Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

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Lundi, 8 octobre 2007

Ils me soutiennent : Alterre Bourgogne

L’Agence régionale pour l'environnement et le développement soutenable en Bourgogne est une association loi de 1901 qui compte près de 80 membres, personnes morales, regroupés en quatre collèges : collectivités territoriales, associations, établissements publics et membres associés.

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Le courrier de soutien d'Alterre est en téléchargement ici (JPEG, 490 Ko).

L’agence a pour ambition de mobiliser tous les Bourguignons autour des grands enjeux environnementaux, pour inventer les chemins d’un développement soutenable. Elle le fait en lien étroit avec les acteurs de terrain ; elle propose et apporte pour cela son appui aux collectivités, aux associations et aux acteurs socio-économiques.

L’agence se donne pour objectifs d’informer, de susciter des initiatives, de les accompagner et de les faciliter. Elle fait connaître ces initiatives, pour donner à d’autres l’envie et les moyens d’agir à leur tour. Elle propage la culture d’un développement soutenable. Lieu de partage et d’échanges, elle mutualise les informations et les réflexions, les retours d’expériences, les savoir-faire et les outils. Elle met ainsi à la disposition de tous des ressources partagées pour l’environnement et le développement soutenable en Bourgogne.



Son soutien :



Contact :
Agence régionale pour l'environnement et le développement soutenable en Bourgogne
9 Boulevard Rembrandt 21000 Dijon. Tél : 03.80.68.44.30. Fax : 03.80.68.44.31. Mél : contactATalterre-bourgogne.org. Web : http://alterre-bourgogne.org/

mercredi, 12 septembre 2007

Quelques nouvelles

Mon 11 septembre à moi a été une journée bien remplis... Je me suis couché avec le sourire.



Je suis passés une nouvelle fois devant le jury de la Bourse à l'initiative, dans une très bonne ambiance.

  • J'ai présenté les partenariats en cours de discussion avec les médias locaux : Journal de Saône et Loire et France Bleu Bourgogne. Je pense envoyé d'ici lundi au plus tard l'article test pour le JSL et il me faudra ensuite attendre leur réponse. J'ai écrits au directeur de FBB et j'attends leur réponse.
  • Grâce à Maman, j'ai rencontré Christophe Miguet, Brigitte Fourriot et Sabrina Lecanelié. Ils ont des classes de secondes à Autun et au Creusot et nous allons travaillé ensemble. Je vais présenter mon projets aux élèves d'ici décembre. Il y a Frédéric Verscheure aussi, avec sa classe de CM1 à Chalon sur Saône, et sa collègue avec les CM2, qui me suivra à la fin de mon parcours.
  • L'association de soutien "Notre avenir, notre climat" a été créée en juin à Autun, son siège est chez mes parents à Auxy. Elle est présidée par Christophe Luret.
  • J'ai pu aussi présenter les derniers partenariats avec Energie-Cités, le Parc Naturel Régional du Morvan et Aventure du Bout du Monde.
  • J'ai expliqué le dossier que j'ai déposé à la Région Bourgogne, pour répondre à l'appel à projet "Solidarité Internationale et coopération".
  • J'ai terminé en précisant que la Bourse à l'initiative me permettrait de monter mon dossier pour le Défi Jeunes de la DDJS 71.



J'attends des informations sur la suite de mon dossier à la Région. Il a déjà du être étudié.

Suite à l'envoi de mon dossier de présentation à France Bleu Bourgogne à 11 h, Denis Guey, le rédacteur en chef, m'a envoyé un mail à 15 h 15 pour me proposer une interview ce mercredi matin de 8 h 20 à 8 h 26. Rapide, rapide... J'espère avoir une copie de l'émission pour m'écouter.

Le 11 septembre, c'est aussi le dessin d'olivox. Un grand merci au dessinateur ! J'ai fait un texte à diffuser sur les listes de diffusion, en ajoutant son dessin.


Ma p'tite soeur à eu son premier entretien d'embauche le 11 septembre également, et en allemand qui plus est ! Et bien ça marche, elle va avoir son premier poste de l'autre côté du Rhin, en hydrogéologie. Elle est douée quand même...

mardi, 11 septembre 2007

Interview sur France Bleu Bourgogne

La rédaction de France Bleu Bourgogne m'interview demain matin à 8 h 20 dans l'émission "L'invité du jour" !

La fréquence de France Bleu Bourgogne : 98,3 FM. Son site : http://www.radiofrance.fr/sites/bleu-bourgogne/sommaire

vendredi, 31 août 2007

Demande de financement à la Région Bourgogne et dernières informations.

Il ne me reste pas beaucoup de courage ce soir pour faire un long billet.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez regarder ici (PDF, 284 Ko) le dossier que je viens d'envoyer à la Région Bourgogne. Il manque les pièces administratives, mais on est encore en août, et pas mal de mes interlocuteurs sont en congés. Moi aussi d'ailleurs, puisque j'avais posé cette semaine pour faire avancer le projet...

J'avais fait un début de parcours sur google maps, vous pouvez aller le voir ici. Ce n'est pas encore la version définitive. Le problème principal est que je pars en janvier, en plein hiver en Europe, et que j'arrive en été en Asie, en pleine mousson... Il faut que je bosse encore l'itinéraire, ou que je rajoute 3 mois de voyage pour être à la bonne période en Inde.

energie cites

Energie Cités m'a envoyé une convention de partenariat, à lire ici (PDF, 520 Ko). Je suis très content, car cette association des villes européennes est engagée dans la lutte contre le changement climatique. Elle montre aussi que des projets européens peuvent se faire à l'échelle locale, et qu'ils sont souvent plus efficace que les projets étatiques. Il faudrait croiser ça avec les théories anarchistes pour voir si ça ce tiens...



Entre nous, il est pas mal ce dossier pour la région : 26 pages bien aérées et avec pleins d'infos sur l'organisation du projet comme vous n'en avez jamais lues. Allez, il est ici.

mercredi, 4 juillet 2007

Il me soutient : Yves RICHARD

Monsieur Yves RICHARD est enseignant-chercheur du Centre de Recherches de Climatologie, UMR 5210 CNRS/université de Bourgogne. Plusieurs travaux de recherches développés au sein du laboratoire traitent du changement climatique et de ses impacts. Ils portent sur l'Afrique du Sud, l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique orientale et la Bourgogne.

Son courrier de soutien est en téléchargement ici (PDF, 86 Ko).

logo CRC dijon

Il avait été mon tuteur en maitrise de géographie, lorsque j'ai fait mon mémoire sur la pollution atmosphérique en Bourgogne. J'ai travaillé il y a quelques semaines avec lui pour accueillir les étudiants de Dijon en licence de géographie : voir ce billet.

Vous pouvez voir ses documents de recherche sur sa page ainsi que ses documents de cours.

Son soutien : Soutien scientifique au projet en répondant à mes sollicitations lorsqu'il s'agit de parfaire ou de préciser mes connaissances sur le changement climatique et ses mécanismes.

Contact : Centre de Recherches de Climatologie. Faculté des Sciences Gabriel. Université de Bourgogne 21000 Dijon. FRANCE. yrichard AT u-bourgogne.fr. Tél : 03 80 39 38 22. http://www.u-bourgogne.fr/climatologie/

jeudi, 14 juin 2007

Le changement climatique en Bourgogne

La gazette de cote d'or sort aujourd'hui un article sur le changement climatique en Bourgogne. C'est un sujet à la mode, après un article du même genre dans le dernier Bourgogne magazine.

Morceaux choisis :

Coup de chaud sur la Bourgogne

L'article complet sur le site de la gazette de cote d'or.

Canicule l’été et douceur l’hiver



En France, les projections pour la fin du XXIe siècle font apparaître clairement des étés plus chauds de l’ordre de + 4°C, et une forte diminution des précipitations sur les régions méditerranéennes. D’où un risque de sécheresses estivales important dans le sud. Des hivers plus doux (+ 2°C) et une augmentation des précipitations sur toutes les régions notamment l’Ouest de la France.

Quant au climat qui régnera en Bourgogne à l’orée du XXIe siècle difficile de le dire avec certitude du fait de son hétérogénéité climatique : « La Bourgogne traversée par le couloir Rhône-Saône, explicite Denis Thévenin, délégué départemental Météo France pour la Côte-d’Or, est un cas particulier où il n’y pas d’unité climatique. On a, au contraire, une multitude d’influences : continentale, océanique, méditerranéenne et montagnarde pour la partie Morvan. »

Mais comme le reste de la planète, la Bourgogne n’échappe pas au réchauffement en cours. La température moyenne annuelle a augmenté de 0,8°C au cours du XXe siècle. Plutôt qu’une augmentation des valeurs maximales, cette hausse de la température moyenne est imputable à une augmentation des minima. Autre fait marquant, le radoucissement des hivers. Météo France enregistre une baisse de 30 % des séquences de cinq jours consécutifs avec des températures minimales inférieures à 5°C entre le début et la fin du siècle. Les températures maximales n’ont pas évolué de manière significative. Cependant, parmi les vingt années les plus chaudes entre 1883 et 2004, huit sont postérieures à 1990.

Les précipitations ont augmenté de 20 % l’hiver tandis qu’elles chutent de 10 % l’été. Depuis 1950, on note une fréquence accrue des épisodes de fortes pluies. Des tendances qui devraient se poursuivre tout au long du XXIe siècle avec une hausse des températures estivales à hauteur de 5 à 6°C et de 2°C pour celles de l’hiver et des précipitations en fort accroissement lors de cette même saison.

Un réchauffement perceptible dans la nature



D’ores et déjà les indices d’un réchauffement sur la nature bourguignonne sont indéniables.A l’image de la forêt qui connaît de forts dérèglements parmi les peuplements de résineux et, dans une moindre mesure, des feuillus.

Paradoxalement, le réchauffement a une conséquence positive puisque l’augmentation des teneurs en dioxyde de carbone contribue à l’accroissement de la productivité forestière. En Bourgogne, celle-ci a augmenté à un rythme annuel de 1,8 % entre 1980 et 1990.

Mais à moyen terme la balance du réchauffement risque fort d’être négative pour la forêt. Comme en convient Roland Susse, président des experts forestiers bourguignons, : « On commence à enregistrer des mortalités importantes de l’épicéa, de l’albies grandis et plus faiblement du douglas, du hêtre sur les plateaux calcaires et du chêne pédonculé. C’est la conséquence de la canicule de l’été 2003 à laquelle s’est ajouté un mois de juillet 2006 chaud qui a affaibli la résistance des arbres. Depuis, le nombre de parasites est en explosion. »

Dans la vigne, les changements climatiques se font également sentir. Depuis 1970, la date de floraison s’est avancée de 12 jours en Côte-d’Or et la date des vendanges de 23 jours.

Autre indice du réchauffement, les oiseaux – très sensibles aux évolutions climatiques – qui, grâce à leurs déplacements, réagissent rapidement à des modifications de leur milieu. Des espèces migratrices reviennent plus tôt dans l’année, d’autres propres au bassin méditerranéen font leur apparition sur les contours de la Bourgogne. Autant de symptômes concordants du réchauffement et qui commence à modeler de nouvelles conditions d’existence pour les êtres vivants.

« Il convient de rester très vigilant »



Jean-Pierre Besancenot, directeur de recherches au CNRS et responsable du laboratoire Climat et Santé à la faculté de médecine de Dijon, fait le point sur les risques sanitaires dus au réchauffement climatique.

La Gazette : Y a-t-il des risques plus réels de maladies infectieuses liées au réchauffement climatique dans l’Hexagone ?

Oui avec la maladie de Lyme transmise à l’homme par les tiques. Il suffit d’un été chaud pour que le nombre de cas augmente, surtout dans les régions où la forêt est importante. Là, il y a un risque non négligeable.

Un cas plus préoccupant est le moustique Aedes Albopictus. C’est le moustique vecteur du chikunguya qui a sévi à La Réunion en 2006. Originaire d’Extrême-Orient, il est également présent en France. Il a pu être éradiqué en Haute-Vienne et en Picardie mais il reste implanté sur la Côte-d’Azur notamment à Nice et Menton.

Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu en France de maladie associée à ce moustique. En revanche, en labo, on constate qu’il peut être porteur de virus tels que le chikunguya, la fièvre jaune et la dengue. En théorie le danger est donc réel, mais en pratique, à l’état naturel, on n’a jamais prélevé de cas infecté.

En conclusion, il convient de rester très vigilant, car une fois installé il est très difficile d’éradiquer ce moustique. Le réchauffement climatique a également un effet sur les allergies au pollen. Les plantes méditerranéennes se déplacent vers le Nord. La période de pollinisation est de plus en plus précoce et longue. On observe déjà ce phénomène avec l’allergie au pollen de bouleau.

Mis à part les pathologies liées aux insectes, quels sont les autres dangers dus à un réchauffement des températures ?

Dans nos régions développées, avec des systèmes de santé performants, le plus gros risque est l’effet direct du réchauffement et non les maladies infectieuses.

Certes, en hiver, ce réchauffement sera bénéfique avec un recul des maladies respiratoires et cardiaques. Mais à l’inverse, l’été, comme l’a montré la canicule de 2003 avec 15 000 morts, la surmortalité sera importante. On prévoit pour la deuxième moitié du XXIe siècle des étés caniculaires comme celui de 2003 tous les deux ans.

On risque donc d’avoir en période estivale des hécatombes, d’autant plus que le nombre de personnes âgées va augmenter. Si l’on prend les prévisions démographiques les plus basses, on aura en 2050 4 fois plus de personnes de plus de 85 ans. Ce qui signifie qu’un été comparable à celui de 2003 pourrait, si l'on ne faisait rien, entraîner quelque 60 000 décès !

A partir de quel seuil de température y a-t-il surmortalité ?

Pour la région de Dijon, on estime qu’à partir de 19°C la nuit et 34°C le jour il y a un risque de surmortalité. A condition que ces deux seuils soient dépassés. Ils varient d’une région à une autre car l’organisme s’habitue à son milieu.

Les températures nocturnes jouent un grand rôle. Quand l’organisme n’arrive plus à récupérer la nuit, il ne supporte plus les températures élevées de la journée. Et tous les modèles prévoient une hausse plus forte des températures la nuit que la journée.