Je dirige le stage de Marie, en licence professionnel de tourisme à Dignes les Bains.
Pour clore son stage, elle a organisé samedi dernier un éductour, une ballade réservée aux professionels du tourisme (Office de tourisme d'Autun et de l'Autunois, Pays de l'Autunois Morvan, Communauté de Communes de l'Autunois, Mairie d'Anost) et aux associations locales (Autun Morvan Ecologie, association sportive La Vaillante, les Amis du Passé du Plateau d'Antully, les amis de la chapelle de Velée...). Les commentaires étaient réalisés par Rob URIE de l'association Guides en Morvan.
Un projet de voie verte permet de développer un tourisme durable :
- il est destinée à la fois aux excurtionnistes locaux ou aux touristes venant de l'extérieur, quelque soit leur revenus, et favorise la mixité sociale,
- il valorise le patrimoine naturel et culturel local et encourage sa préservation,
- les déplacements sur la voie verte sont réalisés sans véhicules à moteur,
- des matériaux perméables peuvent être utilisés pour réaliser une couche de roulement, tout en évitant le ruissellement en cas d'orages,
- les activités économiques sont dynamisées.
Cette partie du trajet est également réalisée à l'intérieur du Parc Naturel Régional du Morvan.
L'article paru dans le Journal de Saone et Loire est en téléchargement ici (PDF, 90 Ko).
Marie et moi avons réalisé une série de photos durant la matinée.
La fontaine Sainte Claire était un lieu de pélerinage. Elle aurait la faculté de soigner les yeux et de développer la fertilité.
La chapelle de Velée a été décoré d'une fresque au style bizantin par un moine de l'Abbaye de la Pierre qui vire en 1967. Une association s'occupe de l'entretien et une messe est célébré tous les ans le premier diamnche de mai. Le tacot passait juste derriere. Le ballast encore en place draine l'eau allant à la fontaine Sainte Claire et pose des problémes d'infiltrations.
3 carrières ont fonctionné à tour de rôle le long de la voie du tacot. Celle-ci servait à fabriquer des pavés, grâce à une couche de granit aux cristaux particulièrement fin. Jusqu'à 10 ouvriers ont travaillé ici. Un peu plus loin, on aperçoit encore les murs de la cabane qui servait de cantine. Une famille habitait en permanence ici pour la cuisine et l'entretien de la voie.
Les rails du tacot avaient 1 mètres d'écartement, mais les wagons pour les passagers faisaient 4 mètres de large. En tendant la main, on pouvait toucher les parois en passant.
Rob Urie, de l'association Guides en Morvan, nous a fournit les indications sur l'histoire du Tacot. Jacqueline, habitante d'Anost, a également effectué beaucoup de recherches sur l'histoire et les traditions liés au tacot. M. Sauget, des amis de la chapelle de Velée était présent également.
L'éductour emprunte une partie de "la randonnée du tacot", un parcours de découverte de 14 km autour de l'ancienne voie du tacot. On découvre encore des goujons qui ont servi pour maintenir les rails sur les traverses. Des rails ont été récupéré durant la deuxième guerre mondiale par les riverains et sont encore visible dans les villages alentours.
Rencontre durant le parcours.
A la fin de l'éductour, une présentation du projet a été faite par les élus. Un des participants a remis en état la plaque de l'arrêt du tacot aux Blandins, dans la Nièvre. Tous les produits pour le verre de l'amitié sont issus du commerce équitable.
Un questionnaire a été diffusé aux participants pour recueillir leurs remarques et évaluer le parcours proposé.