Les questions les plus courantes sur le projet.
Voici les questions qu'on me pose le plus souvent lorsque je présente mon projet. Ce billet complète la lecture de mon dossier à voir ici. Si vous avez d'autres questions, posez les dans les commentaires en bas et je mettrai le billet à jour.
Tu pars seul ?
Oui et non.
Je prépare mon projet pour partir seul. Cette solitude (toute relative) du voyageur permet plus de rencontre avec les "locaux". Le voyage en couple (pas mon cas) ou à plusieurs demande une bonne entente pour être en harmonie, avoir le même rythme de déplacement, le même besoin de qualité d'hébergement (dortoir ou hôtel ?) ou de restauration (restaurant ou dans la rue ?).
Où que vous soyez, vous finissez généralement par croiser un autre voyageur, qui est originaire de la même ville que votre cousine ou que vous avez croisé dans un festival il y a 5 ans... Le monde est petit, et si on le souhaite il est assez facile de faire équipe pour quelques jours avec d'autres "routards".
D'un autre côté, mes amis et partenaires connaîtront mon parcours mois par mois, et pour certain pays semaine par semaine. Sans être un professionnel du voyage et de la logistique, il sera assez facile de se fixer des rendez-vous et de voyager ensemble pour une période plus ou moins longue.
Je serai en fait accompagné pendant une partie de mon voyage par Purvi MAKAWNA, qui est indienne et originaire de Bombay. Je l'ai rencontré en janvier 2004 lors du Forum Social Mondial à Bombay. Elle a milité ou travaillé pour des ONG en Inde et ses connaissances permettront de compléter les recueils d'expériences que je ferai. Je trouve aussi très intéressant de voyager avec une personne du Sud et de comparer notre analyse des situations.
Que ce soit pour des vacances ou pour approfondir une série de témoignages, si vous le souhaitez, vous pourrez faire un bout de voyage avec moi.
Tu pars pour combien de temps ?
Aïe ! Un an, mais ça risque d'être un peu court, vous ne croyez pas ? Plus sérieusement, mon projet est planifié sur 12 mois, avec 3 mois de battement possible.
C'est à mon avis le temps nécessaire pour parcourir une vingtaine de pays, aller jusqu'à Pékin et revenir.
- Si c'était une course, 12 mois c'est trop long.
- Si c'est un voyage, c'est trop bête de se donner une limite.
- Si c'est un voyage d'étude, c'est une bonne durée. Encore faut-il gérer correctement le temps de parcours entre deux témoignages éloignés de quelques milliers de kilomètres...
La durée du parcours est aussi définie pour être assez brève et ne pas me poser trop de problèmes au retour. Je devrais en effet prévoir 2 à 3 mois au retour pour valoriser mes informations (réalisation d'un diaporama, d'une exposition, d'une conference...) et réintégrer "le monde du travail", retrouver un poste, des responsabilités et un salaire.
Tu vas où ?
En Europe et en Asie. Deux continents, c'est déjà pas mal pour un voyage d'un an si on veut être efficace.
- Je ne pars pas en Afrique car je ne connais pas.
- Je ne pars pas dans l'Océanie ou dans l'Antarctique car c'est loin et cher, même si on peut le faire en bateau.
- Je ne pars pas en Amérique car il faut un avion, et surtout parce que je ne parle pas (encore) espagnol.
Au final, je voudrais tout de même faire en 10 ans ce tour du monde "par étape".
J'ai une liste de pays déjà définis où je souhaite aller : Belgique, Pays Bas, Allemagne, Pologne, Turquie, Iran, Pakistan, Inde, Népal, Bangladesh, Birmanie, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Chine, Mongolie, Russie... Il me reste donc pas mal de préparation à faire pour définir le parcours, en fonction des témoignages que je pourrais recueillir.
Mon temps de passage dans un pays sera variable : je prévois déjà de rester 2 à 3 mois en Inde par exemple : ce pays est taillé à l'échelle d'un continent. Je préfère prendre mon temps, découvrir un pays et mieux le comprendre, que de faire la course pour traverser un maximum de frontières.
Je me laisserai sûrement une certaine liberté dans mon trajet :
- Pour l'Asie du Sud Est, je ne sais pas si j'aurais le temps de faire un tour vers les îles de l'Indonésie.
- Sur le chemin du retour, je ne sais pas non plus s'il me restera du temps (et de l'argent) pour rencontrer des personnes dans les pays baltes....
Le temps passe vite de toutes façons. Les moyens de communication ne sont pas aussi rapides qu'en France, vous circulez par exemple à 50 km/h en moyenne sur une autoroute indienne.
Une semaine type peut être du genre : 1 journée de transport, 1 journée avec le témoin, 1 à 2 journée de boulot (écriture, traitement photos ou sons, blog...), 1 autre journée de transport, 2 à 3 jour pour des visites, laver le linge, etc.
Quels moyens de transports utiliseras-tu ?
Je me suis fixé pour objectif de ne pas utiliser l'avion, pour rester un minimum cohérent avec le thème de mon voyage car l'avion est le mode de transport le plus polluant (mais je n'ai pas le courage / l'expérience de partir en vélo comme eux).
Il me reste ensuite tous les autres moyens de transport, en particuliers les trains et les bus. Je devrais contourner la Birmanie, dont les frontières terrestres sont fermés pour les occidentaux, et utiliser un bateau, certainement entre Calcutta et Singapour. Je rentrerai en Europe par le transsibérien, entre Pékin et Moscou.
Je n'oublie pas le stop, surtout en Europe pour économiser le prix des billets. Les transports locaux, public ou privé, sont très développés dans les pays où la voiture individuelle n'est pas la règle.
Comment vas-tu nous donner de tes nouvelles ou faire passer tes reportages ?
J'ai finalement décidé d'emporter un tout petit ordinateur qui pèse 1,2 kg. Il me permettra de réaliser le montage de vidéo ou des sons, trier et envoyer mes photos, graver des DVD, lire mes mails, faire les mise à jour du site, échanger avec les proches ou les écoles avec une webcam...
J'aurais en principe un téléphone portable, avec une carte téléphonique locale achetée dans les pays ou je resterai quelques temps. Je pourrai plus facilement organiser mes reportages, et vous pourrez aussi me joindre. Le numéro sera accessible sur mon site web.
Pour retrouver mes reportages, il y a plusieurs solutions. La meilleure est de retenir l'adresse de ce site (http://avenirclimat.info), toutes les informations y seront centralisés. Sinon :
- sur le web : le site NaturVox.fr met en place une page spéciale pour publier mes reportages, avec une vidéo quotidienne et un article de fond par quinzaine.
- dans la presse : j'aurais un carnet de routes tous les dimanches dans le Journal de Saône et Loire.
- à la radio : j'aurais une chronique tous les 15 jours dans l'émission de Denis Cheissoux : "CO2 mon amour", les samedi sur France Inter à partir de 14 h.
C'est un projet personnel ?
OUI ! C'est sûr que c'est assez lié à mon boulot qui tournait autour du développement durable mais le projet est porté par une association indépandante.
J'ai quitté mon boulot fin décembre . J'ai envie de voyager, et de voyager utile. Le changement du climat est en train de se faire et modifie profondément ma vie et celle de mes (éventuelles) enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants et des 8 milliards de terriens qui vivront sur le reste de notre planète en 2100.
Coupé de mes repères culturels de Français-Morvandiau en vadrouille, je vais aussi regarder la planète changer d'aspect. Ça promet d'être passionnant.
L'autre aspect d'un projet personnel, c'est qu'il faut se prendre en main pour le monter. La préparation est aussi passionnante, encore plus que je ne le pensais. Il me faut monter un budget prévisionnel, rechercher des partenariats, gérer mes économies, communiquer, préparer des reportages...
Si vous le souhaitez, il est possible de me faire un don : 80 € correspond à une journée du projet tout comprit, c'est à dire : frais quotidien, mais aussi investissement dans du matériel, les préparatifs santé ou assurance, et la valorisation du projet au retour (exposition ?). Le don fait à l'association d'intérêt générale permet de déduire de vos impôts 66 % du montant de votre don. En clair, si vous payez des impôts, un don de 80 € vous coutent en définitive 28 €.
Un projet personnel n'est pas un projet individuel ! Plusieurs d'entre vous m'aident déjà, par leurs conseils, leur aide financière, leur carnet d'adresse, un coup de main, etc. Sans vous, la préparation serait bien triste et le projet voué à l'échec.
Votre soutien est important et je suis prêt à aider chacun en retour, pour que ce projet participe à un objectif collectif de lutte contre le changement climatique. Chaque participation est valorisée, dans la mesure du possible : citation des personnes, présentation d'un diaporama pour animer une soirée, mise en avant des partenaires...
Commentaires
comme suite à ton commentaire, je viens de survoler ton site et je suis étonné de n'y avoir rien trouvé concernant, pour moi, un des problèmes essentiels à savoir :
le non-respect de l'eau que l'on considère comme un dépotoir :
on y balance tous les déchets de l'activité humaine
alors que les stations d'épuration (qui nous coûtent des fortunes à la construction et en frais de fonctionnement) sont tout à fait incapables de "remettre les compteurs à zéro"
l'eau est donc souillée irrémédiablement mais ce qui encore plus dramatique, c'est que tout ces déchets qui proviennent de la Terre devraient y retourner après un compostage adéquat pour refaire de l'humus afin que la Terre puisse continuer à produire sans avoir besoin d'engrais chimiques, ni pesticides., est non seulement irrémédiablement perdu pour la couches fertiles de la Terre mais est transformé en véritable poison pour les nappes phréatiques !
il n'y a qu'à regarder ce qui se passe dans les forêts, rien que les feuilles mortes et les déjections des animaux, cela suffit pour que les arbres poussent harmonieusement, sans engrais chimiques, ni pesticides, ni intervention humaine....!
les déjections humaines contiennent plus de 40 % de l'azote nécessaire pour l'agriculture mondiale !! Et on nous fait croire qu'il faut tirer la chasse !!!
il n'y a qu'à regarder les animaux vivant sur la Terre à l'état sauvage ; pas un seul ne se permet de souiller de l'eau avec ses excréments ! car ils ont, eux, gardé l' Instinct de Survie, : ils savent que cette eau ils vont la reboire un jour ou l'autre et, surtout que ce qui provient de la Terre doit lui être restituer pour qu' Elle continue à le nourrir ( pour que les grands cycles continuent )
vous trouverez tous les détails sur mon site
à mon humble avis, c'est un message capital à transmettre lors de ton voyage