Voici l'article test que j'ai envoyé au Journal de Saône-et-Loire. Il doit faire dans les 1500 signes, c'est donc très court. Vous pouvez relire ici le billet que j'avais fais suite à ma rencontre avec le rédacteur en chef, Michel Mekki.

A Poyyavoor, rencontre avec un orphelinat qui tourne au biogaz.



Cuisine

Dans la cuisine de l'orphelinat.



J’arrive le 10 décembre au Pius Home Orphanage, l’orphelinat de Poyyavoor. Après le désordre de la ville de Kannur (KERALA) et deux jours de bus, ce bâtiment posé au milieu de la forêt est reposant.

Molly Vattamthattiyil est la directrice de cet orphelinat qui comprend 52 jeunes filles de 7 à 15 ans. Elle m’accueille avant de rejoindre l’hôpital qu’elle dirige également, ainsi qu’un groupe de travailleurs sociaux. Elle a un planning bien chargé !

Poyyavoor est un petit village, à l’échelle indienne, en bordure d’une zone de jungle. Les habitants de cette zone tribale n’ont quasiment pas accès à l’eau ou à l’électricité, et seul les 4x4 peuvent parcourir les pistes, quand ce n’est pas la mousson.

L’orphelinat fait pousser une partie de ses fruits et de ses légumes. Je les aiderai un après-midi à récolter les racines de tapioca, une racine de plus d’un mètre qui peut se comparer à nos pommes de terres.

Des toilettes et un système de bacs viennent d’être installé et sont reliés à une cuve en béton enterré. Ce système permet de récupérer les eaux usées des toilettes et de les mélanger aux bouses de deux vaches. En se décomposant, ce mélange libère du méthane. Un tuyaux dirige ce biogaz vers la cuisine et alimente un brûleur : un bon moyen pour limiter la consommation de bois et préserver la forêt.

Le conseil de la semaine : durant votre cuisine, penser à recouvrir votre casserole. L’eau chauffera plus vite et vous économiserez de l’énergie.