Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

Carnet de route

En attendant mon départ, vous trouverez dans cette catégorie les billets concernant la préparation de mon trajet et quelques billets sur mes voyages passés.

Fil des billets

Les 10 sites les plus pollués du monde

Selon la wikipedia, le Blacksmith Institute est une Organisation non gouvernementale américaine fondée en 1999. Son siège se trouve à New York. Elle s'est donnée pour mission de soutenir des projets environnementaux liés à la pollution. L'un de ces projets, Polluted Places Initiative, vise à identifier les sites pollués dans le monde entier.
La majeure partie de ces sites se trouvent en Inde, Chine et Russie.

Sukinda Les eaux polluées par le mercure sont déversé sans traitement hors des usines.
Source : http://www.blacksmithinstitute.org/photos1.php

Le 'top ten' de vos lieux de non-vacances, mais où j'irais certainement laissé trainer un coin d'appareil photo, est ici : http://www.blacksmithinstitute.org/ten.php. Une carte google permet de situer les lieux.

Exemple d'article proposé au Journal de Saône-et-Loire, sur le thème de la méthanisation.

Voici l'article test que j'ai envoyé au Journal de Saône-et-Loire. Il doit faire dans les 1500 signes, c'est donc très court. Vous pouvez relire ici le billet que j'avais fais suite à ma rencontre avec le rédacteur en chef, Michel Mekki.

A Poyyavoor, rencontre avec un orphelinat qui tourne au biogaz.



Cuisine

Dans la cuisine de l'orphelinat.



J’arrive le 10 décembre au Pius Home Orphanage, l’orphelinat de Poyyavoor. Après le désordre de la ville de Kannur (KERALA) et deux jours de bus, ce bâtiment posé au milieu de la forêt est reposant.

Molly Vattamthattiyil est la directrice de cet orphelinat qui comprend 52 jeunes filles de 7 à 15 ans. Elle m’accueille avant de rejoindre l’hôpital qu’elle dirige également, ainsi qu’un groupe de travailleurs sociaux. Elle a un planning bien chargé !

Poyyavoor est un petit village, à l’échelle indienne, en bordure d’une zone de jungle. Les habitants de cette zone tribale n’ont quasiment pas accès à l’eau ou à l’électricité, et seul les 4x4 peuvent parcourir les pistes, quand ce n’est pas la mousson.

L’orphelinat fait pousser une partie de ses fruits et de ses légumes. Je les aiderai un après-midi à récolter les racines de tapioca, une racine de plus d’un mètre qui peut se comparer à nos pommes de terres.

Des toilettes et un système de bacs viennent d’être installé et sont reliés à une cuve en béton enterré. Ce système permet de récupérer les eaux usées des toilettes et de les mélanger aux bouses de deux vaches. En se décomposant, ce mélange libère du méthane. Un tuyaux dirige ce biogaz vers la cuisine et alimente un brûleur : un bon moyen pour limiter la consommation de bois et préserver la forêt.

Le conseil de la semaine : durant votre cuisine, penser à recouvrir votre casserole. L’eau chauffera plus vite et vous économiserez de l’énergie.

Mes voyages passés

Voici une carte que j'avais faite en début d'année pour m'amuser. Il y a même des photos pour faire joli. Elle est loin d'être complète, mais le billet précédant m'a rappelé que j'avais un signet perdu quelque part vers cette carte... (actualisation 26/02/2012 : la carte n'est plus disponible sur http://frappr.com/voyagesdebenoit)

Un peu de couleurs dans ce monde de brut

Le ciel est tellement gris ce matin que je ne vois même pas le Morvan depuis Autun... Le peu de ciel bleu qui apparait ces jours-ci est tellement timide que je me demande si on a bien eu un été. Même le rouquin n'arrive pas à dessiner des trucs marrant. Pierre a grillé son énième disque dur (courage !). Notre gouvernement continue de plus belle dans sa logique libérale (moins d'impots pour les riches, moins de moyens pour les services publics, réduction du droits de grève, renvois de sans papiers dans le Sud...), les tomates qu'arrivent pas à murir...

Heureusement, notre Président, le petit père de la nation, gloire à son nom pendant 1000 générations, a décidé que sa future ex-femme ne sera pas humiliée par une commission de députés fantoches qui voulaient la soumettre à la question.

Pour changer tout ça, ce blog change de couleur. Jusqu'à ce que le soleil revienne. Où que j'en ai marre de ce thème.

Et j'ai écouté ça ce matin dans mon MP3. Je suis pas plus joyeux pour autant.

L'agriculture biologique comme moyen de résistance.

Voici un article paru dans le Journal de Saône et Loire aujourd'hui. La ferme du Rebout a une histoire. C'est la 1ère à s'être mis en bio dans le Morvan, puisqu'elle a été créée au début des années 80 par une bande de copains néo-ruraux, de retour à la terre comme il y en a eu pas mal dans le Morvan.

La ruine du début louée par la proprio a été retapé puis agrandie, les copains ont bougés, et c'est Denis qui reste maintenant, avec Séverine, qui est la première associée venant du monde agricole.

Denis a un parcours militant impressionnant. Après le voyage en stop jusqu'à Katmandou, à l'époque où on pouvait traverser l'Afghanistan, il est revenu travailler dans une usine autogéré avant de se décider pour l'agriculture. La première expérience dans le Sud n'a pas été la bonne, il est arrivé à Saint Léger sous Beuvray et il y est resté. Il milite bien sûr à la Conf' ou il a prit quelques responsabilités.

biobourgogne

Le Rebout a participé à Bio Bourgogne, qui avait crée son propre cahier des charges, bien avant le label AB qui vous connaissez, ou le label européen qui tire le bio vers le bas...

Je suis passé pas mal de fois à la ferme de Rebout, surtout à l'époque où Jocelyn bossait là-bas. En 2004, puisque que c'était calme sur le Larzac, la Conf' de Bourgogne avait organisé "Morvan 2004", une manifestation à la ferme. J'avais pris des photos : voir ici.



A part ça, ils font du très bon fromage et des yaourts. N'hésitez pas à aller les voir ou à passer au marché d'Autun les vendredi matin, c'est le coin bio au fond à droite, avec la ferme des Vignes (qui elle fait du maréchage en biodynamie), et l'assocaition "Faire savoir et savoir faire" (qui propose du pain au levain et bio à ses adhérents).



La fille de Denis n'est pas en reste, puisqu'elle a participé au blocage de son lycée pendant la crise du CPE. J'en profite pour faire un autre lien vers mes photos, prises à cette époque : voir ici.

Ci-dessous, l'article du JSL.

Portes ouvertes ce dimanche à la ferme du Rebout



Dimanche, à partir de 10 h 30, la ferme du Rebout installée sur la commune de Saint-Léger-sous-Beuvray ouvrira ses portes sensibiliser les visiteurs à l'agriculture biologique.

"Le Rebout, c'est le bout du bou"». Séverine Kovachiche parle d'un métier qu'elle exerce depuis trois ans avec un plaisir non dissimulé. Pour atteindre la ferme du Rebout, installée sur la commune de Saint-Léger-sous-Beuvray, il faut en faire de la route. Des virages, des montées, des descentes et surtout une route biscornue qui vous fait accéder à un petit coin de paradis. Un endroit où ça sent bon la chèvre et où la pollution semble vraiment très loin d'ici.

L'exploitation qui compte 60 chèvres et une dizaine de vaches ouvrira ses portes au public ce dimanche. L'occasion pour le visiteur de découvrir une structure conçue pour l'agriculture biologique. « Il faut savoir faire avec la nature. C'est une philosophie de vie. On a besoin de nos terres », explique posément Séverine Kovachiche. Elle a débuté dans la profession récemment. La première fois, elle est arrivée pour un stage de six mois. Le contexte lui a plu et elle s'est associée avec Denis Revel, qui a fondé la ferme en 1981.

« Mes parents sont agriculteurs, mais ils ne font pas de bio. C'est tout un cheminement qui m'a amenée à ce genre d'agriculture ». Les deux associés font actuellement partie de la Confédération paysanne. Sur la porte de leur bureau, une affiche du rassemblement du Larzac 2003, trône fièrement. Un rappel à l'ordre pour tous les «résistants» qui pensent que « d'autres mondes sont possibles ». Séverine ne se définit pourtant pas comme une intégriste. Elle estime d'ailleurs que c'est à cause de certains «purs et durs» du bio que les agriculteurs biologiques ont une mauvaise réputation. « Si une de nos bêtes va mal, nous ferons intervenir un vétérinaire. Nous ne sommes pas du genre à laisser notre animal dans un sale état ». Eux veulent simplement «être raisonnables» dans l'utilisation des produits.

C'est la réflexion qui est importante pour eux. Observer pour mieux agir. Ce qui évite souvent de gaspiller. Une charte encadre d'ailleurs les agriculteurs biologiques pour s'assurer du bon suivi des règles.

Mais si le bio ne remporte encore pas tous les suffrages, Séverine Kovachiche observe pourtant une plus large adhésion de la part des consommateurs. « Certains indécrottables nous traitent encore d'utopistes. Mais nous constatons qu'une clientèle de plus en plus jeune s'intéresse à nos produits. Cela vient aussi du fait que nos fromages ne sont pas vendus à un prix aussi élevé que certains produits identifiés agriculture biologique ».

Ce dimanche,la ferme du Rebout ouvrira ses portes aux visiteurs dès 10 h 30. Une démonstration du travail de fromagerie sera donnée de 11 h à 12 h. A midi, un repas bio sera servi pour 10 €. Vers 14 h 30, les visites reprendront avec un tour des prairies et des bâtiments. Quelques thèmes de réflexion sur l'agriculture paysanne et l'évolution de la commercialisation seront aussi abordés. La journée se terminera avec la venue d'un conteur du Morvan qui abordera quelques histoires de la région.

Portes ouvertes à la ferme du Rebout ce dimanche dès 10 h 30. Pour les repas, s'inscrire au plus vite en téléphonant au 03 85 82 54 64.

Des problèmes avec les cadres


***edit mercredi 22***

J'ai enlevé le widget Viadeo, qui permet de voir les derniers visiteurs en provenance de ce site. C'est lui qui posait problème, mais je ne sais pas encore pourquoi, le code avait l'air bon, c'est peut être le lien...

Bref, chers amis utilisateur (et amies aussi utilisatrices) de Firefox sous Window$ (comme moi), vous pouvez à nouveau vous défoulez, laissez vos commentaires sur les billets, vous abonner à la lettre d'information (un numéro devrait sortir la semaine prochaine), recevoir les nouveaux articles dans votre boîte aux lettres... Et oui, tout ça.


***fin***

Utilisateurs de Firefox, vous ne pouvez plus saisir de textes dans les cadres (commentaires, inscriptions par mail...) et je ne sais pas pourquoi. Apparemment, il n'y a pas de problème pour les utilisateurs d'IE (45 % des lecteurs de ce blog).

J'ai bidouillé des trucs et des bidules, mais je ne sais pas ce qui peut causer ce problème... J'ai ajouté ce matin les modules de Feedbuner, le bouton Additious (en bêta), et un billet en xhtml pour le test geek (que je ne suis pas). J'ai tout supprimé mais ça n'a rien changé, alors j'ai tout remis.

Si vous avez un début de piste ou d'idée, faites-moi signe, car moi je sais pas... Mon mail est dans la colonne de gauche.

Climate Action Camp

Du 14 au 21 août, un camp d'activistes a eu lieu à côté de l'aéroport de Londres Heathrow.



L'aéroport de Londres Heathrow est le 1er au monde pour le traffic généré, et le 1er en Europe pour le nombre de traffic passager : 67 millions par an (toutes les sources : wikipedia). Il possède déjà 4 terminaux, un 5èeme est en construction et un 6ème est prévus. Pourquoi ?

climate action camp 6

Selon les activistes du camp, le transport aérien d'aliments a augmenté de 140 % entre 1992 et 2002. Les émissions de CO2 générées par les transports aériens représentent 14 % du bilan carbone de notre nourriture.

climate action camp 2

Les manifestants expliquent que l'importation de fruits et de légumes encourage des modes de productions non durable pour les pays exportateurs dans le Sud, dans les domaines des pratiques agricoles et de l'utilisation des ressources en eaux. Ce sytème enferme les paysans dans un cycle de pauvreté car ils sont obligés de garder des prix le plus bas possibles pour être compétitif avec les pays du Nord.

climate action camp 1

Le Climate Action Camp est une organisation non-hiérarchique, autogéré et écologique. Le camp est auto-construit dans un esprit d'autonomie et de respect de l'environnement. Si le constat de l'impact du transport aérien sur le climat est facile à faire, agir est plus difficile lorsque l'on reste isolé. Le Climate Action Camp a pour but de créer une communauté de résistance et de créativité. Il est un lieu de prise de décision et de préparation pour des actions directes contre les causes même du changement climatique. Le camp est aussi un endroit de rencontres pour les enfants et leur famille, pour retrouver des amis ou en décourvrir d'autres, au-delà du cocon matériel dont nous nous entourons.

climate action camp 3

Il faut arrétez de prendre l'avion pour un WE en Espagne, il faut aussi agir collectivement.

Le principal adversaire des activistes fut le British Airports Authority (BAA), l'organisme privé chargé de la gestion de l'aéroport. La police anglaise a arrété des personnes se rendant au camp en utilisant la réglementation anti-terroriste, alors que le camp est ouvert et que les activistes ne sont clairement pas des terroristes.

climate action camp 5

Le 19 août a été la principale journée d'action.

Quelques liens pour continuer (tous en anglais):

  • Plane Stupid. Plane Stupid is Britain's first national direct action campaign group opposing the growth in aviation and the government's plans for airport expansion
  • Climate Action Camp. Our aim is overcome feelings of isolation and helplessness by bringing people together to create a community of resistance.
  • Indymedia, climate camp 2007. Dont hate the media, be the media.
  • http://www.climatecalm.org/drupal/ Climate camp articles
  • Reclaim the skies. if you want to know more about the aviation industry and Heathrow in particular then read on
  • Network for climate action Pour continuer après le camp... The network hopes to inspire you to take action - at home, at school, at work, in your community.

Jeunes Musiciens du Monde : Kalkeri Sangeet Vidyalaya en Inde

J'ai passé quelques - trop court - instant dans cette école en Inde, du côté de Dharwad en octobre 2005. Je voulais vous faire connaître leur site : http://www.jeunesmusiciensdumonde.org, j'en ai aussi parlé lors du retour de mon voyage avec l'association La maison du développement durable.

A son échelle, cet exemple illustre mon projet : recueillir des témoignages sur des initiatives et les faire connaître en France.

Lire la suite »

Les points intéressants du parcours

Voici les pays que je pense traverser, avec les points particuliers à voir et à comprendre.

Lire la suite »

Mon parcours à travers l'Europe et l'Asie.

Voici les pays que je pense traverser, avec les points particuliers à voir et à comprendre.

Le choix de parcours dépend du thème : le changement climatique et son impact sur les sociétés humaines. Les lieux à visiter ne sont pas encore choisis définitivement, ils devront permettre de rapporter des expériences sur ce thème et les faire connaître en France.

Lire la suite »