Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

Média

J'agis pour rendre concret le développement durable dans le cadre de mes activités professionnels ou associatives. Je lis la presse (un peu), écoute la radio (beaucoup), surf sur le web (énormément). Cette catégorie rassemble à la fois les média qui parlent de mes projets et du changement climatique. Bonne lecture.

Fil des billets

L’Organisation météorologique mondiale fait le point sur les extrêmes météorologiques et climatiques


***edit 23 h 15***

Je viens de relire le communiqué... La planète est en train de sauter ou quoi ?

J'ai croisé en début de semaine un collègue, haltérophile et amateur de heavy metal. Pas le genre à craindre beaucoup. Il m'a dit que mon projet était bien, qu'il fallait faire vite. En fait, les derniers orages la semaine dernière (3 nuits sur une semaine) ont été tellement forts qu'il a eu les jetons. J'avoue que lorsque les murs ont tremblé ça m'a réveillés aussi. J'ai essayé de lui dire qu'il y avait des inondations catastrophiques dans le delta du Gange et en Grande Bretagne, mais tout compte fait, ça pète de partout.

Un petit Marius va avoir un frère ou une soeur dans quelques mois. Ca me touche beaucoup, mais dans quel monde vont-il vivre ? A quoi va ressembler la face de la Terre dans 50 ans ? Où seront les milliers de réfugiés climatique ? Comment nos sociétés policières vont gérer ces absurdes frontières politiques ? A quel moment le capitalisme disparaitra ?

Nous avons créé un déséquilibre (certains plus que d'autres...) dans l'écosystème qui a un impact mondial. La société humaine possède une force suffisante pour oser se mesurer à Gaïa. Mais ce combat est perdu d'avance, nous ne pouvons pas vivre sans liens - physique et spirituel - avec notre Terre, nous ne pouvons pas la maitriser comme un simple ordinateur ! Nous sommes un élément de la planète, c'est elle qui décide au final, pas la science ou la technique !

A écouter : Plus rien, des Cowboys fringants.


***end***

La liste "climat" du Réseau Action Climat - France est une source d'informations régulières et très appréciable : tout vous arrive dans votre boîte aux lettres sans avoir à parcourir des dizaines de sites web...

Genève, le 7 août 2007 (OMM)

Depuis janvier 2007, de nombreuses régions du monde connaissent des extrêmes météorologiques et climatologiques. Les mois de janvier et d’avril ont sans doute été les plus chauds à l’échelle du globe depuis le début des observations systématiques, en 1880, si l’on se réfère aux températures moyennes à la surface des terres émergées, l’anomalie positive atteignant 1,89 °C pour janvier et 1,37 °C pour avril. Par ailleurs, plusieurs régions ont connu des précipitations extrêmement abondantes qui ont entraîné de graves inondations.

Dans son quatrième rapport d’évaluation, le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC) fait état d’une multiplication des phénomènes extrêmes depuis cinquante ans. Le GIEC prévoit d’ailleurs qu’il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations.

L’OMM et les Services météorologiques nationaux de ses 188 Membres collaborent avec d’autres institutions des Nations Unies et un certain nombre de partenaires à l’instauration d’un système d’alerte rapide multidanger.

En outre, des systèmes d’observation viables sur le long terme sont mis en place en vue de détecter et d’évaluer les incidences du changement climatique et de déterminer les mesures à prendre en priorité pour aider les pays les plus vulnérables à s’adapter.

Fortes précipitations, cyclones et tempêtes de vent


Durant la première moitié (juin-juillet) de la saison de la mousson d’été en Inde, quatre dépressions de mousson, soit deux fois plus que la normale, ont provoqué de fortes pluies et des inondations en Inde, au Pakistan et au Bangladesh. De nombreuses stations ont signalé des cumuls de pluie sur 24 heures supérieurs à 350 mm.

Ces valeurs extrêmes et les pluies incessantes ont entraîné des inondations à grande échelle dans toute l’Asie méridionale, situation qui persiste à ce jour et qui s’est soldée par plus de 500 victimes, par l’évacuation de plus de 10 millions de personnes, la destruction de vastes étendues de terres agricoles, la perte de bétail et des dommages matériels considérables.

Le cyclone Gonu, premier cyclone jamais observé en mer d’Oman, a atteint les côtes d’Oman le 6 juin avec des vents soutenus d’une vitesse maximale proche de 148 km/h. Traversant le golfe d’Oman, il a touché terre une seconde fois en Iran. À Oman, plus de 20 000 personnes ont été touchées et plus de 50 ont trouvé la mort.

Du 6 au 10 juin, de fortes précipitations ont dévasté certaines régions du sud de la Chine. Les inondations ont touché plus de 13,5 millions de personnes, dont 120 ont trouvé la mort, notamment lors de glissements de terrain.

En Angleterre et au Pays de Galles, la période comprise entre mai et juillet 2007 a battu tous les records de cumul des précipitations (406 mm) depuis le début 1766, date du début des relevés, le précédent record remontant à 1789 (349 mm). L’épisode extrême observé dans le nord-est de l’Angleterre, où 103,1 mm de pluie sont tombés en 24 heures (les 24-25 juin), a été suivi le 20 juillet par un épisode similaire (120,8 mm de pluie) dans le centre du pays.

Ces deux événements ont entraîné de vastes inondations en Angleterre et au Pays de Galles. Au moins neuf personnes ont perdu la vie et les dommages sont estimés à plus de 6 milliards de dollars É.-U.

L’Allemagne a connu quant à elle son mois de mai le plus arrosé - 126 mm - depuis 1901, date à laquelle des relevés ont commencé à être effectués à l’échelle du pays, la normale calculée pour la période 1961-1990 s’établissant à 71 mm. À l’opposé, le mois d’avril est le plus sec que le pays ait connu depuis 1901, avec seulement 4 mm de précipitations en moyenne nationale, ce qui représente 7 % de la pluviosité normale.

Les 17 et 18 janvier 2007, une grande partie de l’Europe du Nord s’est retrouvée sous l’influence d’un puissant système dépressionnaire qui a déversé des pluies torrentielles et engendré des vents soufflant jusqu’à 170 km/h. Au moins 47 personnes sont décédées durant la tempête et des dizaines de milliers ont été touchées par des coupures de courant. Selon une première estimation, les dégâts se chiffreraient entre 3 et 5 milliards d’euros.

Le Mozambique a connu en février les pires inondations des six dernières années. Une trentaine de personnes ont perdu la vie et 120 000 ont été évacuées du bassin central du Zambèze. L’arrivée du cyclone tropical Favio, le 22 février, a entraîné de nouvelles inondations et fait de nouvelles victimes.

Anormalement précoces et abondantes, les chutes de pluie que connaît le Soudan depuis la fin du mois de juin ont entraîné la crue du Nil et d’autres cours d’eau saisonniers. Ces crues ont entraîné des inondations de grande ampleur qui ont endommagé plus de 16 000 habitations.

En mai, de graves inondations et des dégâts considérables ont été causés aux Maldives par une série de vagues liées à une forte houle (3 à 4,5 m de hauteur), qui ont submergé 68 îles dans 16 atolls.

Au début du mois de mai, l’Uruguay a été frappé par les pires inondations que ce pays ait connues depuis 1959. Provoquées par de fortes pluies, elles ont touché plus de 110 000 personnes et mis à mal récoltes et infrastructures.

Vagues de chaleur


En juin et juillet, deux vagues de chaleur extrême ont frappé le sud-est de l’Europe où les températures, supérieures à 40 °C, ont pulvérisé les précédents records. Des dizaines de personnes sont décédées et les pompiers ont combattu jour et nuit les brasiers qui ont ravagé des milliers d’hectares. Le 23 juillet, le mercure a atteint 45 °C en Bulgarie, ce qui constitue un nouveau record de chaleur.

En mai, une vague de chaleur a frappé la Russie centrale et occidentale, où plusieurs records ont été battus. À Moscou, le thermomètre indiquait 32,9 °C le 28, soit la température la plus élevée pour un mois de mai que cette ville ait connue depuis 1891.

Bon nombre de pays européens ont connu le mois d’avril le plus chaud de leur histoire, la température moyenne pour ce mois dépassant de plus de 4 °C la normale dans certaines régions.

Conscients de l’impact catastrophique des vagues de chaleur sur la santé, l’OMM et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent la dernière main à un projet de directives sur la mise en œuvre de systèmes d’avis de vague de chaleur et de veille sanitaire.

Évolution du climat et extrêmes climatiques


Selon les conclusions des derniers rapports d’évaluation scientifique du changement climatique établis par le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC), le réchauffement du climat ne fait désormais plus de doute. Onze des douze dernières années (1995-2006) figurent parmi les 12 années les plus chaudes qui aient été constatées depuis le début des mesures instrumentales. Sur cent ans (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse de 0,74 °C, et sur les cinquante dernières années, le rythme moyen du réchauffement est presque le double (0,13 °C par décennie) de celui calculé pour le siècle écoulé. L’étude des paléoclimats laisse supposer que dans l’hémisphère boréal, la seconde moitié du XXe siècle a été très probablement plus chaude, s’agissant des températures moyennes, que toute autre période de 50 ans des 500 dernières années et probablement la plus chaude des 1 300 dernières années.

Le GIEC fait aussi état d’une augmentation de la fréquence des phénomènes extrêmes observés ces 50 dernières années, en particulier les épisodes de fortes pluies, les vagues de chaleur et le nombre de jours et de nuits de canicule.

D’après les projections concernant l’évolution du climat, il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations.

Informations supplémentaires:


Diverses régions d’Amérique du Sud ont connu des tempêtes de vent, des blizzards et des chutes de neige exceptionnelles à la faveur d’un hiver inhabituellement froid qui a fait chuter les températures jusqu’à -22 °C en Argentine et -18 °C au Chili au début du mois de juillet.

Le 27 juin, un front froid a traversé l’Afrique du Sud, y déversant la première chute de neige significative que ce pays ait connue depuis 1981 (25 cm dans certaines régions).

En Inde, à la mi-mai, une vague de chaleur a fait grimper le thermomètre jusqu’à 45 voire 50 °C.

De nombreux pays européens ont connu le mois de janvier le plus chaud de leur histoire. Aux Pays-Bas, la température moyenne de ce mois – environ 7,1 °C, soit 2,8 °C de plus que la normale calculée pour la période 1961-1990 – est la plus élevée qui ait jamais été constatée depuis 1706, date à laquelle on a commencé à faire des mesures, tandis qu’en Allemagne, l’écart par rapport à la normale était de 4,6 °C.

Depuis 1970 environ, les violents cyclones tropicaux ont tendance à se multiplier dans l’Atlantique Nord.

Le présent rapport a été établi sur la base des informations communiquées par plusieurs Membres de l’OMM et avec la collaboration du National Climatic Data Center (NCDC) de la NOAA (États-Unis d’Amérique), du Deutscher Wetterdienst (DWD) (Allemagne) et du Met Office (Royaume-Uni). La liste des extrêmes météorologiques et climatiques a valeur indicative et n’est pas exhaustive. Des informations plus complètes sur les anomalies météorologiques et climatiques observées en 2007 seront communiquées vers la fin de l’année.



L’Organisation météorologique mondiale est l’organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau

Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à : Mme Carine Richard-Van Maele, chef du Bureau de la communication et des relations publiques, OMM. Site Web: http://www.wmo.int

La mousson frappe plus fort que jamais dans le delta du Gange

Dix millions de sinistrés en Asie du Sud à cause de la mousson

Reuters, 03.08.07

Innondation Bengladesh Children use rafts to cross stagnant rainwater inside the city flood protection embankment at Rayerbazar. PHOTO: STAR

Par Azad Majumdar

DACCA (Reuters) - Plus de 216 personnes ont péri consécutivement aux pluies de mousson qui sont tombées sur le sud de l'Asie au cours des dix derniers jours, font savoir des responsables, et plus de dix millions de personnes sont toujours sans abri ou bloquées dans leurs villages.

La menace de maladies transmissibles par l'eau croît, de nombreux villages étant isolés depuis plusieurs jours. Certains sinistrés ont été mordus par des serpents, d'autres écrasés par l'effondrement de leur maison, et beaucoup se sont noyés.

En tout plus de 35 millions de personnes sont touchées dans cette région surpeuplée et défavorisée. Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), les inondations sèment le désordre et seraient les pires de mémoire d'homme dans certains secteurs.

"L'ampleur des inondations et le nombre énorme de personnes touchées représente un défi sans précédent pour la distribution d'une aide humanitaire qui fait désespérément défaut", affirme l'Unicef.

Dans les campagnes, des infrastructures médicales sont fortement perturbées. Dans l'Etat indien de Bihar (Est) plusieurs femmes enceintes, dans des zones inondées, ont accouché d'enfants mort-nés.

"On ne peut pas faire grand-chose car près de la moitié des 315 centres médicaux, dans des zones reculées, ont été inondés" a expliqué Baidyanath Singh, un haut responsable des services sanitaires.

Des habitants ont évoqué la menace de pénuries de médicaments et de nourriture dans le Bihar, où des responsables ont déclaré, vendredi soir, qu'environ dix millions de personnes étaient affectées par les inondations, plusieurs centaines de milliers d'entre elles étant privées de toit ou isolées par les eaux. Seize personnes ont péri vendredi dans le Bihar.

Plus de la moitié du Bangladesh est inondée et environ sept des 20 millions de personnes touchées dans ce pays sont bloquées par les eaux ou sans abri, selon des responsables.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, onze personnes ont péri dans des incidents liés aux inondations et la montée des eaux a affecté des secteurs de la capitale, Dacca, situés en-dessous du niveau de la mer.

Selon les autorités, plus de 300.000 hectares de récoltes ont été affectés.

A la rencontre des témoins du climat

J'ai envoyé un texte pour qu'il soit diffusé dans le magazine Globe-trotters, de l'association Aventures du Bout du Monde (ABM). Le magazine est disponible dans près de 500 kiosques en France et est diffusé aux 4 500 adhérents de l'association. Mon article devrait être publié (j'espère) dans le numéro de septembre-octobre, dans la rubrique le coin des bourlingeurs, réservé aux membres qui font un voyage au long cours.

Pour vous abonner au magazine globe-trotters ou commander le prochain numéro, c'est par là.
Si vous voulez diffuser votre pub dans ce média associatif, c'est par ici.

Voici ma proposition de texte et les photos d'illustrations :

Moi et les cartes Benoît Kubiak moi et ma crete

Bonjour, je m'appelle Benoît KUBIAK, j'ai 29 ans et des idées plein la tête.

« Le climat change, et il est urgent d'agir ». Cette phrase est devenue tristement banale, je veux lui donner une image et rendre concrètes les solutions possibles.

J'ai le projet de partir en 2008 à travers l'Europe et l'Asie. J'ai envie d'un voyage au long court après plusieurs voyages de quelques semaines ces dernières années. J'utiliserai les transports en commun, si peu utilisés chez nous alors qu'ils permettent de voyager jusqu'au bout du monde.

Mon but est de rencontrer les « témoins du climat » : associations, villes, entreprises, individuels... Il existe quantité de personnes à rencontrer pour parler du climat sous une forme concrète et liée à la vie quotidienne, au militantisme ou à un métier.

A travers mon voyage, je veux permettre à ces personnes touchées par le changement climatique de s'exprimer. Dans mes reportages, je rapporterai leur vision de la modification de l'environnement et les changements qui sont intervenus dans leur vie quotidienne ou la pratique de leur métier. A travers deux continents, je pourrai également aborder les différentes approches culturelles face à ces enjeux.

Je souhaite traiter le changement climatique sous deux angles :

  • les pratiques : dans les domaines des transports, de l'énergie, de l'habitat, de l'urbanisme, de l'agriculture, de la sylviculture, de la consommation, des déchets ... Comment les acteurs agissent pour s'adapter au changement du climat et diminuer leur impact ?
  • la participation : le changement climatique est une évidence, mais au-delà du constat, comment les acteurs s'engagent-ils ensemble pour répondre aux enjeux ? Le partage de l'information, les techniques de prises de décisions, la planification des actions, l'échange des points de vue sont également des facteurs de réussite. Comment passent-ils du constat à l'action ?



Ces exemples seront transmis en France pour les faire connaître, auprès des collectivités territoriales, des réseaux d'éducation au développement durable en Bourgogne, de la presse écrite et des radios pour le grand public et des réseaux associatifs. Au delà du voyage, c'est aussi une formation complémentaire pour moi qui travaille depuis 5 ans dans ce domaine.

La présentation complète du projet est sur mon site http://avenirclimat.info

Le projet soutenu par Autun Morvan Ecologie (21), Réseau Action Climat - France, Les Amis de la Terre - France, Bourgogne Energies Renouvelables (21), Objectif climat (alsace), GRAINES (42), Yves RICHARD (enseignant-chercheur), Philippe PERRIN (éco-infirmier), effraie.org, réseau de blogs Freemen.

Le tour du monde du climat

Nous avons eu une réunion de l'association "notre avenir notre climat" mercredi soir, pour faire le point sur l'avancement du projet. La gazette du Morvan est venu faire un article à cette occasion.
Je précise que mon parcours se "limite" à l'Europe et à l'Asie, comme il est écrit plus loin dans l'article.

Article de la Gazette du Morvan Juillet 2007

Les conditions climatiques pour les jardiniers de l'autunois

Voici un article paru sur le site du Journal de Saone et et Loire, une bonne façons de prendre l'avis de la population sur leur sensation face à une modification des conditions météorologiques.

Conséquences des conditions climatiques

Des jardiniers autunois pour le moins circonspects



Le climat désastreux qui règne depuis un mois n'est pas sans conséquence sur les cultures. Salades pourries, récoltes en baisse, mûrissements moins rapides.

Canicule en avril, pluie incessante début juillet, rien ne va plus. Les professionnels du jardinage s'impatientent, même si pour l'heure la situation n'est pas catastrophique. « Depuis vingt ans je n'ai jamais vu ça tout est malade » constate André Miagat. Jardinier à ses heures, il relativise quand même. « La pluie nous a pas mal embêtés. On est obligé d'arracher pour pouvoir quand même profiter des légumes du jardin. Les pommes de terre et les tomates ont souffert énormément de la pluie et ont attrapé le mildiou. Les carottes semées, les poireaux à repiquer, les radis et les laitues ont bien résisté. Les choux-fleurs ont poussé en avance et très vite. J'ai été obligé d'arracher en avance les oignons et les échalotes, ils graissaient et pourrissaient. Ce printemps a donné trop d'humidité, pas assez de soleil et de chaleur. » Bref, 2007 n'est pas une bonne année pour M. Miagat. La pluie a cependant arrangé sa femme, Yvonne « mes fleurs sont superbes, intactes. A la différence des légumes, mes fleurs sont belles et fournies grâce à la pluie et à une méthode maison. »

Miagat autun M. et Mme Miagat ont un avis différent sur le climat de cette année

Ca mûrit moins vite mais il n'y a pas beaucoup plus de problèmes que les autres années.
Les conditions climatiques actuelles sont positives, on n'a pas besoin d'arroser explique Bruno Mangematin.

Les légumes verts ne sont pas en retard et n'ont pas été touchés. Je récolte un panier de haricots tous les trois jours. Mes tomates ont eu le mildiou, elles rougissent et tombent à cause de la maladie. Il va falloir que j'arrache les patates, avec un mois et demi d'avance, car elles ont pourri avec la pluie. Les intempéries ont fait du mal, même si chez nous cela a été moindre. «Chez mes beaux-parents dans l'Isère à 800 mètres d'altitude tout est pourri. Les récupérateurs d'eau ont été utiles l'an passé avec la sécheresse. Le changement climatique a sa part de responsabilité» conclut-il.

jardinier autun Du point de vue d'un apprenti jardinier les intempéries ont causé des problèmes partout

Chez Marie-Thérèse Bouvier, les fruits rouges de son jardin ont bien résisté mais les arbres sur lesquels ils poussent ont cassé et sont tombés. Juin est habituellement la période la plus importante pour la fleuraison. Au contraire, avril a connu des températures élevées allant jusqu'à 27 degrés. Du côté du potager, mes tomates ont bien poussé et n'ont pas attrapé la maladie. Par contre les feuilles ont été abîmées et jaunies par la pluie. Mais elles restent petites et vertes. Tout est retard. De plus, les limaces se sont invitées dans notre jardin à cause de la pluie et du coup elles mangent mes plans de salade. Il ne reste plus qu'à patienter et voir en espérant que la fin du mois de juillet soit meilleure.


Source : http://www.lejsl.com/actu/autun/20070720.JSA0144.html

L'agriculture biologique est bonne pour le climat.

Conclusions de la Conférence internationale sur l'agriculture biologique et la sécurité alimentaire, FAO, Rome, 3 - 5 mai 2007. Les participants à cette conférence sont convenus des points suivants, tels qu'exposés dans les conclusions du Président :

  • L'agriculture biologique peut contribuer à la sécurité alimentaire, mais sa capacité à affirmer son rôle dépend en grande partie de l'existence d'une véritable volonté politique.


  • L'agriculture biologique peut atténuer les effets des nouveaux problèmes, comme les changements climatiques, grâce à des mesures comme la fixation améliorée du carbone du sol. Elle propose également des solutions pratiques en matière d'adaptation aux effets des changements climatiques.


  • L'agriculture biologique permet de renforcer la sécurité hydrique dans plusieurs domaines : qualité de l'eau potable, diminution des besoins en irrigation des sols biologiques et augmentation des rendements dans des conditions de stress hydrique dû à la variabilité climatique.


  • L'agriculture biologique permet de protéger l'agrobiodiversité et d'en garantir une utilisation durable.


  • L'agriculture biologique renforce la suffisance nutritionnelle, grâce à une diversification accrue des aliments biologiques, qui sont plus riches en micronutriments.


  • L'agriculture biologique stimule le développement rural, en créant des revenus et des emplois dans des zones où les populations n'ont d'autre choix que de recourir à la maind'oeuvre, aux ressources et aux connaissances locales.


  • Il est indispensable d'établir un réseau international axé sur la recherche biologique et sur une vulgarisation rationnelle, afin de poursuivre la mise en valeur de l'agriculture biologique. Une partie plus importante des ressources publiques devrait être consacrée aux sciences agroécologiques.


  • La sécurité alimentaire est étroitement liée aux politiques agricoles qui déterminent les choix en matière d'exportation et d'importation. L'agriculture biologique établit un lien entre les objectifs économiques et les objectifs environnementaux et sociaux, mais sa mise en valeur ne peut se poursuivre si les mêmes règles ne sont pas appliquées à tous, grâce à des interventions appropriées de politique générale.


  • La sécurité alimentaire n'est pas uniquement un sujet de préoccupation pour les pays en développement, car la crise des combustibles fossiles, les changements climatiques et d'autres faiblesses de la chaîne alimentaire sont également susceptibles de mettre en danger les zones ne souffrant pas d'insécurité.


C'est la FAO qui le dit ici !

A voir à Autun : une exposition sur l'énergie

Lu dans le Journal de Saone et Loire :

vendredi 6 juillet 2007 - Autun.
« Les routes de l'énergie » de D. Chabard et J.-Ch. Passaqui
Les filières énergétiques doivent beaucoup à Autun

Extrait :

En lien avec la parution de leur dernier ouvrage éponyme, l'exposition avait pour objectif d'éclairer ce que doivent les innovations techniques aux exploitations énergétiques locales; si l'on connaît les schistes bitumineux, on peut ignorer que la filière de prospection de l'uranium a démarré dans le Morvan et que la plus grande chaufferie de bois française de 1999 a vu le jour à Epinac.



télots L'usine des Télots

La suite à lire ici
Présentation du Muséum par ici.

Publicité et paysage

J'ai retrouvé une vielle présentation que j'avais faite au début de mon boulot sur le paysage et la publicité. Le document est illustré avec des prises de vues faites dans l'Autunois et le Morvan. La préservation des paysages fait partie de la lutte contre les pollutions, visuelle dans le cas présent.

Je vous le mets en téléchargement ici (PDF, 1.7 Mo).

Je ne suis pas un homme de lois, les informations sont donc données sans aucune garantie.

legislation pub

Fiction climatique

Si vous aimez les histoires, ne ratez surtout pas ces articles sur le site de terra-economica.info ! Il y a 6 épisodes à suivre.

logo terra economica

Quand le ciel nous tombera sur la tête

Le changement climatique, ce sont peut-être quelques palmiers à Lille et la plage à Paris... C’est aussi et surtout le bouleversement annoncé de nos modes de vie, de nos emplois, de nos loisirs. Pour mieux saisir cette réalité et ses enjeux économiques, sociaux et humains, Terra Economica a fait pour vous un saut dans l’avenir. Bienvenue dans le monde tel qu’il pourrait être en 2043. Accrochez vos ceintures.

par Walter Bouvais, directeur de la publication de Terra Economica. Episode 1/6 à lire ici.

"Cette fiction s’appuie sur des études scientifiques, des rapports de compagnies d’assurance, des discussions avec des spécialistes du changement climatique. L’approche ne consiste pas à noircir le trait mais à proposer un enchaînement de faits possibles à partir d’une situation réelle : le changement climatique est en marche. Si la mobilisation autour de cette question reste timide, une réaction franche de la communauté internationale n’est pas exclue et peut permettre de contenir les effets du changement climatique."

Voici quelques intertitres :

  • Un euro le verre d’eau
  • Un ascenseur toutes les 15 minutes
  • Rationnement
  • Visa de réfugié climatique
  • Impôt sur la naissance

Les Verts australiens présentent un texte de loi sur les réfugiés environnementaux

Source : http://newspad-pacific.info/

CANBERRA, 21 juin (Flash d'Océanie)

Kerry Nettle, député Vert au Parlement fédéral australien, a présenté jeudi, pour la première fois, une proposition de loi visant à reconnaître et à mettre en place des "mécanismes" pour traiter le problème d'éventuels réfugiés environnementaux, possibles victimes à terme du réchauffement climatique et de la montée du niveau de l'Océan Pacifique.

Ce texte de loi prend la forme d'un projet d'amendement à la loi relative à l'immigration et propose la création d'une nouvelle catégorie d'immigrants, qui serait dénommée "immigrants climatiques".

L'impact du réchauffement de la planète, dont l'estimation des effets probables se fait de plus en plus précise de mois en mois et au fil des rapports et colloques internationaux consacrés à l question, met e plus en plus incontestablement en avant plusieurs pays insulaires du Pacifique.

Parmi ces atolls, certains se trouvent à Tuvalu, à Kiribati, en Papouasie-Nouvelle-Guinée (îlots Carteret, non loin de Bougainville) ou encore à Vanuatu (île de Tegua), où plusieurs villages ont d'ores et déjà dû être déplacés.

Dans ces atolls, les terres ne sont pas élevées de plus de cinq mètres au-dessus du niveau de la mer. Les responsables de certains de ces pays ont déjà demandé aux plus grands voisins de la région, en premier lieu l'Australie et la Nouvelle-Zélande, de leur fournir des assurances en matière d'accueil de ce qu'il devient de plus en plus commun d'appeler des "réfugiés climatiques".

L'Australie, jusqu'ici, a répondu en indiquant que des aides pourraient éventuellement être fournies pour reloger des populations affectées à l'intérieur du même pays, sans pour autant aller jusqu'à envisager de les accueillir sur son sol.

La Nouvelle-Zélande, de son côté, a pris des mesures provisoires en instaurant un petit quota pour cette nouvelle catégories d'arrivants, qui se prévaudraient de ces nouveaux phénomènes climatiques. Cette initiative du député Vert a été saluée par l'organisation non gouvernementale Friends of the Earth (Amis de la Terre)

Source : http://newspad-pacific.info/

Chine: forte hausse de la croissance de la production industrielle en mai

extrait du site http://www.chine-informations.com

La croissance de la production industrielle en Chine a atteint 18,1% sur un an en mai, ainsi que sur les cinq premiers mois de l'année, témoignant d'une économie fonctionnant toujours à plein régime, a annoncé jeudi Bureau national des statistiques.

Lire la suite »

Le changement climatique en Bourgogne

La gazette de cote d'or sort aujourd'hui un article sur le changement climatique en Bourgogne. C'est un sujet à la mode, après un article du même genre dans le dernier Bourgogne magazine.

Morceaux choisis :

Coup de chaud sur la Bourgogne

L'article complet sur le site de la gazette de cote d'or.

Canicule l’été et douceur l’hiver



En France, les projections pour la fin du XXIe siècle font apparaître clairement des étés plus chauds de l’ordre de + 4°C, et une forte diminution des précipitations sur les régions méditerranéennes. D’où un risque de sécheresses estivales important dans le sud. Des hivers plus doux (+ 2°C) et une augmentation des précipitations sur toutes les régions notamment l’Ouest de la France.

Quant au climat qui régnera en Bourgogne à l’orée du XXIe siècle difficile de le dire avec certitude du fait de son hétérogénéité climatique : « La Bourgogne traversée par le couloir Rhône-Saône, explicite Denis Thévenin, délégué départemental Météo France pour la Côte-d’Or, est un cas particulier où il n’y pas d’unité climatique. On a, au contraire, une multitude d’influences : continentale, océanique, méditerranéenne et montagnarde pour la partie Morvan. »

Mais comme le reste de la planète, la Bourgogne n’échappe pas au réchauffement en cours. La température moyenne annuelle a augmenté de 0,8°C au cours du XXe siècle. Plutôt qu’une augmentation des valeurs maximales, cette hausse de la température moyenne est imputable à une augmentation des minima. Autre fait marquant, le radoucissement des hivers. Météo France enregistre une baisse de 30 % des séquences de cinq jours consécutifs avec des températures minimales inférieures à 5°C entre le début et la fin du siècle. Les températures maximales n’ont pas évolué de manière significative. Cependant, parmi les vingt années les plus chaudes entre 1883 et 2004, huit sont postérieures à 1990.

Les précipitations ont augmenté de 20 % l’hiver tandis qu’elles chutent de 10 % l’été. Depuis 1950, on note une fréquence accrue des épisodes de fortes pluies. Des tendances qui devraient se poursuivre tout au long du XXIe siècle avec une hausse des températures estivales à hauteur de 5 à 6°C et de 2°C pour celles de l’hiver et des précipitations en fort accroissement lors de cette même saison.

Un réchauffement perceptible dans la nature



D’ores et déjà les indices d’un réchauffement sur la nature bourguignonne sont indéniables.A l’image de la forêt qui connaît de forts dérèglements parmi les peuplements de résineux et, dans une moindre mesure, des feuillus.

Paradoxalement, le réchauffement a une conséquence positive puisque l’augmentation des teneurs en dioxyde de carbone contribue à l’accroissement de la productivité forestière. En Bourgogne, celle-ci a augmenté à un rythme annuel de 1,8 % entre 1980 et 1990.

Mais à moyen terme la balance du réchauffement risque fort d’être négative pour la forêt. Comme en convient Roland Susse, président des experts forestiers bourguignons, : « On commence à enregistrer des mortalités importantes de l’épicéa, de l’albies grandis et plus faiblement du douglas, du hêtre sur les plateaux calcaires et du chêne pédonculé. C’est la conséquence de la canicule de l’été 2003 à laquelle s’est ajouté un mois de juillet 2006 chaud qui a affaibli la résistance des arbres. Depuis, le nombre de parasites est en explosion. »

Dans la vigne, les changements climatiques se font également sentir. Depuis 1970, la date de floraison s’est avancée de 12 jours en Côte-d’Or et la date des vendanges de 23 jours.

Autre indice du réchauffement, les oiseaux – très sensibles aux évolutions climatiques – qui, grâce à leurs déplacements, réagissent rapidement à des modifications de leur milieu. Des espèces migratrices reviennent plus tôt dans l’année, d’autres propres au bassin méditerranéen font leur apparition sur les contours de la Bourgogne. Autant de symptômes concordants du réchauffement et qui commence à modeler de nouvelles conditions d’existence pour les êtres vivants.

« Il convient de rester très vigilant »



Jean-Pierre Besancenot, directeur de recherches au CNRS et responsable du laboratoire Climat et Santé à la faculté de médecine de Dijon, fait le point sur les risques sanitaires dus au réchauffement climatique.

La Gazette : Y a-t-il des risques plus réels de maladies infectieuses liées au réchauffement climatique dans l’Hexagone ?

Oui avec la maladie de Lyme transmise à l’homme par les tiques. Il suffit d’un été chaud pour que le nombre de cas augmente, surtout dans les régions où la forêt est importante. Là, il y a un risque non négligeable.

Un cas plus préoccupant est le moustique Aedes Albopictus. C’est le moustique vecteur du chikunguya qui a sévi à La Réunion en 2006. Originaire d’Extrême-Orient, il est également présent en France. Il a pu être éradiqué en Haute-Vienne et en Picardie mais il reste implanté sur la Côte-d’Azur notamment à Nice et Menton.

Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu en France de maladie associée à ce moustique. En revanche, en labo, on constate qu’il peut être porteur de virus tels que le chikunguya, la fièvre jaune et la dengue. En théorie le danger est donc réel, mais en pratique, à l’état naturel, on n’a jamais prélevé de cas infecté.

En conclusion, il convient de rester très vigilant, car une fois installé il est très difficile d’éradiquer ce moustique. Le réchauffement climatique a également un effet sur les allergies au pollen. Les plantes méditerranéennes se déplacent vers le Nord. La période de pollinisation est de plus en plus précoce et longue. On observe déjà ce phénomène avec l’allergie au pollen de bouleau.

Mis à part les pathologies liées aux insectes, quels sont les autres dangers dus à un réchauffement des températures ?

Dans nos régions développées, avec des systèmes de santé performants, le plus gros risque est l’effet direct du réchauffement et non les maladies infectieuses.

Certes, en hiver, ce réchauffement sera bénéfique avec un recul des maladies respiratoires et cardiaques. Mais à l’inverse, l’été, comme l’a montré la canicule de 2003 avec 15 000 morts, la surmortalité sera importante. On prévoit pour la deuxième moitié du XXIe siècle des étés caniculaires comme celui de 2003 tous les deux ans.

On risque donc d’avoir en période estivale des hécatombes, d’autant plus que le nombre de personnes âgées va augmenter. Si l’on prend les prévisions démographiques les plus basses, on aura en 2050 4 fois plus de personnes de plus de 85 ans. Ce qui signifie qu’un été comparable à celui de 2003 pourrait, si l'on ne faisait rien, entraîner quelque 60 000 décès !

A partir de quel seuil de température y a-t-il surmortalité ?

Pour la région de Dijon, on estime qu’à partir de 19°C la nuit et 34°C le jour il y a un risque de surmortalité. A condition que ces deux seuils soient dépassés. Ils varient d’une région à une autre car l’organisme s’habitue à son milieu.

Les températures nocturnes jouent un grand rôle. Quand l’organisme n’arrive plus à récupérer la nuit, il ne supporte plus les températures élevées de la journée. Et tous les modèles prévoient une hausse plus forte des températures la nuit que la journée.

Un projet de voie verte en Morvan

Je dirige le stage de Marie, en licence professionnel de tourisme à Dignes les Bains.
Pour clore son stage, elle a organisé samedi dernier un éductour, une ballade réservée aux professionels du tourisme (Office de tourisme d'Autun et de l'Autunois, Pays de l'Autunois Morvan, Communauté de Communes de l'Autunois, Mairie d'Anost) et aux associations locales (Autun Morvan Ecologie, association sportive La Vaillante, les Amis du Passé du Plateau d'Antully, les amis de la chapelle de Velée...). Les commentaires étaient réalisés par Rob URIE de l'association Guides en Morvan.

Un projet de voie verte permet de développer un tourisme durable :

  • il est destinée à la fois aux excurtionnistes locaux ou aux touristes venant de l'extérieur, quelque soit leur revenus, et favorise la mixité sociale,
  • il valorise le patrimoine naturel et culturel local et encourage sa préservation,
  • les déplacements sur la voie verte sont réalisés sans véhicules à moteur,
  • des matériaux perméables peuvent être utilisés pour réaliser une couche de roulement, tout en évitant le ruissellement en cas d'orages,
  • les activités économiques sont dynamisées.

Cette partie du trajet est également réalisée à l'intérieur du Parc Naturel Régional du Morvan.

L'article paru dans le Journal de Saone et Loire est en téléchargement ici (PDF, 90 Ko).

Marie et moi avons réalisé une série de photos durant la matinée.

fontaine St Claire La fontaine Sainte Claire était un lieu de pélerinage. Elle aurait la faculté de soigner les yeux et de développer la fertilité.

Chapelle de Velée La chapelle de Velée a été décoré d'une fresque au style bizantin par un moine de l'Abbaye de la Pierre qui vire en 1967. Une association s'occupe de l'entretien et une messe est célébré tous les ans le premier diamnche de mai. Le tacot passait juste derriere. Le ballast encore en place draine l'eau allant à la fontaine Sainte Claire et pose des problémes d'infiltrations.

carrière de pavé 3 carrières ont fonctionné à tour de rôle le long de la voie du tacot. Celle-ci servait à fabriquer des pavés, grâce à une couche de granit aux cristaux particulièrement fin. Jusqu'à 10 ouvriers ont travaillé ici. Un peu plus loin, on aperçoit encore les murs de la cabane qui servait de cantine. Une famille habitait en permanence ici pour la cuisine et l'entretien de la voie.
Les rails du tacot avaient 1 mètres d'écartement, mais les wagons pour les passagers faisaient 4 mètres de large. En tendant la main, on pouvait toucher les parois en passant.

commentaires Rob Urie, de l'association Guides en Morvan, nous a fournit les indications sur l'histoire du Tacot. Jacqueline, habitante d'Anost, a également effectué beaucoup de recherches sur l'histoire et les traditions liés au tacot. M. Sauget, des amis de la chapelle de Velée était présent également.

ballade L'éductour emprunte une partie de "la randonnée du tacot", un parcours de découverte de 14 km autour de l'ancienne voie du tacot. On découvre encore des goujons qui ont servi pour maintenir les rails sur les traverses. Des rails ont été récupéré durant la deuxième guerre mondiale par les riverains et sont encore visible dans les villages alentours.

l'âne et Rob Rencontre durant le parcours.

présentation du projet de voie verte A la fin de l'éductour, une présentation du projet a été faite par les élus. Un des participants a remis en état la plaque de l'arrêt du tacot aux Blandins, dans la Nièvre. Tous les produits pour le verre de l'amitié sont issus du commerce équitable.

questionnaire en fin d'éductour Un questionnaire a été diffusé aux participants pour recueillir leurs remarques et évaluer le parcours proposé.

Agriculture et climat

La FAO vient d’annoncer officiellement, lors de son dernier congrès, en début mai 2007, que l’Agriculture Biologique peut nourrir toute la planète !

Selon la FAO, non seulement l’Agriculture Biologique peut-elle nourrir la planète entière mais en plus sans impact sur l’environnement et en limitant considérablement la problématique du réchauffement climatique.

Un article à lire ici : http://www.infosdelaplanete.org/

L'ancienne voie du tacot pour renouer avec l'histoire

Ce matin la C.C.A organisait une présentation d'une randonnée sur l'ancienne voie du tacot à Anost. L'opération était préparée par Marie NICOLAO, stagiaire à la C.C.A. sur ce projet. Le journal de Saône et Loire à réalisé un premier article à ce sujet.

samedi 9 juin 2007 - Autun http://www.lejsl.com/actu/autun/20070609.JSA0308.html

Tourisme et Patrimoine en Morvan



rob et le tacotRob Urie qui, ce matin, animera cet éductour à Vaumignon, devant l'ancienne gare de garage des locomotives du tacot actuellement en gare bois d'Autun. Image de gauche : un système manuel d'aiguillage permettait de faire pivoter le plateau pour sortir ou mettre sur la ligne les locomotives

Inscrite au projet de la Voie Verte, la CCA et le Pays souhaitent aujourd'hui que le Morvan se réapproprie une page de son histoire. Elle fut en son temps une vraie révolution.

Inscrite dans les grandes lignes - tourisme et environnement - de l'Agenda XXI, l'ancienne et mythique voie de chemin de fer du Morvan - voie du tacot -, se retrouve aujourd'hui après des décennies «d'oubli», au cœur d'un vaste projet de réhabilitation et de développement du tourisme vert sur notre territoire avec le défi de la Voie Verte (Santenay - Château-Chinon). Une volonté de la Communauté de Communes de l'Autunois et du Pays afin de permettre aux Morvandiaux comme aux touristes de se réapproprier une page l'histoire d'un territoire en partant à la découverte de ce qui fut jadis une vraie révolution.

Une révolution en plein «boum» industriel qui malgré l'apport d'une bouffée d'air vitale pour le Massif et sa région, a pourtant connu ses détracteurs. Une occasion avec Rob Urie, guide et conférencier à Bibracte, de faire lumière sur cette formidable aventure du rail en Autunois-Morvan, une aventure qui ce matin sera présentée aux acteurs du territoire avec les collectivités territoriales en gare de Vaumignon. Ambiance...

Depuis Autun jusqu'à Château-Chinon, l'aventure commence d'abord en 1900, avec une ouverture à la circulation, un certain 28 août, d'Autun à Corcelles. Une portion de voie prolongée 4 ans plus tard, en 1904, encore un 28 août, de Corcelles à Chãteau-Chinon. Ainsi naissait le Tacot dans sa plus belle expression, une aubaine pour la région qui a permis de désenclaver tout un territoire par celle qui a enfin apporté un véritable confort à toute une population.

Car, jadis, les kilomètres à avaler à pieds entre autre, étaient monnaie courante pour rejoindre les gares les plus proches. Une ligne mythique qui a permis de transporter nos aïeux pendant plus de trois décennies - on parle d'un trafic de plus de 2 500 voyageurs, les jours de foires en Autunois (Saint-Ladre...). Un tacot qui sera remplacé par deux lignes de car en 1931 avec malgré tout, un trafic «voyageurs» maintenu jusqu'en 1932 pour les deux gares d'Anost et de celle de Fâchin. Quant à celui du trafic «marchandises», il cessera en 1934 (quatre trains seulement circulèrent en 1935 et 1936).

Un tacot qui à ses heures de gloire comptait jusqu'à 7 voire 9 wagons, dont un fourgon postal, des wagons à bestiaux, bois et diverses marchandises (produits extraits de la mine le long de la voie) et voyageurs avec une floraison d'arrêts et de petites gares dont certaines subsistent encore (Vaumignon - actuellement un café -, Anost - aujourd'hui une boucherie -...).

En effet, jadis, il était d'usage pour les utilisateurs de faire, par un simple signe le long du trajet, stopper la locomotive pour bénéficier de ce moyen de transport révolutionnaire. En revanche, côté détracteurs, nombre d'accidents de charrettes ou de bêtes fauchées par «le dragon de fer», ont déclenché plus d'une polémique sur les bienfaits du modernisme en Morvan - les gens à l'époque n'étant que peu prudents face aux réalités et dangers de tout progrès technique. Car, ce fut là la clef d'un développement conséquent pour la région.

Avec trois locomotives en service sur la ligne, le tacot arpentait les paysages d'Autun à Château-Chinon avec la remontée épique dans le Morvan où à bien des occasions surtout en période d'hiver, les voyageurs descendaient du train pour le pousser, évitant ainsi à la machine de patiner sur les rails. Avec une vitesse moyenne de 20 km/h, on était plus sûr de l'heure d'arrivée à Autun que celle du retour sur Château-Chinon. Malgré tout, compte tenu des lignes Dijon - Nevers en passant par Étang et celle d'Avallon - Digoin, en passant par Autun, cette troisième ligne a permis à moult gens de réduire l'éloignement avec la «ville».

De petites gares en arrêts, qui permettaient même si le tacot ne desservait pas autant de villages souhaités, des points de jonctions des bourgs aux alentours d'Autun, La Comaille, la Celle, la Petite-Verrière, Anost (Vaumingon), Athey-Corcelles, Arleuf, le Châtelet et Château-Chinon. Une ligne de 52 km dont il ne subsiste plus aucun rail et ce, après le passage des Allemands lors de la seconde guerre mondiale.

De largeur d'un mètre, c'est ce que l'on appelait dans le jargon, une petite voie. Tacot, nom tiré de l'argot - qui veut dire celui qui cogne - ou bien tortillard, aura eu tout de même de beaux jours et quelques belles performances à son actif avant d'être détrôné par le règne de l'automobile. On peut lui reconnaître au plus fort de son état, des mois comptant entre 1 000 et 1 500 tonnes de marchandises avec un 25 000 tonnes en 1915. Il aura même connu outre une St-Ladre exceptionnelle en 1906, une jolie moyenne de 85 000 voyageurs sur l'année 1905.

Aujourd'hui seules demeurent quelques gares (bâtiment de voyageurs auquel était accolée une halle de marchandises), témoins d'une époque faste où voyager restait encore une aventure à dimension humaine. Une dimension ce midi que tenteront de redonner dans un autre registre lors de cet «éductour», la CCA et le Pays face aux professionnels du tourisme à travers un itinéraire de découverte de 7 voire 14 km le long de la voie enfin réhabilitée en chemin de randonnée.

L'article est en téléchargement ici (PDF, 54 Ko).

"Après-Kyoto" : pas d'accord UE-Asie sur les gaz à effet de serre


HAMBOURG (AFP) - 29/05/2007 17h02

Le Forum UE-Asie (ASEM), réuni mardi à Hambourg (nord de l'Allemagne), a échoué à adopter des obligations communes aux deux zones concernant la réduction des gaz à effet de serre après 2012, la Chine affirmant ne pouvoir faire autant d'efforts que les pays occidentaux.

"Nous pensons que, pour ce qui est de la lutte contre le changement climatique, nous devrions avoir un but commun mais des responsabilités différentes", a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois Yang Jiechi à la conférence de presse finale du sommet des 43 pays de l'ASEM.

"Le monde développé devrait en faire davantage, mais la Chine fera de son mieux", a-t-il ajouté.

A ses côtés, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, présidant la rencontre, a reconnu que les 27 pays de l'UE et les 16 pays asiatiques n'avaient pas réussi à trouver d'accord pour la période qui commence à l'expiration du protocole de Kyoto, soit 2012.

"Il y a eu des désaccords pour trouver des objectifs contraignants", a déclaré M. Steinmeier.

Il a toutefois plaidé pour que les négociations sur les réductions des gaz à effet de serre qui devront être prévues dans le traité succédant au Protocole de Kyoto en 2012 soient bouclées d'"ici à 2009". Le lancement officiel de ces négociations sera lancé en décembre prochain à Bali.

La Chine (qui sera à l'horizon 2015 l'un des principaux producteurs de gaz à effet de serre au monde) et l'Inde sont invitées au sommet des pays les plus industrialisés (G8) du 6 au 8 juin à Heiligendamm (nord-est de l'Allemagne), où la lutte contre le réchauffement climatique sera l'un des principaux sujets de débat.

Or, les négociations entre les pays du G8 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada, Russie) en vue d'une déclaration commune sur le réchauffement climatique se heurtent à l'opposition de Washington, qui refuse des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Entré en vigueur en 2005, le protocole de Kyoto prévoit une réduction des gaz à effet de serre, principaux responsables du réchauffement climatique. Mais les Etats-Unis, responsables d'un tiers des émissions, de même que la Chine, ont refusé de ratifier ce protocole.

Dans un tout autre domaine, le Forum Asie-UE a formellement demandé à l'Iran de cesser ses activités d'enrichissement d'uranium et de choisir la négociation pour trouver une issue à la crise sur le dossier nucléaire.

"La réunion (des représentants diplomatiques des 27 pays de l'UE et de 16 pays asiatiques) enjoint l'Iran de respecter les revendications de la résolution 1747 (des Nations unies) et de suspendre ses activités relatives à l'enrichissement" d'uranium, ont-il déclaré dans un communiqué.

Le Forum de l'ASEM (Asia-Europe Meeting) "exprime sa grande préoccupation et sa déception" au sujet du rapport de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) publié le 23 mai. Celui-ci déplore que Téhéran continue à défier l'ONU en poursuivant l'enrichissement de l'uranium et gêne l'activité de ses inspecteurs sur place.

Les 16 États asiatiques membres de l'ASEM sont la Birmanie, Brunei, le Cambodge, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Japon, le Laos, la Malaisie, le Mongolie, le Pakistan, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.

Hausse alarmante des émissions de CO2 dans le monde

WASHINGTON (AFP) - 21/05/2007 21h06

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de serre, ont augmenté dans le monde de manière alarmante entre 2000 et 2004, à un rythme trois fois supérieur à celui des années 1990, selon une étude scientifique américaine publiée lundi.

Lire la suite »

L'océan Austral éponge de moins en moins le CO2 atmosphérique

LE MONDE | 18.05.07 | 16h52 • Mis à jour le 18.05.07 | 16h52

C'est une des principales incertitudes des climatologues. Comment le réchauffement va-t-il influer sur la capacité de la biosphère et des océans à absorber le dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique ? Une équipe internationale de chercheurs apporte, vendredi 18 mai dans la revue Science, des éléments de réponse peu rassurants à cette question.

Lire la suite »

Une série d'articles sur le développement durable par des collègiens

logo CLEMI"Le Clemi (Centre de Liaison de l’Enseignement et des Moyens d’Information),service du Ministère de l'éducation nationale, forme les élèves à l'analyse critique des médias, favorise leurs productions journalistiques, contribue ainsi à leur éducation à la citoyenneté." Site du CLEMI DIJON

C'est dans ce cadre que les collégiens de la Châtaigneraie à Autun ont monté un partenariat avec le Journal de Saône et Loire. Le résultat est une série d'articles parus dans le JSL d'aujourd'hui : l'action de la communauté de communes, les associations comme la maison du dédé et Autun Morvan Ecologie, et les actions à mener, comme le tri des déchets ou les transports en commun.

Lire la suite »

Le nucléaire, une énergie verte ?

Libération - 14 mai 2007 : "Le nucléaire ne nous sauvera pas du réchauffement" Par Alexandra SCHWARTZBROD

L'atome peut-il être écolo? Tous les lundis, un expert décrypte une question d'actualité. Aujourd'hui, l'économiste Benjamin Dessus.

Dans la guerre planétaire lancée contre le réchauffement, le nucléaire est présenté comme l'arme idéale puisqu'il ne produit pas de gaz à effet de serre. Dans certains discours, du G8 à l'UE, on n'hésite pas à le classer parmi les énergies «renouvelables». Un expert reconnu, Benjamin Dessus, livre ici son opinion.

Lire l'article ci-dessous.

Pour voir une de ces conférences (diaporama et vidéo !) sur "les utopies technologiques et leurs limites", cliquez ici. Il s'agit d'un débat sur le thème "Energie et Cimat" avec d'autres personnalités en septembre 2005 à Paris.

Lire la suite »

- page 3 de 6 -