Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

Mot-clé - transport

Fil des billets

Lundi, 31 décembre 2007

CLIMAT


Mes billets sur le thème du climat.

Voir aussi : Soutien, Revue de presse, Le projet, Qui suis-je ?

terre the car world velo protest2 3r

Informations sur le changement climatique issus de la presse.


Tous les articles de la catégorie Média.

Mes notes sur le climat.
à venir

Dimanche, 11 novembre 2007

Inclusion de l'aviation dans le marché européen de quotas de CO2

Je relai une action des Amis de la Terre auquel je suis adhérent. Il s'agit d'appuyer les députés européens pour qu'ils restent sur leur position actuelle qui est d'inclure les émissions de CO2 du secteur de l'aviation dans le marché européen de quotas. Ca prend 1 minutes top chrono, un geste militant trop facile :°)

Cette action est similaire à celle qui a eu lieu il y a quelques semaines, pour que les députés européens confirment leur position en votant un seuil maximum d'émission de CO2 de 120 g/ km pour les voitures. Il s'agit d'établir un rapport de force contre le lobbying industriel.

Je partirai en voyage en 2008 et 2009 sans utiliser l'avion, sauf cas exceptionnel (je pense à la Birmanie, dont les frontières terrestres sont fermées). Je vous invite à découvrir le blog de Peter, partis en Inde en utilisant les transports terrestres : http://airplaneskill.wordpress.com/, en plus j'aime bien son design en 4 colonnes !

Le 13 novembre le Parlement Européen (PE) doit voter et amender en plénière une proposition de la Commission Européenne sur l'inclusion de l'aviation dans le marché européen de quotas de CO2.

Nous vous invitons à vous mobiliser nombreux à envoyer un courriel à votre député au PE avant le 13 novembre pour lui demander d’agir efficacement sur l’aviation et le changement climatique, suivant la démarche et le modèle de lettre-type proposés sur le site des Amis de la Terre Europe :
http://www.foe.co.uk/campaigns/transport/press_for_change/eu_planes/index_fr.html

L'aviation est la source d'émissions de gaz à effet de serre qui augmente le plus rapidement dans l'Union Européenne.

Sans action visant à endiguer les émissions de ce secteur, il pourrait devenir pratiquement impossible à l'UE de réaliser les objectifs ambitieux qu'elle s'est fixée pour prendre sa part de l'effort pour éviter un changement climatique dangereux.

Grâce au travail réalisé avec d'autres ONG européennes depuis plusieurs mois, la Commission Environnement du Parlement Européen a voté récemment pour renforcer considérablement la proposition de la Commission européenne d'inclusion de l'aviation dans le marché européen de quotas de CO2.

Tous les députés au Parlement européen (PE) vont maintenant voter sur cette proposition en première lecture le 13 novembre avant qu'elle soit soumise au Conseil Européen des ministres en décembre.

C'est essentiel que les députés au PE soient convaincu qu'il faut agir efficacement pour endiguer les impacts de l'aviation sur le climat et renforcer cette législation importante.

Lien internet pour l'action Transport Europe :
http://www.foe.co.uk/campaigns/transport/press_for_change/eu/index_fr.html

Pour toute information supplémentaire :
Damien DEMAILLY - Chargé de Programme Climat - Energie - WWF France
Bois De Boulogne - 1, carrefour de Longchamp - 75016 PARIS
Tél : 01 55 25 86 43 - ddemaillyATwwf.fr

jeudi, 27 septembre 2007

La sécurité sur le chemin de l'école avec le Pédibus

Voici l'article paru dans le Journal de Saône-et-Loire ce jour.

phto du JSL pour le pédibus
Le Pédibus en compagnie de Rémy Rebeyrotte et Alain Mirmon

Le Pédibus, appelé aussi bus terrestre, consiste à convoyer les enfants sur le trajet domicile-école à pied. Cette opération a été lancée samedi dernier à 8 h 15 au croisement des rues Paul Cazin et faubourg Saint-Blaise et ce à l'occasion de la journée européenne « sans ma voiture ». Ce sympathique convoi a démarré en présence de Rémy Rebeyrotte, maire d'Autun et d'Alain Mirmon, inspecteur de l'Éducation Nationale à Autun.

Comment cela fonctionne ? Les enfants du quartier se déplacent à pied, encadrés par des parents équipés de chasubles jaunes. Les groupes d'enfants se forment à des endroits déterminés et ont un horaire précis.

Le pédibus découle de la réalisation d'un Plan de Déplacements pour Établissements Scolaires (PDES), élaboré en concertation entre la ville, la communauté éducative et les parents.
L'objectif est de désengorger les abords des écoles et de limiter la pollution. C'est à l'initiative de Marie-Hélène Vasset, directrice de l'école maternelle des Hauts Quartiers, de Sandrine Boisset et de Anne Duriet de l'école rue Bouteiller, que ce fonctionnement quotidien a pu être mis en place. Les arrêts sont repérés par des panneaux réalisés par les enfants. Cela concerne 180 enfants.

mardi, 25 septembre 2007

Le premier pédibus à Autun, pour la "Journée sans ma voiture"


Pedibus Autun (France - Bourgogne) samedi 22... par ccautunois

Merci de faire part de vos commentaires, c'est ma première vidéo !

Dimanche, 23 septembre 2007

Quelques nouvelles

Défi Jeunes


logo envie dagir
Le rendez vous avec la DDJS 71 à Chalon ce vendredi pares midi c'est bien passé. Il a duré 2 heures, durant lesquels j'ai présenté mon projet sous toutes les coutures : partenariats, soutien, objectifs, moyens de réalisation, budget, parcours...
Je suis rassuré, le dossier à présenter doit être plus bref que la première version que j'avais faites.
Il faut bien que :

  • je mette en avant le côté animation en direction des différents publics cibles.
  • je présente mon parcours et les rencontres prévues.
  • je me présente : parcours pro et associatif
  • j'oublie le langage techno, genre "la gouvernance comme facteur de réussite" (j'ai pourtant fait des progrès depuis la sortie de la fac...).
  • j'explique pourquoi le Défi Jeunes est nécessaire à mon projet.


Pédibus


pédibus septembre 2007
J'ai enchainé samedi avec le 1er pédibus d'Autun. Il y avait environs 25 enfants et presque autant d'adultes. J'ai filmé avec l'appareil photo du boulot et j'ai monté le film dans la foulée. C'est la première fois que je le fais, en utilisant Window Movie Maker. Si vous connaissez un LL qui va bien, merci de me passer l'info.
Le film dure 11 minutes 20, avec 7 minutes 30 sur le pédibus du matin, et le reste en interviews. Il m'a fallu une journée complète pour filmer et monter, je trouve que c'est très long... Je ne pourrai pas le faire toutes les semaines en voyage, et ce sera difficile sans mon propre ordinateur.
J'attends de le montrer aux instituteurs et aux parents d'élèves lundi soir avant de le diffuser.

Comment va le monde ?

  • Sébastien Roubinet est l'un des premiers marins à parcourir le mythique passage du Nord Ouest, qui permet de faire communiquer l'Océan Atlantique avec l'Océan Pacifique. Voir ce site et celui-ci. La fonte des glaces est ainsi illustré de façons clair, sans doute personne n'ayant fait ce parcours à l'échelle de l'humanité (d'ouest en est, uniquement à la voile). Vous vous rendez compte ?


  • 8 agressions ce mois-ci en France par des chiens. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment un humain peut appeler "animal de compagnie" ou "meilleur ami de l'homme" un esclave enfermé dans un espace clos qui n'est pas adapté pour lui, avalant une nourriture industrielle, élevé et sélectionné par bataillons entier. Je ne me réjouis pas de ces agressions, mais elles rappellent qu'un animal n'est pas une machine à caresse pour assouvir ses frustrations et un manque de compagnies.


  • La Martinique est polluée par les phytocides répandus depuis des dizaines d'années. Merci au professeur Belpomme de se lancer dans la bataille. AgoraVox doit sortir un dossier mercredi sur ce sujet, si j'en crois mon Facebook et les notes de Carlo. Pendant ce temps, les agriculteurs continuent de critiquer la culture bio, seule production agricole certifiant le contrôle des phytocides, et les collectivités locales utilisent toujours autant de produits sans contrôler leur application. Mais ils sont vraiment con ou quoi ?

La course en avant technologique n'est pas la solution. Nous avons rendu notre Terre malade, ou plutôt nous ne savons plus vivre en harmonie avec elle. Et elle nous le rend bien.

jeudi, 20 septembre 2007

Ecoresponsabilité dans les services publics : la prise en compte du développement durable au quotidien.

Voici un article adapté à partir de la réponse à une demande d’une amie. Elle travaille pour un service de l’Etat qui souhaite démarrer une démarche éco-responsable, et chaque agent était invité à faire des propositions.

Animation


Il faut tout d’abord un animateur pour la démarche, avec ce qui est top : un correspondant éco-responsabilité par site. C’est ce qu'il y a de mieux pour que les actions dure et puissent être amélioré au fur et à mesure.

Ce qui est pas mal aussi, c'est de lister les actions positives qui existent déjà et de les faire connaître. Ça encourage ceux qui agissent déjà et ça facilite le travail par la suite. Il faut absolument partir des idées des agents, afin qu'ils acceptent la démarche et qu'on retrouve un minimum de participation et de concertation.

fleur ecolabel européen

Achats


Pour les achats : voir http://avenirclimat.info/post/Achats-eco-responsable-decembre-2006, il y a un cadre national pour prendre en compte le développement durbale dans les achats, et il faut respecter le code des marchés publics.
Il y a le marché de fourniture d'expliqué, et tu en trouveras d'autre sur les marchés de travaux.
Ce qui est pas mal, c'est de travailler sur les produits d'entretiens : c'est des fois des petites quantités, mais qui sont polluantes une fois dans les réseaux d'eau. Il faut demander des produits éco-labellisé (fleur européenne) ou des produits à base végétale. Pourquoi pas aussi des produits simples, comme le savon noir, mais dans un cadre professionnel, je ne sais pas ce que ça peut donner.

3r

Déchets


Pour les déchets, il faut articuler prévention (moins de déchets) - tri - achats de produits recyclés.
Pour le tri du papier, il faudra sûrement passer par un marché avec un prestataire, qui s'occupe de récupérer le papier sur chaque site, voir qui passe dans chaque bureau pour récupérer les corbeilles de papier (chez nous c'est un simple carton et ça marche bien).
Tu peux aussi trier facilement les piles (en proposant des piles rechargeables quand même).
Il est aussi facile de trier les emballages (cartonnettes, bouteilles plastiques, canettes alu...), mais vu le volume, il faudra peut être passer un marché avec un prestataire. Idem pour les cartons.
Proposer de boire l'eau du robinet, c'est mieux que l'eau en bouteille.
Le site qui va bien : http://www.fne.asso.fr/preventiondechets/

Alimentation


Pour l'alimentation, il y a le bio et le commerce équitable.
Je pense à machine à café du personnel ou les distributeurs automatiques. Dans ce dernier cas, demander aux fournisseurs des produits non emballé.
Tu dois pouvoir trouver une association de commerce équitable qui vient animer une "pause café équitable".
L’AMAP est sympa, mais c'est pour le personnel. Il y en a à la Maison de la radio et au MEDAD - avenue Ségur par exemple.

Electricité


Au niveau de l'électricité, il faut installer des multiprises avec interrupteurs pour tous les ordinateurs, afin d'éteindre les veilles.
Le service informatique doit pouvoir commander à distance l'extinction automatique des postes après 19 h ou le vendredi soir.
Bien éteindre les photocopieurs aussi.
Remplacer les ampoules à incandescence par des lampes basse conso (les néons c'est bon, ça consomme pas trop).

Eau


Pour l'eau, il est possible de sensibiliser les agents à faire attention à ne pas gaspiller, mettre en place un système d'alerte pour les fuites (n° de tél de la maintenance), et installer des chasses d'eau double flux.

squat

Energie


Un thermomètre par bureau : c'est pas mal pour éviter de surchauffer ou de sur climatiser.
Bien effectuer la maintenance de la climatisation existante (tous les ans) et proposer l'installation de stores extérieurs.

Pour aller plus loin, un audit environnement des bâtiments est faisable, avec l'ADEME qui peut financer. L’audit permet de calculer le retour sur investissement des travaux d'isolation ou de changement de mode de chauffage. La maison de la radio est connue pour utiliser la géothermie profonde par exemple.

Transport.


Un parc de vélo d'entreprise permet d'éviter la voiture.
Pour les voitures, il faut faire un suivi régulier de l'entretien, et proposer des stages de conduites "douces" pour économiser l'essence ou limiter les risques d'accidents.
Le remboursement des tickets de métro est pas mal, il peut y avoir aussi une centrale de covoiturage (en interne, ou en partenariat avec une association de covoiturage).
Ce qui est utile, c’est de faire des plans de parcours entre le domicile et le lieu de travail avec des comparatifs d’émissions de CO2.
Si possible, éviter les déplacements et utiliser la visioconférence.

velo

Sécurité


Il y a sans doute une personnes chargé de la sécurité des agents (ACMO ou ACFO chez moi). Il vérifie les causes d'accidents du travail, l'ergonomie des postes de travail, le stockage des produits chimiques ou dangereux ...

Sensibilisation


plaquettes éco agents existent chez les DIREN ou à l'ADEME, et il faut profiter des journées sans ma voiture, quinzaine du commerce équitable, sortie de film, etc.
Faire un tableau de suivi des actions et le communiquer largement (en interne et en externe) pour montrer que le travail porte ses fruits, avec des indicateurs simples : consommation d’énergie, d’eau, tri des déchets …

La communication sensibilisation est bien : des plaquettes éco agents existent chez les DIREN ou à l'ADEME, et il faut profiter des journées sans ma voiture, quinzaine du commerce équitable, sortie de film, etc.

protest3

Coopération décentralisée


Elle est souvent oubliée. Il peut y avoir des échanges entre les agents des deux structures et proposer des stages de formations par exemple en France. Le mieux est de se rapprocher d'un organisme spécialisé (Unies Cités ou Coordination Sud).

Accessibilité


La prise en compte du handicap peut être intégré : soit pour les agents actuellement en poste, soit pour accueillir du public.

Encore ?


Pour finir, tu as un site spécial : http://www.ecoresponsabilite.ecologie.gouv.fr/ avec pleins d'autres idées et des docs.

La convivialité est un élément de la démarche. En améliorant la qualité de vie au travail et le lien entre les agents, l’ambiance est meilleure et l’absentéisme peut diminuer.

Il y en a aussi qui disent « A bas le travail » ou « A bas le salariat » mais c’est un autre débat.
engrenage patronnat


Souces des images :

mercredi, 12 septembre 2007

Un pédibus pour la journée «sans ma voiture»

Les institutrices des écoles primaires et maternelles du quartier de la cathédrale, à Autun, souhaitent créer un pédibus. Le pemier aura lieu le samedi 22 septembre 2007 et il y a un communiqué de presse dans le Journal de Saône et Loire.

Cette action débute avec la Semaine Européenne de la Mobilité. Le site de la DG environnement à Bruxelles est par là. iwalk

mardi 11 septembre 2007 - Autun
Écoles Hauts Quartiers

Qu'est-ce qu'un pedibus ?


Un pedibus est un groupe d'écoliers, conduit par des adultes bénévoles, effectuant le trajet des zones d'habitation jusqu'à l'école à pied. Comme un autobus, le pedibus emprunte des itinéraires précis à des horaires fixes. Les arrêts, comme des arrêts de bus, sont régulièrement répartis sur le trajet. Il est conçu pour être rapide et direct, mais en privilégiant toujours la sécurité des parcours.

Pourquoi ce ramassage scolaire à pied ?

  • Pour la santé : marcher est bon pour la santé !
  • Pour la sécurité : l'utilisation de la voiture pour amener les enfants à l'école participe à l'engorgement des rues du quartier et participe à accentuer les dangers pour les piétons. En effet, les voitures stationnant devant l'école obstruent la rue et rendent difficile l'accès à l'école.
  • Pour l'environnement : la pollution occasionnée n'est pas négligeable.


Comment est-ce organisé ?

  • Le projet est à l'initiative de l'équipe enseignante. Nous envisageons d'abord la mise en place d'une ligne aller et retour le samedi matin uniquement. Cette opération sera étendue à d'autres lignes, voire à d'autres jours, en fonction de la demande des parents et de leur organisation. La première ligne passera par la rue du Faubourg Saint Blaise, la rue Dufraigne, la rue Chaffaut, la place Sainte-Barbe, la place Saint Louis, la place d'Hallencourt, l'école maternelle des Hauts Quartiers et prendra fin à l'école élémentaire Bouteiller.


Quels sont les horaires ?

  • Le premier pédibus aura lieu le samedi 22 Septembre à l'occasion de la journée européenne «sans ma voiture». Le trajet allé débute à 8 h 15 rue du Faubourg Saint Blaise, au croisement avec la rue Paul Cazin et arrive à l'école vers 8 h 35. A 11 h 45, un trajet retour par le chemin inverse aura lieu.


Contacts :

  • École maternelle des Hauts Quartiers, Marie Hélène Vasset, institutrice grande section, 03 85 52 14 57, hautsquartiers.matATwanadoo.fr
  • CCA, Benoît Kubiak, chargé de mission ; Agenda XXI Local, 03 85 86 01 52. agenda21ATautun.com

Dimanche, 9 septembre 2007

Lutter contre le réchauffement planétaire, c'est possible.

4x4_olivox

Il y en a toute une série sur le site d'Olivox.

Lundi, 20 août 2007

Climate Action Camp

Du 14 au 21 août, un camp d'activistes a eu lieu à côté de l'aéroport de Londres Heathrow.



L'aéroport de Londres Heathrow est le 1er au monde pour le traffic généré, et le 1er en Europe pour le nombre de traffic passager : 67 millions par an (toutes les sources : wikipedia). Il possède déjà 4 terminaux, un 5èeme est en construction et un 6ème est prévus. Pourquoi ?

climate action camp 6

Selon les activistes du camp, le transport aérien d'aliments a augmenté de 140 % entre 1992 et 2002. Les émissions de CO2 générées par les transports aériens représentent 14 % du bilan carbone de notre nourriture.

climate action camp 2

Les manifestants expliquent que l'importation de fruits et de légumes encourage des modes de productions non durable pour les pays exportateurs dans le Sud, dans les domaines des pratiques agricoles et de l'utilisation des ressources en eaux. Ce sytème enferme les paysans dans un cycle de pauvreté car ils sont obligés de garder des prix le plus bas possibles pour être compétitif avec les pays du Nord.

climate action camp 1

Le Climate Action Camp est une organisation non-hiérarchique, autogéré et écologique. Le camp est auto-construit dans un esprit d'autonomie et de respect de l'environnement. Si le constat de l'impact du transport aérien sur le climat est facile à faire, agir est plus difficile lorsque l'on reste isolé. Le Climate Action Camp a pour but de créer une communauté de résistance et de créativité. Il est un lieu de prise de décision et de préparation pour des actions directes contre les causes même du changement climatique. Le camp est aussi un endroit de rencontres pour les enfants et leur famille, pour retrouver des amis ou en décourvrir d'autres, au-delà du cocon matériel dont nous nous entourons.

climate action camp 3

Il faut arrétez de prendre l'avion pour un WE en Espagne, il faut aussi agir collectivement.

Le principal adversaire des activistes fut le British Airports Authority (BAA), l'organisme privé chargé de la gestion de l'aéroport. La police anglaise a arrété des personnes se rendant au camp en utilisant la réglementation anti-terroriste, alors que le camp est ouvert et que les activistes ne sont clairement pas des terroristes.

climate action camp 5

Le 19 août a été la principale journée d'action.

Quelques liens pour continuer (tous en anglais):

  • Plane Stupid. Plane Stupid is Britain's first national direct action campaign group opposing the growth in aviation and the government's plans for airport expansion
  • Climate Action Camp. Our aim is overcome feelings of isolation and helplessness by bringing people together to create a community of resistance.
  • Indymedia, climate camp 2007. Dont hate the media, be the media.
  • http://www.climatecalm.org/drupal/ Climate camp articles
  • Reclaim the skies. if you want to know more about the aviation industry and Heathrow in particular then read on
  • Network for climate action Pour continuer après le camp... The network hopes to inspire you to take action - at home, at school, at work, in your community.

samedi, 9 juin 2007

Un voyage pour lutter contre le changement climatique ? Pourquoi ?

Au-delà du plaisir de voyager pour se découvrir et rencontrer l'Autre, je souhaite que mon voyage soit utile et participe (à son échelle) à la lutte contre le changement climatique.

Les images sont issues de ce site : http://www.theyliewedie.org/

Au préalable : un voyage sans avion.


L'exemplarité est la première méthode pour faire passer un message. "Faites ce que je dis, pas ce que je fais" est la pire des solutions. Bien sûr je pourrais partir à pied, ou à la limite à vélo, ça serait la solution la plus "décroissante". Mais je n'ai qu'un an pour réaliser mon voyage, et je souhaite parcourir plusieurs pays tout en ayant une série de rendez-vous. Je n'ai pas l'habitude de faire du vélo, et encore moins sur de grandes distances. Ces deux conditions à mon avis sont suffisantes pour préférez les transports en commun.

J'utiliserai donc les trains, les bus, les taxis, le stop, les moto, scooter, rickshaw, etc. Leurs émissions de gaz à effet de serre sont bien inférieures à celle de l'avion, même si les problèmes de pollution sont bien réels.

car world

1. Diffuser une information sur le changement climatique.


Je souhaite créer des partenariats avec des médias afin de diffuser régulièrement de l'information sur mon voyage. Mes premiers contacts sont : France Culture (groupe Radio France), le Journal de Saône et Loire (groupe EBRA), le Courrier de la baleine (les Amis de la Terre), le Maires de France (Association des Maires de France). Mon blog est aussi de la partie. J'ai donc en théorie la possibilité de diffuser de l'information sous formes sonores, écrites et visuelles (photographies), à la radio, dans la presse écrite, et sur le net.

Je souhaite que mon voyage attire le public tout d'abord sur une note exotique, avec un voyageur parcourant l'Europe et l'Asie pendant un an, pour ensuite leur faire entendre un message sur l'urgence d'agir contre le changement climatique.

terre the
J'espère que je pourrai tenir une chronique régulière dans ces média pour "fidéliser" une partie de leur audience, et développer au fur et à mesure une prise de conscience sur l'impact du changement climatique dans le monde. Ce bouleversement est l'un des principaux enjeux pour notre planète dans les 10 prochaines années, et chacun peut y jouer un rôle : c'est plutôt motivant non ?

2. Présenter des exemples de réussites de lutte contre le changement climatique.


Une fois le premier niveau d'information diffusé : "le climat change", je veux présenter des exemples de luttes contre le changement climatique. Les solutions sont nombreuses, et les exemples aussi. Que ce soit dans les domaines de l'urbanisme, de l'habitat, de l'agriculture, de la sylviculture, de la production d'énergie, des transports, il y a une foule d'initiatives qui méritent d'être connues.

Chacun peut jouer son rôle : particulier, autorité locale, entreprises, associations... Dans son domaine de compétence, à la maison ou dans son activité, les opportunités d'agir son constamment présentes. En parcourant pendant un an plus d'une dizaine de pays, je souhaite montrer cette diversité et identifier les facteurs de réussites.

pesticide
Je pense qu'au delà de la diversité culturelle, face à un enjeu mondial, il y a des éléments communs qui peuvent être identifiés. Des actions entreprises à l'autre bout du monde peuvent servir de base à des actions en France.

En outre, je souhaite présenter avant ou après mon voyage un diaporama dans les locaux de mes partenaires. Directement en contact avec eux, il est plus facile d'expliquer ma démarche et mon voyage à l'ensemble de leurs employés. J'espère que ce sera aussi un moment pour eux pour présenter leurs propres actions afin de réduire leurs émission de gaz à effet de serre.

3. Initier des actions locales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.


En faisant témoigner directement les auteurs de ces initiatives, je souhaite créer un lien de proximité avec mon public pour qu'il est un sentiment d'identification : même métier, même structures, même problématique... Si une personne en France arrive à s'identifier à un des témoins du climat, il pourra plus facilement décider d'agir. C'est le troisième niveau d'engagement.

protest3
Décider de diminuer l'utilisation de produits pétrolier dans une production agricole, construire des bâtiments bien isolés, développer les installations d'énergies renouvelables, planifier l'aménagement d'une ville en limitant son extension, organiser des moyens de transports alternatifs à la voiture individuelle... Tous ces exemples sont universels.

Le fait de savoir qu'ailleurs dans le monde, ces actions ont déjà été entreprises avec succès permet de s'affranchir de la réflexion "je suis le seul à le faire, ça ne sert à rien". Il y a un sentiment d'appartenance à un ensemble d'acteurs qui agissent ensemble pour diminuer globalement les émissions de gaz à effet de serre.

velo

Le relais avec mes partenaires futurs (j'espère : Réseau Action Climat, Association des Maires de France, Energie Cités, Région Bourgogne, Parc Naturel Régional du Morvan, association 4D, Ministère de l'écologie...) sera aussi un élément d'un travail en réseau, d'une entraide, de conseils, qui sont des facteurs de réussites pour des projets locaux. Mon projet est complémentaire a leurs activités.

4. Eduquer au développement durable.



Les enfants vivront dans un monde complètement différents du notre. Nous avons consommé et gaspillé les ressources naturelles comme si elles étaient gratuites et infinies. Ils devront payer les ressources restantes à leur juste prix et gérer le dérèglement climatique : bon courage.

L'éducation nationale facilite de plus en plus l'intégration de l'éducation au développement durable dans les projets éducatifs (BO 5 avril 2007). Les collectivités locales créent des programmes d'aides (programme Ecosffere d'Alterre Bourgogne, ou les agenda 21 pour les lycées avec la région Bourgogne) et font le lien entre associations et enseignants (programme d'EDD de l'agglomération dijonaise).

Je souhaite participer à ces projets et bénéficier du contact et du regard des enfants sur le changement climatique.

vert3

L'ancienne voie du tacot pour renouer avec l'histoire

Ce matin la C.C.A organisait une présentation d'une randonnée sur l'ancienne voie du tacot à Anost. L'opération était préparée par Marie NICOLAO, stagiaire à la C.C.A. sur ce projet. Le journal de Saône et Loire à réalisé un premier article à ce sujet.

samedi 9 juin 2007 - Autun http://www.lejsl.com/actu/autun/20070609.JSA0308.html

Tourisme et Patrimoine en Morvan



rob et le tacotRob Urie qui, ce matin, animera cet éductour à Vaumignon, devant l'ancienne gare de garage des locomotives du tacot actuellement en gare bois d'Autun. Image de gauche : un système manuel d'aiguillage permettait de faire pivoter le plateau pour sortir ou mettre sur la ligne les locomotives

Inscrite au projet de la Voie Verte, la CCA et le Pays souhaitent aujourd'hui que le Morvan se réapproprie une page de son histoire. Elle fut en son temps une vraie révolution.

Inscrite dans les grandes lignes - tourisme et environnement - de l'Agenda XXI, l'ancienne et mythique voie de chemin de fer du Morvan - voie du tacot -, se retrouve aujourd'hui après des décennies «d'oubli», au cœur d'un vaste projet de réhabilitation et de développement du tourisme vert sur notre territoire avec le défi de la Voie Verte (Santenay - Château-Chinon). Une volonté de la Communauté de Communes de l'Autunois et du Pays afin de permettre aux Morvandiaux comme aux touristes de se réapproprier une page l'histoire d'un territoire en partant à la découverte de ce qui fut jadis une vraie révolution.

Une révolution en plein «boum» industriel qui malgré l'apport d'une bouffée d'air vitale pour le Massif et sa région, a pourtant connu ses détracteurs. Une occasion avec Rob Urie, guide et conférencier à Bibracte, de faire lumière sur cette formidable aventure du rail en Autunois-Morvan, une aventure qui ce matin sera présentée aux acteurs du territoire avec les collectivités territoriales en gare de Vaumignon. Ambiance...

Depuis Autun jusqu'à Château-Chinon, l'aventure commence d'abord en 1900, avec une ouverture à la circulation, un certain 28 août, d'Autun à Corcelles. Une portion de voie prolongée 4 ans plus tard, en 1904, encore un 28 août, de Corcelles à Chãteau-Chinon. Ainsi naissait le Tacot dans sa plus belle expression, une aubaine pour la région qui a permis de désenclaver tout un territoire par celle qui a enfin apporté un véritable confort à toute une population.

Car, jadis, les kilomètres à avaler à pieds entre autre, étaient monnaie courante pour rejoindre les gares les plus proches. Une ligne mythique qui a permis de transporter nos aïeux pendant plus de trois décennies - on parle d'un trafic de plus de 2 500 voyageurs, les jours de foires en Autunois (Saint-Ladre...). Un tacot qui sera remplacé par deux lignes de car en 1931 avec malgré tout, un trafic «voyageurs» maintenu jusqu'en 1932 pour les deux gares d'Anost et de celle de Fâchin. Quant à celui du trafic «marchandises», il cessera en 1934 (quatre trains seulement circulèrent en 1935 et 1936).

Un tacot qui à ses heures de gloire comptait jusqu'à 7 voire 9 wagons, dont un fourgon postal, des wagons à bestiaux, bois et diverses marchandises (produits extraits de la mine le long de la voie) et voyageurs avec une floraison d'arrêts et de petites gares dont certaines subsistent encore (Vaumignon - actuellement un café -, Anost - aujourd'hui une boucherie -...).

En effet, jadis, il était d'usage pour les utilisateurs de faire, par un simple signe le long du trajet, stopper la locomotive pour bénéficier de ce moyen de transport révolutionnaire. En revanche, côté détracteurs, nombre d'accidents de charrettes ou de bêtes fauchées par «le dragon de fer», ont déclenché plus d'une polémique sur les bienfaits du modernisme en Morvan - les gens à l'époque n'étant que peu prudents face aux réalités et dangers de tout progrès technique. Car, ce fut là la clef d'un développement conséquent pour la région.

Avec trois locomotives en service sur la ligne, le tacot arpentait les paysages d'Autun à Château-Chinon avec la remontée épique dans le Morvan où à bien des occasions surtout en période d'hiver, les voyageurs descendaient du train pour le pousser, évitant ainsi à la machine de patiner sur les rails. Avec une vitesse moyenne de 20 km/h, on était plus sûr de l'heure d'arrivée à Autun que celle du retour sur Château-Chinon. Malgré tout, compte tenu des lignes Dijon - Nevers en passant par Étang et celle d'Avallon - Digoin, en passant par Autun, cette troisième ligne a permis à moult gens de réduire l'éloignement avec la «ville».

De petites gares en arrêts, qui permettaient même si le tacot ne desservait pas autant de villages souhaités, des points de jonctions des bourgs aux alentours d'Autun, La Comaille, la Celle, la Petite-Verrière, Anost (Vaumingon), Athey-Corcelles, Arleuf, le Châtelet et Château-Chinon. Une ligne de 52 km dont il ne subsiste plus aucun rail et ce, après le passage des Allemands lors de la seconde guerre mondiale.

De largeur d'un mètre, c'est ce que l'on appelait dans le jargon, une petite voie. Tacot, nom tiré de l'argot - qui veut dire celui qui cogne - ou bien tortillard, aura eu tout de même de beaux jours et quelques belles performances à son actif avant d'être détrôné par le règne de l'automobile. On peut lui reconnaître au plus fort de son état, des mois comptant entre 1 000 et 1 500 tonnes de marchandises avec un 25 000 tonnes en 1915. Il aura même connu outre une St-Ladre exceptionnelle en 1906, une jolie moyenne de 85 000 voyageurs sur l'année 1905.

Aujourd'hui seules demeurent quelques gares (bâtiment de voyageurs auquel était accolée une halle de marchandises), témoins d'une époque faste où voyager restait encore une aventure à dimension humaine. Une dimension ce midi que tenteront de redonner dans un autre registre lors de cet «éductour», la CCA et le Pays face aux professionnels du tourisme à travers un itinéraire de découverte de 7 voire 14 km le long de la voie enfin réhabilitée en chemin de randonnée.

L'article est en téléchargement ici (PDF, 54 Ko).

vendredi, 11 mai 2007

Les éco-gestes à la maison : le diaporama est en ligne

J'en parlai dans ce billet, voici donc mon diaporama diffusé hier jeudi 10 mai 2007 au centre social du prieuré saint martin à saint pantaléon. Le thème était "les éco-gestes à la maison", à destination des adultes relais de l'association familiale de l'autunois et des habitantes du quartier (uniquement des femmes) : une quinzaine de présente.

Lire la suite...

jeudi, 26 avril 2007

Sur la route en bolivie

Route Bolivie

Le hasard fait parfois bien les choses... Mon papa a reçu ce diaporama sur une route en Bolivie. Je me demande si ce n'est pas celle qui relie la région du Yungas à La Paz, dont j'ai parlé dans un billet précédent à lire ici.
Si vous avez des informations, merci de laisser un commentaire.

Le diaporama est à télécharger ici (720 Ko, PPT).

Lundi, 23 avril 2007

Le tourisme à vélo pour un développement durable

L'un de mes dossier au boulot concerne le tourisme à vélo. Dans un esprit de développement durable, une coordination des acteurs public et privé est organisée pour permettre à cette pratique de se développer et de participer au développement touristique local.

Une réunion a eu lieu mercredi dernier, et le JSL en parle.

Lire la suite...

samedi, 14 avril 2007

SEMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE (avec un peu de retard) : le chauffage et les transports

Voici les derniers conseils et informations diffusés par mails aux agents de la ville d'Autun et de la Communauté de Communes de l'Autunois, soit près de 100 adresses je crois. Texte réalisé avec Philippe BARDET - EDF Bourgogne.

Lire la suite...