL CLJ 021107

Lundi, 8 octobre 2007

Ils me soutiennent : Journal de Saône-et-Loire.

Présentation part la CLEMI de Dijon

Le 2 juillet 1826 paraît à Mâcon, à l'initiative de personnalités et d'industriels locaux, Le Journal de Saône-et-Loire ; un journal porté sur les fonts baptismaux par, entre autres, le grand homme Lamartine. Un journal dont le but et la raison d'être sont simples et ambitieux et rappelés avec clarté en première page : “Nous nous attacherons spécialement à présenter à nos lecteurs les événements locaux, des opérations relatives à notre commerce et à l'agriculture surtout, qui fait toute notre richesse (...) Tel est le plan de notre journal : être utile à nos concitoyens, satisfaire à la fois le goût et la curiosité du lecteur”.

logo JSL

Ce Journal de Saône-et-Loire a connu bien des vicissitudes : hebdomadaire, puis bihebdomadaire, il est repris par un “plus jeune que lui”, Le Courrier de Saône-et-Loire (1832/1840) et devient Le Courrier, Le Journal de Saône-et-Loire. Fort de cette histoire, Le Journal de Saône-et-Loire peut légitimement revendiquer le titre de doyen actuel des quotidiens français.

Le 11 mars 1991, Le Journal de Saône-et-Loire est présent dans tous les kiosques du département. Ce “nouveau” titre affirme en sous-manchette sa filiation et reprend les titres prestigieux et plus anciens que sont Le Courrier de Saône-et-Loire et Le Progrès.

Le Journal de Saône-et-Loire est aujourd'hui le plus important journal de Bourgogne : 72 000 exemplaires imprimés chaque jour, plus de 200 000 lecteurs quotidiens. C'est aussi une PME performante : 303 personnes, dont 61 journalistes, 300 correspondants et informateurs, 33,5 M€ de CA ; plus de 70 pages sont réalisées chaque jour tous les jours de l'année! éclatées en 7 éditions calquées sur nos Pays de Saône-et-Loire.

Présentation d'après le groupe EBRA :

Suite au rachat du pôle Rhône-Alpes de la Socpresse, la société par actions simplifiée Ebra (Est, Bourgogne, Rhône-Alpes) a été créée en février 2006. Elle est détenue à 51% par le groupe Est Républicain (également appelé France Est Médias) et à 49% par le Crédit Mutuel.
De la Moselle au Rhône et du Rhin à la Durance, de la Belgique à l 'Allemagne, la Suisse et l 'Italie, le Groupe EBRA est le premier groupe de presse quotidienne régionale de France. Avec chaque jour près de 1,1 millions d 'exemplaires vendus sur 23 départements, 101 éditions et une audience de près de 3,5 millions de lecteurs.
Le groupe EBRA est maintenant propriétaire du Journal de Saône-et-Loire

Le courrier de soutien de Michel MEKKI, rédacteur en chef, est disponible ici. (PDF, 17 Ko).

Son soutien :

  • Diffusion d'un carnet de routes de 1500 caractères + 1 photo + 1 "conseil de la semaine" tous les dimanches en 2008 dans son édition départementale.
  • Diffusion des informations plus précises dans la partie "Autun" de son édition.



Contact : Le journal de Saône-et-Loire.
9, rue des Tonneliers 71100 CHALON-SUR-SAÔNE.
Tél. 03 85 90 68 00. Fax 03 85 93 02 96.
Mail : infos@lejsl.fr. Web : http://www.lejsl.com/

samedi, 6 octobre 2007

Un partenariat entre le Conseil Local Jeune d'Autun et « Avenir Climat »

JSL CLJ 061007

jeudi, 4 octobre 2007

Les Initiatives et l'innovation ont été récompensées

Gazette du morvan B2I

mardi, 2 octobre 2007

Voyageurs au long cours

J'ai adhéré à l'association Aventure du Bout du Monde en août, et l'association m'a proposé de passer un article sur mon projet dans son magazine Globe-trotters diffusé à 15 000 exemplaires. J'en avais parlé ici.

J'ai pu scanner l'article hier soir, le voici donc :

article abm septembre 2007

Voyager utile, pour sensibiliser au changement climatique

J'ai profité d'un passage chez mes parents hier soir pour scanner cette article paru dans la Gazette du Morvan le 8 mai 2007. C'est le premier article écrit par ce journal, un autre ayant été publié en juin 2007.

article gazette du morvan 08 mai 2007

Dimanche, 30 septembre 2007

Remise des bourses à l'initiative dans le journal

Le Journal de Saône-et-Loire a publié un article dans son édition de dimanche sur la remise des bourses à l'initiative. Il est en téléchargement ici (PDF, 54 Ko).

B2I autun

Les créateurs de six projets ont reçu une aide financière précieuse de la mairie et de la communauté de communes jeudi soir. Les aides vont de 1000 à 2000 €.
(moi je suis en blanc)

Remise de Bourses à l'initiative

10 000 € ont été distribués pour six projets innovants dans l'Autunois

L'Autunois regorge de ressources. Encore faut-il savoir les mettre en valeur. La région recèle également des personnes talentueuses. Pour le peu que celles-ci sachent mettre en valeur les ressources de l'Autunois, elles peuvent alors prétendre à leur bourse à l'initiative.

Jeudi soir, six initiateurs de projets se sont rassemblés à la mairie pour recueillir une aide précieuse de l'association «Soutenir l'Initiative et l'Innovation sur l'Agglomération Autunoise». Des projets qui pour le maire d'Autun, Rémy Rebeyrotte, « montrent le dynamisme de la région ». Parmi les six projets, quatre ont reçu une aide de 2 000 € et deux ont bénéficié de 1 000 €.

La première initiative primée, celle de Joseph Gadrey, a bénéficié d'une aide de 2 000 €. «Ce projet pour le développement du tourisme dans l'Autunois-Morvan regroupe six professionnels du tourisme. Notre but, c'est d'avoir une approche concrète de la commercialisation dans le milieu du tourisme ». La finalité étant évidemment de générer de l'activité économique dans l'Autunois.

L'initiative d'Albert Kaikinger, en direction des enfants malades, a également reçu une aide de 2 000 €. Camille Dureuil a lui aussi bénéficié des 2 000 € pour l'organisation de la 8e exposition philatélique de Bourgogne au parc des expositions les 20 et 21 octobre prochains. Cet événement sera d'ailleurs l'occasion d'organiser l'une des premières manifestations au parc l'Éduen.

Benoît Kubiak et son initiative d'un voyage pédagogique sur l'impact du réchauffement climatique en partenariat avec les écoles d'Autun a récolté 2 000 €

Hervé Bernard a quant à lui bénéficié de 1 000 € pour son association Flam bois, qui regroupe des entreprises qui engagent des réflexions sur l'écohabitat et les énergies renouvelables. Un sixième projet a également été primé, celui de l'Amicale franco-italienne qui organisera les 6 et 7 octobre prochains les journées des cérémonies Garibaldi.

Pour la présidente de l'association, Thérèse Bonnot-Spinelli, « environ dix personnes se réunissent en commission pour examiner les projets. Nous pouvons pour cela compter sur l'aide de banques et d'assurances qui étudient la faisabilité du projet. Au terme de notre réflexion, nous décidons d'attribuer les bourses ou non aux projets ». La ville subventionne l'association à hauteur de 15 000 € par an. La communauté de communes donne quant à elle 5 000 €. Les retombées des projets sont ensuite examinées par la commission qui s'inquiète de savoir comment a fructifié le projet.

mercredi, 29 août 2007

Rendez vous avec Michel MEKKI, du Journal de Saône et Loire.

J'avais rendez-vous ce matin à 11 h avec le rédacteur en chef du Journal de Saône et Loire, Michel MEKKI. Je lui est présenté mon projet de voyage et de recueil de bonne pratiques de luttes contre le changement climatique.

Il est intéressé par le projet, normal vu qu'il ma donné un rendez-vous (merci à éric et pascal)... Il me propose un article hebdomadaire pour présenter mon carnet de route, dans l'édition du Dimanche du JSL : 1 500 caractères, 2 colonnes sur une page, avec 1 photo et un encart genre "conseil du jour" pour aider les lecteurs à diminuer leur émissions de gaz à effet de serre.

Avant de finaliser tout ça, je doit lui envoyer un article-type. Je pense utiliser comme base ma visite au Pius Home Orphenage, un orphelinat que j'ai visité lors de mon premier passage en Inde. L'orphelinat produisait du méthane issus de la fermentation des bouses de leurs 2 vaches. Ce bio-gaz était utilisé pour la cuisine des repas : 80 "couverts par service". Voir les photos ci-dessous.

Il me reste aussi à négocier la contre-parti : fourniture de matériel et paye des piges. Le budget 2008 du Journal n'est pas fait, il est encore temps de négocier. Par contre il n'y a pas d'échanges formalisés pour du rédactionnel entre les différentes publications du groupe EBRA. Il faudrait que je les contacte toutes directement... Je vais attendre d'être à Strasbourg les 17 et 18 novembre pour tenter de voir du monde à la maison mère, autour de l'Est Républicain.

vaches
Les vaches produisent un peu de lait et des bouses.

Méthanisation
Le lisier est collecté dans des bacs en ciment, puis on ajoute de l'eau. Le tout part dans une citerne étanche ou la méthanisation se fait.

Cuisine
Dans la cuisine, la méthane est brulé. Il permet d'économiser du bois.

Cantines
Environ 80 repas sont servis à chaque services.

Les photos ont été scanné en 2004 pour une présentation à LACIM-Creusot, qui finance en parti l'orphelinat. La qualité est donc mauvaise, mais ça vous donne une idée.

samedi, 28 juillet 2007

Le tour du monde du climat

Nous avons eu une réunion de l'association "notre avenir notre climat" mercredi soir, pour faire le point sur l'avancement du projet. La gazette du Morvan est venu faire un article à cette occasion.
Je précise que mon parcours se "limite" à l'Europe et à l'Asie, comme il est écrit plus loin dans l'article.

Article de la Gazette du Morvan Juillet 2007

jeudi, 26 juillet 2007

Les conditions climatiques pour les jardiniers de l'autunois

Voici un article paru sur le site du Journal de Saone et et Loire, une bonne façons de prendre l'avis de la population sur leur sensation face à une modification des conditions météorologiques.

Conséquences des conditions climatiques

Des jardiniers autunois pour le moins circonspects



Le climat désastreux qui règne depuis un mois n'est pas sans conséquence sur les cultures. Salades pourries, récoltes en baisse, mûrissements moins rapides.

Canicule en avril, pluie incessante début juillet, rien ne va plus. Les professionnels du jardinage s'impatientent, même si pour l'heure la situation n'est pas catastrophique. « Depuis vingt ans je n'ai jamais vu ça tout est malade » constate André Miagat. Jardinier à ses heures, il relativise quand même. « La pluie nous a pas mal embêtés. On est obligé d'arracher pour pouvoir quand même profiter des légumes du jardin. Les pommes de terre et les tomates ont souffert énormément de la pluie et ont attrapé le mildiou. Les carottes semées, les poireaux à repiquer, les radis et les laitues ont bien résisté. Les choux-fleurs ont poussé en avance et très vite. J'ai été obligé d'arracher en avance les oignons et les échalotes, ils graissaient et pourrissaient. Ce printemps a donné trop d'humidité, pas assez de soleil et de chaleur. » Bref, 2007 n'est pas une bonne année pour M. Miagat. La pluie a cependant arrangé sa femme, Yvonne « mes fleurs sont superbes, intactes. A la différence des légumes, mes fleurs sont belles et fournies grâce à la pluie et à une méthode maison. »

Miagat autun M. et Mme Miagat ont un avis différent sur le climat de cette année

Ca mûrit moins vite mais il n'y a pas beaucoup plus de problèmes que les autres années.
Les conditions climatiques actuelles sont positives, on n'a pas besoin d'arroser explique Bruno Mangematin.

Les légumes verts ne sont pas en retard et n'ont pas été touchés. Je récolte un panier de haricots tous les trois jours. Mes tomates ont eu le mildiou, elles rougissent et tombent à cause de la maladie. Il va falloir que j'arrache les patates, avec un mois et demi d'avance, car elles ont pourri avec la pluie. Les intempéries ont fait du mal, même si chez nous cela a été moindre. «Chez mes beaux-parents dans l'Isère à 800 mètres d'altitude tout est pourri. Les récupérateurs d'eau ont été utiles l'an passé avec la sécheresse. Le changement climatique a sa part de responsabilité» conclut-il.

jardinier autun Du point de vue d'un apprenti jardinier les intempéries ont causé des problèmes partout

Chez Marie-Thérèse Bouvier, les fruits rouges de son jardin ont bien résisté mais les arbres sur lesquels ils poussent ont cassé et sont tombés. Juin est habituellement la période la plus importante pour la fleuraison. Au contraire, avril a connu des températures élevées allant jusqu'à 27 degrés. Du côté du potager, mes tomates ont bien poussé et n'ont pas attrapé la maladie. Par contre les feuilles ont été abîmées et jaunies par la pluie. Mais elles restent petites et vertes. Tout est retard. De plus, les limaces se sont invitées dans notre jardin à cause de la pluie et du coup elles mangent mes plans de salade. Il ne reste plus qu'à patienter et voir en espérant que la fin du mois de juillet soit meilleure.


Source : http://www.lejsl.com/actu/autun/20070720.JSA0144.html

Lundi, 16 juillet 2007

QUI SUIS JE ?


Les billets pour mieux me connaitre.

Voir aussi : Soutien, Revue de presse, Climat, LE PROJET

Benoît Kubiak christophe et moi juin 2007 Forum Social Mondial 2004 Bombay Atelier déchet février 2007 photo



Voir aussi les billets tagués "moi" ou "pro" pour mon activité professionnel.

Contact : Association Avenir Climat. c/o M. KUBIAK. Le bourg. 71400 AUXY. FRANCE.
Téléphone pour 2007 : 0033 (0)3 85 52 54 29. Mail : benATavenirclimat.info
Skype, Gtalk, Yahoo et MSN : benkamorvan. J'utilise Pidgin.

samedi, 9 juin 2007

L'ancienne voie du tacot pour renouer avec l'histoire

Ce matin la C.C.A organisait une présentation d'une randonnée sur l'ancienne voie du tacot à Anost. L'opération était préparée par Marie NICOLAO, stagiaire à la C.C.A. sur ce projet. Le journal de Saône et Loire à réalisé un premier article à ce sujet.

samedi 9 juin 2007 - Autun http://www.lejsl.com/actu/autun/20070609.JSA0308.html

Tourisme et Patrimoine en Morvan



rob et le tacotRob Urie qui, ce matin, animera cet éductour à Vaumignon, devant l'ancienne gare de garage des locomotives du tacot actuellement en gare bois d'Autun. Image de gauche : un système manuel d'aiguillage permettait de faire pivoter le plateau pour sortir ou mettre sur la ligne les locomotives

Inscrite au projet de la Voie Verte, la CCA et le Pays souhaitent aujourd'hui que le Morvan se réapproprie une page de son histoire. Elle fut en son temps une vraie révolution.

Inscrite dans les grandes lignes - tourisme et environnement - de l'Agenda XXI, l'ancienne et mythique voie de chemin de fer du Morvan - voie du tacot -, se retrouve aujourd'hui après des décennies «d'oubli», au cœur d'un vaste projet de réhabilitation et de développement du tourisme vert sur notre territoire avec le défi de la Voie Verte (Santenay - Château-Chinon). Une volonté de la Communauté de Communes de l'Autunois et du Pays afin de permettre aux Morvandiaux comme aux touristes de se réapproprier une page l'histoire d'un territoire en partant à la découverte de ce qui fut jadis une vraie révolution.

Une révolution en plein «boum» industriel qui malgré l'apport d'une bouffée d'air vitale pour le Massif et sa région, a pourtant connu ses détracteurs. Une occasion avec Rob Urie, guide et conférencier à Bibracte, de faire lumière sur cette formidable aventure du rail en Autunois-Morvan, une aventure qui ce matin sera présentée aux acteurs du territoire avec les collectivités territoriales en gare de Vaumignon. Ambiance...

Depuis Autun jusqu'à Château-Chinon, l'aventure commence d'abord en 1900, avec une ouverture à la circulation, un certain 28 août, d'Autun à Corcelles. Une portion de voie prolongée 4 ans plus tard, en 1904, encore un 28 août, de Corcelles à Chãteau-Chinon. Ainsi naissait le Tacot dans sa plus belle expression, une aubaine pour la région qui a permis de désenclaver tout un territoire par celle qui a enfin apporté un véritable confort à toute une population.

Car, jadis, les kilomètres à avaler à pieds entre autre, étaient monnaie courante pour rejoindre les gares les plus proches. Une ligne mythique qui a permis de transporter nos aïeux pendant plus de trois décennies - on parle d'un trafic de plus de 2 500 voyageurs, les jours de foires en Autunois (Saint-Ladre...). Un tacot qui sera remplacé par deux lignes de car en 1931 avec malgré tout, un trafic «voyageurs» maintenu jusqu'en 1932 pour les deux gares d'Anost et de celle de Fâchin. Quant à celui du trafic «marchandises», il cessera en 1934 (quatre trains seulement circulèrent en 1935 et 1936).

Un tacot qui à ses heures de gloire comptait jusqu'à 7 voire 9 wagons, dont un fourgon postal, des wagons à bestiaux, bois et diverses marchandises (produits extraits de la mine le long de la voie) et voyageurs avec une floraison d'arrêts et de petites gares dont certaines subsistent encore (Vaumignon - actuellement un café -, Anost - aujourd'hui une boucherie -...).

En effet, jadis, il était d'usage pour les utilisateurs de faire, par un simple signe le long du trajet, stopper la locomotive pour bénéficier de ce moyen de transport révolutionnaire. En revanche, côté détracteurs, nombre d'accidents de charrettes ou de bêtes fauchées par «le dragon de fer», ont déclenché plus d'une polémique sur les bienfaits du modernisme en Morvan - les gens à l'époque n'étant que peu prudents face aux réalités et dangers de tout progrès technique. Car, ce fut là la clef d'un développement conséquent pour la région.

Avec trois locomotives en service sur la ligne, le tacot arpentait les paysages d'Autun à Château-Chinon avec la remontée épique dans le Morvan où à bien des occasions surtout en période d'hiver, les voyageurs descendaient du train pour le pousser, évitant ainsi à la machine de patiner sur les rails. Avec une vitesse moyenne de 20 km/h, on était plus sûr de l'heure d'arrivée à Autun que celle du retour sur Château-Chinon. Malgré tout, compte tenu des lignes Dijon - Nevers en passant par Étang et celle d'Avallon - Digoin, en passant par Autun, cette troisième ligne a permis à moult gens de réduire l'éloignement avec la «ville».

De petites gares en arrêts, qui permettaient même si le tacot ne desservait pas autant de villages souhaités, des points de jonctions des bourgs aux alentours d'Autun, La Comaille, la Celle, la Petite-Verrière, Anost (Vaumingon), Athey-Corcelles, Arleuf, le Châtelet et Château-Chinon. Une ligne de 52 km dont il ne subsiste plus aucun rail et ce, après le passage des Allemands lors de la seconde guerre mondiale.

De largeur d'un mètre, c'est ce que l'on appelait dans le jargon, une petite voie. Tacot, nom tiré de l'argot - qui veut dire celui qui cogne - ou bien tortillard, aura eu tout de même de beaux jours et quelques belles performances à son actif avant d'être détrôné par le règne de l'automobile. On peut lui reconnaître au plus fort de son état, des mois comptant entre 1 000 et 1 500 tonnes de marchandises avec un 25 000 tonnes en 1915. Il aura même connu outre une St-Ladre exceptionnelle en 1906, une jolie moyenne de 85 000 voyageurs sur l'année 1905.

Aujourd'hui seules demeurent quelques gares (bâtiment de voyageurs auquel était accolée une halle de marchandises), témoins d'une époque faste où voyager restait encore une aventure à dimension humaine. Une dimension ce midi que tenteront de redonner dans un autre registre lors de cet «éductour», la CCA et le Pays face aux professionnels du tourisme à travers un itinéraire de découverte de 7 voire 14 km le long de la voie enfin réhabilitée en chemin de randonnée.

L'article est en téléchargement ici (PDF, 54 Ko).

mercredi, 6 juin 2007

Une association de soutien pour le projet de B. Kubiak

Un article paru dans le Journal de Saône et Loire sur la création de l'association : http://www.lejsl.com/actu/autun/20070606.JSA0045.html

Projet ÉCOLOGIQUE « Avenir Climat » : un an à travers l'Europe et l'Asie



L'Autunois Benoît Kubiak prépare activement son voyage d'une année autour du monde. Une association de soutien s'est créée pour l'accompagner dans ses derniers préparatifs.


christophe et moi juin 2007 Christophe Luret (à gauche) président de l'association et Benoît Kubiak (à droite). Son itinéraire dépend du thème : le changement climatique et son impact sur les sociétés humaines. Le voyage sera continu sur la surface du globe, le continent eurasien sera traversé d'Ouest en Est : France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Pologne, passage via l'Europe de l'Est ou l'Asie Centrale et la route de la soie, Iran, Pakistan, Inde, Népal, Bangladesh, passage via l'Asie du Sud-Est, Chine, Mongolie, Russie, passage via les pays baltiques, retour en France.

Vendredi 1er juin, avait lieu à Auxy chez des particuliers, l'assemblée générale constitutive de l'association de soutien «Avenir Climat» à Benoît Kubiak.

Ce jeune homme de 28 ans, habite Autun. Il a fait des études en géographie et développement durable avec un niveau Bac+5.

Depuis 5 ans, il travaille à la Communauté de Communes de l'Autunois comme chargé de mission développement durable. Actif dans le milieu associatif, il a été président de la Maison du développement durable en Autunois pendant un an et a déjà voyagé dans dix pays en Europe et en Asie.

L'assemblée générale avait pour but d'adopter les statuts et d'élire le président, Christophe Luret et le trésorier, Karim Belboukhari. Le but de l'association est de porter le projet de voyage d'étude et d'autres activités de Benoît Kubiak.

L'association veut «œuvrer pour le développement durable, la solidarité internationale et la francophonie». Cet objet sera réalisé en menant des actions de sensibilisation et en mettant en œuvre des partenariats entre les acteurs du développement durable. L'association traitera notamment du développement durable sous l'angle du changement climatique.

Pour Benoît, « cette association a plusieurs buts : avoir une base juridique pour monter les partenariats, pour obtenir des fonds publics, deuxièmement, adhérer et soutenir financièrement le projet, rassembler les personnes soutien dans une équipe. »

Le projet est motivé par un enjeu majeur de notre société : le changement climatique. La connaissance de la diversité culturelle des peuples et l'établissement d'autres relations que des relations commerciales sont d'autres priorités de l'association.

De décembre 2007 à décembre 2008, Benoît souhaite partir sac au dos avec l'objectif de traverser deux continents, sans discontinuité. Il parcourra plusieurs dizaines de milliers de kilomètres sans recourir à l'avion. Une chance de plus pour aller à la rencontre des gens, de découvrir une multitude de cultures et de modes de vie. Ce qui le démange : « savoir ce qui se passe de l'autre côté de la ligne d'horizon ».

Dans ce voyage à travers l'Europe et l'Asie, plusieurs médias vont être utilisés : un site web, une lettre d'information régulière, un diaporama pour servir de base à ses futures présentations au public.

Tout en étant à la recherche d'un partenariat avec la presse et créer un lien avec un programme d'éducation au développement durable dans des écoles. Autun Morvan Ecologie, effraie.org, Vitale Destafano et Claudine Jorgensen sont les partenaires de Benoît Kubiak.

La lutte contre le changement climatique



En 150 ans, les sociétés modernes ont utilisé une force énergétique inégalée pour se développer en extrayant du sous-sol le charbon et le pétrole enfouis il y a plus de 300 000 ans. Le résultat est une hausse moyenne du niveau de la mer de 17 cm et une augmentation de la température de près d'un degré au XXe siècle.

Les conséquences du réchauffement climatique peuvent être désastreuses si les écosystèmes ou les sociétés ne s'adaptent pas rapidement : la canicule de 2003 a tué 15 000 personnes en France et les Etats-Unis ont débloqué 12 milliards de dollars pour indemniser les victimes de l'ouragan Katrina de 2005.

Le changement climatique est l'une des raisons qui rend impérieux le développement durable, au même titre que la disparition des ressources naturelles ou le sous-développement. En parcourant l'Europe et l'Asie à la rencontre de celles et ceux qui agissent pour s'adapter au changement climatique, Benoît veut témoigner des méthodes et des actions possibles pour lutter contre le changement climatique, et les faire connaître en France.

Vous pouvez télécharger l'article ici (PDF, 51 Ko).

Dimanche, 18 mars 2007

Interview dans le Journal de Saone et Loire

J'ai été interviewé par le Journal de Saône et Loire sur mon projet de voyage. L'article est disponible ici.

article JSL 15 mars 2007

http://www.lejsl.com/actu/autun/20070315.JSA0380.html ''Benoît Kubiak partira pour un an au printemps 2008
Un voyage sensibilisant aux changements climatiques

C'est un projet qui lui tient à cœur. Benoît Kubiak partira sur les routes d'Europe et d'Asie pour voir les solutions des différents pays dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Ce voyage, c'est un projet qui lui trotte dans la tête depuis quelque temps : « je profite de mes vacances pour voyager. En 2004-2005, j'ai ainsi passé près de 6 mois entre Europe et Asie, à parcourir une dizaine de pays. A chaque fois, j'ai pu vivre des expériences magnifiques et cela m'a donné envie de recommencer, avec en plus cette fois-ci une dimension éducative autour du climat » explique Benoît.''

Lire la suite ici.

[benka-info] n°3

Bonjour à tous,

Voici la troisième lettre d'info sur mon projet Avenir Climat. Merci pour vos réactions encourageantes et vos conseils, toujours les bienvenus. Cela me fait plaisir de vous tenir informé de l'avancement du projet et de sentir qu'il vous intéresse.

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samedi, 3 mars 2007

Agir plutôt que demander

Toujours dans la série des articles de presse, en voici un sur le thème de la participation à l'action publique. L'interview a eu lieu en septembre 2004 suite à un projet financé par l'Europe pour aider les "porteurs de projets" à concrétiser leurs idées.

La participation de tous à l'action publique est un gage de démocratie. C'est un des outils pour l'adaptation d'une société entière à un monde sans pétrole.

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Sensibilisation du public pour la préservation des milieux naturels.

C'est le sujet demandé par le Conservatoire des Sites Naturels Bourguignons dans sa revue Le Sabot de vénus pour un article sur la Communauté de Communes de l'Autunois en janvier 2006. Puisque ça fait partie de mon travail et qu'il y a un lien avec le climat, j'ai mis l'article en téléchargement dans ce billet.

La préservation des milieux naturels et la conservation des réseaux d'écosystèmes est nécessaire pour garantir le maintien de la biodiversité. Les espèces végétales surtout auront du mal à s'adapter au changement de climat et nous devons conserver une "infrastructure" naturelle suffisante pour leurs permettre de migrer vers d'autres milieux.

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Francis Halle à Autun en novembre 2006

Dans le cadre de mon travail, j'ai une thématique sur l'arbre. J'ai ainsi organisé la venue de Francis Halle (le radeau des cîmes) à Autun en novembre 2006.

La rencontre de ce grand scientifique avec les enfants ou le public a permis de diffuser une information très ciblée vers ces deux publics. Le constat de la disparition des forêts primaires nous alerte sur le système d'importation et notre mode de consommation de bois tropicaux.

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Conférence à Gueugnon en juin 2004

J'ai retrouvé l'article de ma conférence sur le développement durable, de juin 2004 à Gueugnon, pour l'Université Populaire du Val d'Arroux. Il était sur mon disque dur, alors j'en profite pour le mettre en ligne.

Cette conférence m'a permis de réaliser une présentation du développement durable pour un public "débutant", et ensuite de mener un débat sur les réponses à apporter, tant au niveau individuel que collectif.

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