Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

L'association n° 711003897, "Notre avenir, notre climat" est créée !



Les membres du bureau et moi-même sommes très heureux de vous annoncer la création de l'association "Notre avenir, notre climat", née le 18 juin 2007 à la sous-préfecture d'Autun.

loi1901 Le Journal Officiel de 1901.

L’objet de l’Association est le suivant : « œuvrer pour le développement durable, la solidarité internationale et la francophonie. Cet objet sera réalisé en menant des actions de sensibilisation et en mettant en œuvre ou en accompagnant des partenariats entre les acteurs du développement durable. L’association traitera notamment, mais pas uniquement, le développement durable sous l’angle du changement climatique. » Télécharger les statuts (PDF, 30 Ko).


L'annonce de la création est aussi dans ce billet. Christophe Luret est le président et Karim Belboukhari le trésorier. Leur maitrise de plusieurs langues est une richesse supplémentaire pour l'association.

orchestre Christophe est professeur de musique et il a déjà parcouru de nombreux pays européens pour écouter les concerts de ses musiciens favoris.

pain Karim est animateur, après avoir fait une bifurcation vers le tourisme. Il est aussi trésorier de l'association "savoir faire et faire savoir", une association autour du pain bio & local qui emploie un salarié comme boulanger à temps partiel.

La déclaration au Journal Officiel est en cours. Vous pourrez nous retrouvez d'ici quelques semaines à cette adresse : http://www.journal-officiel.gouv.fr/association/
La création d'un compte va suivre, au crédit coopératif j'espère.

Sachez que dès maintenant, l'association peut fournir un reçu de dons aux oeuvres : Les dons au profit des organismes d'utilité publique et assimilés et des organismes d'intérêt général et assimilés ouvrent droit à une réduction d'impôt égale à 66% des versements pris en compte dans la limite de 20% du revenu imposable.

L'organisme d'intérêt général est définis comme suit :

  • L’organisme ne doit pas exercer son activité au profit d’un groupe restreint de personnes;
  • l'organisme doit avoir une gestion désintéressée;
  • L’organisme doit exercer une activité non lucrative.



Il y a toutes les informations pour les associations su ce site dont l'adresse nous a été communiqué par la préfecture : http://perso.numericable.fr/assoc1901/

Et un p'tit concours, un !

Entre le boulot et la préparation du voyage, je suis en train de préparer mon oral pour le concours d'ingénieur territorial de la fonction publique territorial. J'avais du temps de libre, ça tombe bien...

J'ai passé 6 jours complets en 2 semaines pour préparer cet oral, à Strasbourg et à Besançon, sans oublier la lecture de nombreuses Gazette des communes et Techni-Cités. Heureusement, j'étais accompagné d'une joyeuse équipe : David, dit "cheval fou" et Florant, de la Haute Saône, Eric (plus rapide tu meurs... Il a aussi eu le temps de se marrrier pendant la préparation de son oral, félicitations) de Belfort, et Didier de Besançon, qui révise autant que nous tous réunis.

Merci aussi à JC, notre coach-formateur. Sans lui le concours serait beaucoup plus difficile, et l'ambiance bien moins bonne. Ces préparations sont tellement utile qu'on se demande comment on pourrait s'en passer, ce qui n'était pas mon avis en début de préparation, je l'avoue.

J'en avais profité pour créer une liste de diffusion pour faciliter la préparation au concours en décembre 2006. Elle compte aujourd'hui 44 mails inscrits et 100 mails échangés en mai et juin 2007 ! Il y a aussi une liste de sites et de blogs pour approfondir la préparation, et une série de documents en téléchargement : http://fr.groups.yahoo.com/group/ingebzak/

Merci à Vico pour les photos lors du repas à Strasbourg ce samedi à la cave profonde (ça ne s'invente pas...).

gorgesprofondes2 David à gauche puis Florant au centre.

vico Vico à droite (cache pas ton alliance !).

gorgesprofondes1 Didier à gauche, puis Franck de Strasbourg et moi-même.

Chine: forte hausse de la croissance de la production industrielle en mai

extrait du site http://www.chine-informations.com

La croissance de la production industrielle en Chine a atteint 18,1% sur un an en mai, ainsi que sur les cinq premiers mois de l'année, témoignant d'une économie fonctionnant toujours à plein régime, a annoncé jeudi Bureau national des statistiques.

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Le changement climatique en Bourgogne

La gazette de cote d'or sort aujourd'hui un article sur le changement climatique en Bourgogne. C'est un sujet à la mode, après un article du même genre dans le dernier Bourgogne magazine.

Morceaux choisis :

Coup de chaud sur la Bourgogne

L'article complet sur le site de la gazette de cote d'or.

Canicule l’été et douceur l’hiver



En France, les projections pour la fin du XXIe siècle font apparaître clairement des étés plus chauds de l’ordre de + 4°C, et une forte diminution des précipitations sur les régions méditerranéennes. D’où un risque de sécheresses estivales important dans le sud. Des hivers plus doux (+ 2°C) et une augmentation des précipitations sur toutes les régions notamment l’Ouest de la France.

Quant au climat qui régnera en Bourgogne à l’orée du XXIe siècle difficile de le dire avec certitude du fait de son hétérogénéité climatique : « La Bourgogne traversée par le couloir Rhône-Saône, explicite Denis Thévenin, délégué départemental Météo France pour la Côte-d’Or, est un cas particulier où il n’y pas d’unité climatique. On a, au contraire, une multitude d’influences : continentale, océanique, méditerranéenne et montagnarde pour la partie Morvan. »

Mais comme le reste de la planète, la Bourgogne n’échappe pas au réchauffement en cours. La température moyenne annuelle a augmenté de 0,8°C au cours du XXe siècle. Plutôt qu’une augmentation des valeurs maximales, cette hausse de la température moyenne est imputable à une augmentation des minima. Autre fait marquant, le radoucissement des hivers. Météo France enregistre une baisse de 30 % des séquences de cinq jours consécutifs avec des températures minimales inférieures à 5°C entre le début et la fin du siècle. Les températures maximales n’ont pas évolué de manière significative. Cependant, parmi les vingt années les plus chaudes entre 1883 et 2004, huit sont postérieures à 1990.

Les précipitations ont augmenté de 20 % l’hiver tandis qu’elles chutent de 10 % l’été. Depuis 1950, on note une fréquence accrue des épisodes de fortes pluies. Des tendances qui devraient se poursuivre tout au long du XXIe siècle avec une hausse des températures estivales à hauteur de 5 à 6°C et de 2°C pour celles de l’hiver et des précipitations en fort accroissement lors de cette même saison.

Un réchauffement perceptible dans la nature



D’ores et déjà les indices d’un réchauffement sur la nature bourguignonne sont indéniables.A l’image de la forêt qui connaît de forts dérèglements parmi les peuplements de résineux et, dans une moindre mesure, des feuillus.

Paradoxalement, le réchauffement a une conséquence positive puisque l’augmentation des teneurs en dioxyde de carbone contribue à l’accroissement de la productivité forestière. En Bourgogne, celle-ci a augmenté à un rythme annuel de 1,8 % entre 1980 et 1990.

Mais à moyen terme la balance du réchauffement risque fort d’être négative pour la forêt. Comme en convient Roland Susse, président des experts forestiers bourguignons, : « On commence à enregistrer des mortalités importantes de l’épicéa, de l’albies grandis et plus faiblement du douglas, du hêtre sur les plateaux calcaires et du chêne pédonculé. C’est la conséquence de la canicule de l’été 2003 à laquelle s’est ajouté un mois de juillet 2006 chaud qui a affaibli la résistance des arbres. Depuis, le nombre de parasites est en explosion. »

Dans la vigne, les changements climatiques se font également sentir. Depuis 1970, la date de floraison s’est avancée de 12 jours en Côte-d’Or et la date des vendanges de 23 jours.

Autre indice du réchauffement, les oiseaux – très sensibles aux évolutions climatiques – qui, grâce à leurs déplacements, réagissent rapidement à des modifications de leur milieu. Des espèces migratrices reviennent plus tôt dans l’année, d’autres propres au bassin méditerranéen font leur apparition sur les contours de la Bourgogne. Autant de symptômes concordants du réchauffement et qui commence à modeler de nouvelles conditions d’existence pour les êtres vivants.

« Il convient de rester très vigilant »



Jean-Pierre Besancenot, directeur de recherches au CNRS et responsable du laboratoire Climat et Santé à la faculté de médecine de Dijon, fait le point sur les risques sanitaires dus au réchauffement climatique.

La Gazette : Y a-t-il des risques plus réels de maladies infectieuses liées au réchauffement climatique dans l’Hexagone ?

Oui avec la maladie de Lyme transmise à l’homme par les tiques. Il suffit d’un été chaud pour que le nombre de cas augmente, surtout dans les régions où la forêt est importante. Là, il y a un risque non négligeable.

Un cas plus préoccupant est le moustique Aedes Albopictus. C’est le moustique vecteur du chikunguya qui a sévi à La Réunion en 2006. Originaire d’Extrême-Orient, il est également présent en France. Il a pu être éradiqué en Haute-Vienne et en Picardie mais il reste implanté sur la Côte-d’Azur notamment à Nice et Menton.

Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu en France de maladie associée à ce moustique. En revanche, en labo, on constate qu’il peut être porteur de virus tels que le chikunguya, la fièvre jaune et la dengue. En théorie le danger est donc réel, mais en pratique, à l’état naturel, on n’a jamais prélevé de cas infecté.

En conclusion, il convient de rester très vigilant, car une fois installé il est très difficile d’éradiquer ce moustique. Le réchauffement climatique a également un effet sur les allergies au pollen. Les plantes méditerranéennes se déplacent vers le Nord. La période de pollinisation est de plus en plus précoce et longue. On observe déjà ce phénomène avec l’allergie au pollen de bouleau.

Mis à part les pathologies liées aux insectes, quels sont les autres dangers dus à un réchauffement des températures ?

Dans nos régions développées, avec des systèmes de santé performants, le plus gros risque est l’effet direct du réchauffement et non les maladies infectieuses.

Certes, en hiver, ce réchauffement sera bénéfique avec un recul des maladies respiratoires et cardiaques. Mais à l’inverse, l’été, comme l’a montré la canicule de 2003 avec 15 000 morts, la surmortalité sera importante. On prévoit pour la deuxième moitié du XXIe siècle des étés caniculaires comme celui de 2003 tous les deux ans.

On risque donc d’avoir en période estivale des hécatombes, d’autant plus que le nombre de personnes âgées va augmenter. Si l’on prend les prévisions démographiques les plus basses, on aura en 2050 4 fois plus de personnes de plus de 85 ans. Ce qui signifie qu’un été comparable à celui de 2003 pourrait, si l'on ne faisait rien, entraîner quelque 60 000 décès !

A partir de quel seuil de température y a-t-il surmortalité ?

Pour la région de Dijon, on estime qu’à partir de 19°C la nuit et 34°C le jour il y a un risque de surmortalité. A condition que ces deux seuils soient dépassés. Ils varient d’une région à une autre car l’organisme s’habitue à son milieu.

Les températures nocturnes jouent un grand rôle. Quand l’organisme n’arrive plus à récupérer la nuit, il ne supporte plus les températures élevées de la journée. Et tous les modèles prévoient une hausse plus forte des températures la nuit que la journée.

Un projet de voie verte en Morvan

Je dirige le stage de Marie, en licence professionnel de tourisme à Dignes les Bains.
Pour clore son stage, elle a organisé samedi dernier un éductour, une ballade réservée aux professionels du tourisme (Office de tourisme d'Autun et de l'Autunois, Pays de l'Autunois Morvan, Communauté de Communes de l'Autunois, Mairie d'Anost) et aux associations locales (Autun Morvan Ecologie, association sportive La Vaillante, les Amis du Passé du Plateau d'Antully, les amis de la chapelle de Velée...). Les commentaires étaient réalisés par Rob URIE de l'association Guides en Morvan.

Un projet de voie verte permet de développer un tourisme durable :

  • il est destinée à la fois aux excurtionnistes locaux ou aux touristes venant de l'extérieur, quelque soit leur revenus, et favorise la mixité sociale,
  • il valorise le patrimoine naturel et culturel local et encourage sa préservation,
  • les déplacements sur la voie verte sont réalisés sans véhicules à moteur,
  • des matériaux perméables peuvent être utilisés pour réaliser une couche de roulement, tout en évitant le ruissellement en cas d'orages,
  • les activités économiques sont dynamisées.

Cette partie du trajet est également réalisée à l'intérieur du Parc Naturel Régional du Morvan.

L'article paru dans le Journal de Saone et Loire est en téléchargement ici (PDF, 90 Ko).

Marie et moi avons réalisé une série de photos durant la matinée.

fontaine St Claire La fontaine Sainte Claire était un lieu de pélerinage. Elle aurait la faculté de soigner les yeux et de développer la fertilité.

Chapelle de Velée La chapelle de Velée a été décoré d'une fresque au style bizantin par un moine de l'Abbaye de la Pierre qui vire en 1967. Une association s'occupe de l'entretien et une messe est célébré tous les ans le premier diamnche de mai. Le tacot passait juste derriere. Le ballast encore en place draine l'eau allant à la fontaine Sainte Claire et pose des problémes d'infiltrations.

carrière de pavé 3 carrières ont fonctionné à tour de rôle le long de la voie du tacot. Celle-ci servait à fabriquer des pavés, grâce à une couche de granit aux cristaux particulièrement fin. Jusqu'à 10 ouvriers ont travaillé ici. Un peu plus loin, on aperçoit encore les murs de la cabane qui servait de cantine. Une famille habitait en permanence ici pour la cuisine et l'entretien de la voie.
Les rails du tacot avaient 1 mètres d'écartement, mais les wagons pour les passagers faisaient 4 mètres de large. En tendant la main, on pouvait toucher les parois en passant.

commentaires Rob Urie, de l'association Guides en Morvan, nous a fournit les indications sur l'histoire du Tacot. Jacqueline, habitante d'Anost, a également effectué beaucoup de recherches sur l'histoire et les traditions liés au tacot. M. Sauget, des amis de la chapelle de Velée était présent également.

ballade L'éductour emprunte une partie de "la randonnée du tacot", un parcours de découverte de 14 km autour de l'ancienne voie du tacot. On découvre encore des goujons qui ont servi pour maintenir les rails sur les traverses. Des rails ont été récupéré durant la deuxième guerre mondiale par les riverains et sont encore visible dans les villages alentours.

l'âne et Rob Rencontre durant le parcours.

présentation du projet de voie verte A la fin de l'éductour, une présentation du projet a été faite par les élus. Un des participants a remis en état la plaque de l'arrêt du tacot aux Blandins, dans la Nièvre. Tous les produits pour le verre de l'amitié sont issus du commerce équitable.

questionnaire en fin d'éductour Un questionnaire a été diffusé aux participants pour recueillir leurs remarques et évaluer le parcours proposé.

Agriculture et climat

La FAO vient d’annoncer officiellement, lors de son dernier congrès, en début mai 2007, que l’Agriculture Biologique peut nourrir toute la planète !

Selon la FAO, non seulement l’Agriculture Biologique peut-elle nourrir la planète entière mais en plus sans impact sur l’environnement et en limitant considérablement la problématique du réchauffement climatique.

Un article à lire ici : http://www.infosdelaplanete.org/

Un voyage pour lutter contre le changement climatique ? Pourquoi ?

Au-delà du plaisir de voyager pour se découvrir et rencontrer l'Autre, je souhaite que mon voyage soit utile et participe (à son échelle) à la lutte contre le changement climatique.

Les images sont issues de ce site : http://www.theyliewedie.org/

Au préalable : un voyage sans avion.


L'exemplarité est la première méthode pour faire passer un message. "Faites ce que je dis, pas ce que je fais" est la pire des solutions. Bien sûr je pourrais partir à pied, ou à la limite à vélo, ça serait la solution la plus "décroissante". Mais je n'ai qu'un an pour réaliser mon voyage, et je souhaite parcourir plusieurs pays tout en ayant une série de rendez-vous. Je n'ai pas l'habitude de faire du vélo, et encore moins sur de grandes distances. Ces deux conditions à mon avis sont suffisantes pour préférez les transports en commun.

J'utiliserai donc les trains, les bus, les taxis, le stop, les moto, scooter, rickshaw, etc. Leurs émissions de gaz à effet de serre sont bien inférieures à celle de l'avion, même si les problèmes de pollution sont bien réels.

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1. Diffuser une information sur le changement climatique.


Je souhaite créer des partenariats avec des médias afin de diffuser régulièrement de l'information sur mon voyage. Mes premiers contacts sont : France Culture (groupe Radio France), le Journal de Saône et Loire (groupe EBRA), le Courrier de la baleine (les Amis de la Terre), le Maires de France (Association des Maires de France). Mon blog est aussi de la partie. J'ai donc en théorie la possibilité de diffuser de l'information sous formes sonores, écrites et visuelles (photographies), à la radio, dans la presse écrite, et sur le net.

Je souhaite que mon voyage attire le public tout d'abord sur une note exotique, avec un voyageur parcourant l'Europe et l'Asie pendant un an, pour ensuite leur faire entendre un message sur l'urgence d'agir contre le changement climatique.

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J'espère que je pourrai tenir une chronique régulière dans ces média pour "fidéliser" une partie de leur audience, et développer au fur et à mesure une prise de conscience sur l'impact du changement climatique dans le monde. Ce bouleversement est l'un des principaux enjeux pour notre planète dans les 10 prochaines années, et chacun peut y jouer un rôle : c'est plutôt motivant non ?

2. Présenter des exemples de réussites de lutte contre le changement climatique.


Une fois le premier niveau d'information diffusé : "le climat change", je veux présenter des exemples de luttes contre le changement climatique. Les solutions sont nombreuses, et les exemples aussi. Que ce soit dans les domaines de l'urbanisme, de l'habitat, de l'agriculture, de la sylviculture, de la production d'énergie, des transports, il y a une foule d'initiatives qui méritent d'être connues.

Chacun peut jouer son rôle : particulier, autorité locale, entreprises, associations... Dans son domaine de compétence, à la maison ou dans son activité, les opportunités d'agir son constamment présentes. En parcourant pendant un an plus d'une dizaine de pays, je souhaite montrer cette diversité et identifier les facteurs de réussites.

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Je pense qu'au delà de la diversité culturelle, face à un enjeu mondial, il y a des éléments communs qui peuvent être identifiés. Des actions entreprises à l'autre bout du monde peuvent servir de base à des actions en France.

En outre, je souhaite présenter avant ou après mon voyage un diaporama dans les locaux de mes partenaires. Directement en contact avec eux, il est plus facile d'expliquer ma démarche et mon voyage à l'ensemble de leurs employés. J'espère que ce sera aussi un moment pour eux pour présenter leurs propres actions afin de réduire leurs émission de gaz à effet de serre.

3. Initier des actions locales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.


En faisant témoigner directement les auteurs de ces initiatives, je souhaite créer un lien de proximité avec mon public pour qu'il est un sentiment d'identification : même métier, même structures, même problématique... Si une personne en France arrive à s'identifier à un des témoins du climat, il pourra plus facilement décider d'agir. C'est le troisième niveau d'engagement.

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Décider de diminuer l'utilisation de produits pétrolier dans une production agricole, construire des bâtiments bien isolés, développer les installations d'énergies renouvelables, planifier l'aménagement d'une ville en limitant son extension, organiser des moyens de transports alternatifs à la voiture individuelle... Tous ces exemples sont universels.

Le fait de savoir qu'ailleurs dans le monde, ces actions ont déjà été entreprises avec succès permet de s'affranchir de la réflexion "je suis le seul à le faire, ça ne sert à rien". Il y a un sentiment d'appartenance à un ensemble d'acteurs qui agissent ensemble pour diminuer globalement les émissions de gaz à effet de serre.

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Le relais avec mes partenaires futurs (j'espère : Réseau Action Climat, Association des Maires de France, Energie Cités, Région Bourgogne, Parc Naturel Régional du Morvan, association 4D, Ministère de l'écologie...) sera aussi un élément d'un travail en réseau, d'une entraide, de conseils, qui sont des facteurs de réussites pour des projets locaux. Mon projet est complémentaire a leurs activités.

4. Eduquer au développement durable.



Les enfants vivront dans un monde complètement différents du notre. Nous avons consommé et gaspillé les ressources naturelles comme si elles étaient gratuites et infinies. Ils devront payer les ressources restantes à leur juste prix et gérer le dérèglement climatique : bon courage.

L'éducation nationale facilite de plus en plus l'intégration de l'éducation au développement durable dans les projets éducatifs (BO 5 avril 2007). Les collectivités locales créent des programmes d'aides (programme Ecosffere d'Alterre Bourgogne, ou les agenda 21 pour les lycées avec la région Bourgogne) et font le lien entre associations et enseignants (programme d'EDD de l'agglomération dijonaise).

Je souhaite participer à ces projets et bénéficier du contact et du regard des enfants sur le changement climatique.

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L'ancienne voie du tacot pour renouer avec l'histoire

Ce matin la C.C.A organisait une présentation d'une randonnée sur l'ancienne voie du tacot à Anost. L'opération était préparée par Marie NICOLAO, stagiaire à la C.C.A. sur ce projet. Le journal de Saône et Loire à réalisé un premier article à ce sujet.

samedi 9 juin 2007 - Autun http://www.lejsl.com/actu/autun/20070609.JSA0308.html

Tourisme et Patrimoine en Morvan



rob et le tacotRob Urie qui, ce matin, animera cet éductour à Vaumignon, devant l'ancienne gare de garage des locomotives du tacot actuellement en gare bois d'Autun. Image de gauche : un système manuel d'aiguillage permettait de faire pivoter le plateau pour sortir ou mettre sur la ligne les locomotives

Inscrite au projet de la Voie Verte, la CCA et le Pays souhaitent aujourd'hui que le Morvan se réapproprie une page de son histoire. Elle fut en son temps une vraie révolution.

Inscrite dans les grandes lignes - tourisme et environnement - de l'Agenda XXI, l'ancienne et mythique voie de chemin de fer du Morvan - voie du tacot -, se retrouve aujourd'hui après des décennies «d'oubli», au cœur d'un vaste projet de réhabilitation et de développement du tourisme vert sur notre territoire avec le défi de la Voie Verte (Santenay - Château-Chinon). Une volonté de la Communauté de Communes de l'Autunois et du Pays afin de permettre aux Morvandiaux comme aux touristes de se réapproprier une page l'histoire d'un territoire en partant à la découverte de ce qui fut jadis une vraie révolution.

Une révolution en plein «boum» industriel qui malgré l'apport d'une bouffée d'air vitale pour le Massif et sa région, a pourtant connu ses détracteurs. Une occasion avec Rob Urie, guide et conférencier à Bibracte, de faire lumière sur cette formidable aventure du rail en Autunois-Morvan, une aventure qui ce matin sera présentée aux acteurs du territoire avec les collectivités territoriales en gare de Vaumignon. Ambiance...

Depuis Autun jusqu'à Château-Chinon, l'aventure commence d'abord en 1900, avec une ouverture à la circulation, un certain 28 août, d'Autun à Corcelles. Une portion de voie prolongée 4 ans plus tard, en 1904, encore un 28 août, de Corcelles à Chãteau-Chinon. Ainsi naissait le Tacot dans sa plus belle expression, une aubaine pour la région qui a permis de désenclaver tout un territoire par celle qui a enfin apporté un véritable confort à toute une population.

Car, jadis, les kilomètres à avaler à pieds entre autre, étaient monnaie courante pour rejoindre les gares les plus proches. Une ligne mythique qui a permis de transporter nos aïeux pendant plus de trois décennies - on parle d'un trafic de plus de 2 500 voyageurs, les jours de foires en Autunois (Saint-Ladre...). Un tacot qui sera remplacé par deux lignes de car en 1931 avec malgré tout, un trafic «voyageurs» maintenu jusqu'en 1932 pour les deux gares d'Anost et de celle de Fâchin. Quant à celui du trafic «marchandises», il cessera en 1934 (quatre trains seulement circulèrent en 1935 et 1936).

Un tacot qui à ses heures de gloire comptait jusqu'à 7 voire 9 wagons, dont un fourgon postal, des wagons à bestiaux, bois et diverses marchandises (produits extraits de la mine le long de la voie) et voyageurs avec une floraison d'arrêts et de petites gares dont certaines subsistent encore (Vaumignon - actuellement un café -, Anost - aujourd'hui une boucherie -...).

En effet, jadis, il était d'usage pour les utilisateurs de faire, par un simple signe le long du trajet, stopper la locomotive pour bénéficier de ce moyen de transport révolutionnaire. En revanche, côté détracteurs, nombre d'accidents de charrettes ou de bêtes fauchées par «le dragon de fer», ont déclenché plus d'une polémique sur les bienfaits du modernisme en Morvan - les gens à l'époque n'étant que peu prudents face aux réalités et dangers de tout progrès technique. Car, ce fut là la clef d'un développement conséquent pour la région.

Avec trois locomotives en service sur la ligne, le tacot arpentait les paysages d'Autun à Château-Chinon avec la remontée épique dans le Morvan où à bien des occasions surtout en période d'hiver, les voyageurs descendaient du train pour le pousser, évitant ainsi à la machine de patiner sur les rails. Avec une vitesse moyenne de 20 km/h, on était plus sûr de l'heure d'arrivée à Autun que celle du retour sur Château-Chinon. Malgré tout, compte tenu des lignes Dijon - Nevers en passant par Étang et celle d'Avallon - Digoin, en passant par Autun, cette troisième ligne a permis à moult gens de réduire l'éloignement avec la «ville».

De petites gares en arrêts, qui permettaient même si le tacot ne desservait pas autant de villages souhaités, des points de jonctions des bourgs aux alentours d'Autun, La Comaille, la Celle, la Petite-Verrière, Anost (Vaumingon), Athey-Corcelles, Arleuf, le Châtelet et Château-Chinon. Une ligne de 52 km dont il ne subsiste plus aucun rail et ce, après le passage des Allemands lors de la seconde guerre mondiale.

De largeur d'un mètre, c'est ce que l'on appelait dans le jargon, une petite voie. Tacot, nom tiré de l'argot - qui veut dire celui qui cogne - ou bien tortillard, aura eu tout de même de beaux jours et quelques belles performances à son actif avant d'être détrôné par le règne de l'automobile. On peut lui reconnaître au plus fort de son état, des mois comptant entre 1 000 et 1 500 tonnes de marchandises avec un 25 000 tonnes en 1915. Il aura même connu outre une St-Ladre exceptionnelle en 1906, une jolie moyenne de 85 000 voyageurs sur l'année 1905.

Aujourd'hui seules demeurent quelques gares (bâtiment de voyageurs auquel était accolée une halle de marchandises), témoins d'une époque faste où voyager restait encore une aventure à dimension humaine. Une dimension ce midi que tenteront de redonner dans un autre registre lors de cet «éductour», la CCA et le Pays face aux professionnels du tourisme à travers un itinéraire de découverte de 7 voire 14 km le long de la voie enfin réhabilitée en chemin de randonnée.

L'article est en téléchargement ici (PDF, 54 Ko).

Une association de soutien pour le projet de B. Kubiak

Un article paru dans le Journal de Saône et Loire sur la création de l'association : http://www.lejsl.com/actu/autun/20070606.JSA0045.html

Projet ÉCOLOGIQUE « Avenir Climat » : un an à travers l'Europe et l'Asie



L'Autunois Benoît Kubiak prépare activement son voyage d'une année autour du monde. Une association de soutien s'est créée pour l'accompagner dans ses derniers préparatifs.


christophe et moi juin 2007 Christophe Luret (à gauche) président de l'association et Benoît Kubiak (à droite). Son itinéraire dépend du thème : le changement climatique et son impact sur les sociétés humaines. Le voyage sera continu sur la surface du globe, le continent eurasien sera traversé d'Ouest en Est : France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Pologne, passage via l'Europe de l'Est ou l'Asie Centrale et la route de la soie, Iran, Pakistan, Inde, Népal, Bangladesh, passage via l'Asie du Sud-Est, Chine, Mongolie, Russie, passage via les pays baltiques, retour en France.

Vendredi 1er juin, avait lieu à Auxy chez des particuliers, l'assemblée générale constitutive de l'association de soutien «Avenir Climat» à Benoît Kubiak.

Ce jeune homme de 28 ans, habite Autun. Il a fait des études en géographie et développement durable avec un niveau Bac+5.

Depuis 5 ans, il travaille à la Communauté de Communes de l'Autunois comme chargé de mission développement durable. Actif dans le milieu associatif, il a été président de la Maison du développement durable en Autunois pendant un an et a déjà voyagé dans dix pays en Europe et en Asie.

L'assemblée générale avait pour but d'adopter les statuts et d'élire le président, Christophe Luret et le trésorier, Karim Belboukhari. Le but de l'association est de porter le projet de voyage d'étude et d'autres activités de Benoît Kubiak.

L'association veut «œuvrer pour le développement durable, la solidarité internationale et la francophonie». Cet objet sera réalisé en menant des actions de sensibilisation et en mettant en œuvre des partenariats entre les acteurs du développement durable. L'association traitera notamment du développement durable sous l'angle du changement climatique.

Pour Benoît, « cette association a plusieurs buts : avoir une base juridique pour monter les partenariats, pour obtenir des fonds publics, deuxièmement, adhérer et soutenir financièrement le projet, rassembler les personnes soutien dans une équipe. »

Le projet est motivé par un enjeu majeur de notre société : le changement climatique. La connaissance de la diversité culturelle des peuples et l'établissement d'autres relations que des relations commerciales sont d'autres priorités de l'association.

De décembre 2007 à décembre 2008, Benoît souhaite partir sac au dos avec l'objectif de traverser deux continents, sans discontinuité. Il parcourra plusieurs dizaines de milliers de kilomètres sans recourir à l'avion. Une chance de plus pour aller à la rencontre des gens, de découvrir une multitude de cultures et de modes de vie. Ce qui le démange : « savoir ce qui se passe de l'autre côté de la ligne d'horizon ».

Dans ce voyage à travers l'Europe et l'Asie, plusieurs médias vont être utilisés : un site web, une lettre d'information régulière, un diaporama pour servir de base à ses futures présentations au public.

Tout en étant à la recherche d'un partenariat avec la presse et créer un lien avec un programme d'éducation au développement durable dans des écoles. Autun Morvan Ecologie, effraie.org, Vitale Destafano et Claudine Jorgensen sont les partenaires de Benoît Kubiak.

La lutte contre le changement climatique



En 150 ans, les sociétés modernes ont utilisé une force énergétique inégalée pour se développer en extrayant du sous-sol le charbon et le pétrole enfouis il y a plus de 300 000 ans. Le résultat est une hausse moyenne du niveau de la mer de 17 cm et une augmentation de la température de près d'un degré au XXe siècle.

Les conséquences du réchauffement climatique peuvent être désastreuses si les écosystèmes ou les sociétés ne s'adaptent pas rapidement : la canicule de 2003 a tué 15 000 personnes en France et les Etats-Unis ont débloqué 12 milliards de dollars pour indemniser les victimes de l'ouragan Katrina de 2005.

Le changement climatique est l'une des raisons qui rend impérieux le développement durable, au même titre que la disparition des ressources naturelles ou le sous-développement. En parcourant l'Europe et l'Asie à la rencontre de celles et ceux qui agissent pour s'adapter au changement climatique, Benoît veut témoigner des méthodes et des actions possibles pour lutter contre le changement climatique, et les faire connaître en France.

Vous pouvez télécharger l'article ici (PDF, 51 Ko).

[benka-info] n°6


1/ création de l'association



En raison du mauvais prévus pour vendredi soir, l'AG pour la création de l'association est reporté à 19 h chez mes parents, qui habitent le bourg à Auxy .
Pour y accéder depuis Autun ou Chalon/Saone, donc depuis le D978, il faut tourner en face de la salle des fêtes, en direction de la mairie ou de l'église. Vous passez devant la mairie et les terrains de sports. En haut de la côte il y a une place avec un immense tilleul (classé monument historique, 400 ans) et une croix en pierre. La maison donne sur la place, c'est la plus grosse, avec un étage. Il faut compter environ 1 km entre la D978 et la maison.
Si vous êtes perdu, appelez le 03 85 54 72 48.

Une raclette est prévu. Si vous êtes allergique au fromage, ou si vous voulez amener un dessert, passez un coup de fil. Pour l'instant, les personnes qui m'ont avertis de leur présence sont : Christophe, Karim-Sarah-Marius et Frédérique.
Merci de m'écrire ou d'appeler si vous comptez participer (il y a de la place autour de la table !).

L'AG a pour but d'adopter les statuts et d'élire le président (en principe Christophe) et le trésorier (en principe Karim). S'il y a un candidat, le poste de secrétaire pourrait aussi être pourvu. L'association permettra de porter le projet de mon voyage d'étude et d’autres activités, comme prévu par les statuts :

L'objet de l'Association est le suivant : œuvrer pour le développement durable, la solidarité internationale et la francophonie. Cet objet sera réalisé en menant des actions de sensibilisation et en mettant en œuvre ou en accompagnant des partenariats entre les acteurs du développement durable. L'association traitera notamment, mais pas uniquement, le développement durable sous l'angle du changement climatique.

Je pourrai ensuite, au nom de l'association, envoyer des courriers au Journal de Saône et Loire, à l'agglomération de Dijon, au Conseil Régional et à l'Agence Régionale pour l'Environnement pour continuer le travail de création des partenariats. Cela devient compliqué sans structures associatives.
La structure associative vous permettra aussi de déduire 60 % de vos dons de votre impôts, dès que j'aurais l'accord du service des impôts à Autun : un don de 50 € ne vous coutera que 15 €.

2/ abonnement à la liste d'informations



Cette liste me semble un bon outils pour vous tenir informé de la préparation de mon voyage d'étude. Elle est complémentaire des informations publiés sur le blog http://avenirclimat.info. Un grand merci donc à Effraie qui m'a crée ces deux outils.

Si vous connaissez des amis ou de la famille qui souhaitent s'abonner à la liste, écrivez moi à benkamorvan AT gmail.com ou rendez vous sur cette page : http://effraie.org/cgi-bin/mailman/listinfo/benka-info. Si vous souhaitez modifier votre abonnement (vous désinscrire de la liste ou changez votre adresse mail) écrivez moi à la même adresse.

3/ agenda



  • Je suis le 31 mai et le 1er juin (le matin) à Paname. J'essaye d'avoir des RDV avec des associations mais je suis un peu à la bourre...
  • Je file un coup de main pour l'organisation de l'AG du Groupement Forestier pour la Sauvegarde des Feuillus du Morvan le samedi 2 juin au matin à Autun.
  • Je serais à Hagenau, au nord de Strasbourg, le mardi 5 juin avec jean michel AUGE et Alsace Nature. Le but est de créer un groupe de citoyens qui s'engage à calculer leur émissions de gaz à effet de serre : http://www.aran-climatest.eu/6.html


Ils mes soutiennent :

  • Autun Morvan Ecologie
  • Claudine Jorgensen
  • Vitale Destefano
  • Effraie.org


Il y a 214 abonnés à la liste benka-info
Toutes les infos sur le projet, 24 h / 24 et partout dans le monde : http://avenirclimat.info

"Après-Kyoto" : pas d'accord UE-Asie sur les gaz à effet de serre


HAMBOURG (AFP) - 29/05/2007 17h02

Le Forum UE-Asie (ASEM), réuni mardi à Hambourg (nord de l'Allemagne), a échoué à adopter des obligations communes aux deux zones concernant la réduction des gaz à effet de serre après 2012, la Chine affirmant ne pouvoir faire autant d'efforts que les pays occidentaux.

"Nous pensons que, pour ce qui est de la lutte contre le changement climatique, nous devrions avoir un but commun mais des responsabilités différentes", a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois Yang Jiechi à la conférence de presse finale du sommet des 43 pays de l'ASEM.

"Le monde développé devrait en faire davantage, mais la Chine fera de son mieux", a-t-il ajouté.

A ses côtés, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, présidant la rencontre, a reconnu que les 27 pays de l'UE et les 16 pays asiatiques n'avaient pas réussi à trouver d'accord pour la période qui commence à l'expiration du protocole de Kyoto, soit 2012.

"Il y a eu des désaccords pour trouver des objectifs contraignants", a déclaré M. Steinmeier.

Il a toutefois plaidé pour que les négociations sur les réductions des gaz à effet de serre qui devront être prévues dans le traité succédant au Protocole de Kyoto en 2012 soient bouclées d'"ici à 2009". Le lancement officiel de ces négociations sera lancé en décembre prochain à Bali.

La Chine (qui sera à l'horizon 2015 l'un des principaux producteurs de gaz à effet de serre au monde) et l'Inde sont invitées au sommet des pays les plus industrialisés (G8) du 6 au 8 juin à Heiligendamm (nord-est de l'Allemagne), où la lutte contre le réchauffement climatique sera l'un des principaux sujets de débat.

Or, les négociations entre les pays du G8 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada, Russie) en vue d'une déclaration commune sur le réchauffement climatique se heurtent à l'opposition de Washington, qui refuse des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Entré en vigueur en 2005, le protocole de Kyoto prévoit une réduction des gaz à effet de serre, principaux responsables du réchauffement climatique. Mais les Etats-Unis, responsables d'un tiers des émissions, de même que la Chine, ont refusé de ratifier ce protocole.

Dans un tout autre domaine, le Forum Asie-UE a formellement demandé à l'Iran de cesser ses activités d'enrichissement d'uranium et de choisir la négociation pour trouver une issue à la crise sur le dossier nucléaire.

"La réunion (des représentants diplomatiques des 27 pays de l'UE et de 16 pays asiatiques) enjoint l'Iran de respecter les revendications de la résolution 1747 (des Nations unies) et de suspendre ses activités relatives à l'enrichissement" d'uranium, ont-il déclaré dans un communiqué.

Le Forum de l'ASEM (Asia-Europe Meeting) "exprime sa grande préoccupation et sa déception" au sujet du rapport de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) publié le 23 mai. Celui-ci déplore que Téhéran continue à défier l'ONU en poursuivant l'enrichissement de l'uranium et gêne l'activité de ses inspecteurs sur place.

Les 16 États asiatiques membres de l'ASEM sont la Birmanie, Brunei, le Cambodge, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Japon, le Laos, la Malaisie, le Mongolie, le Pakistan, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.

[benka-info] n°5

Voici les dernières nouvelles du projet « avenir Climat ». La préparation continue et il faut maintenant se doter d’une structure associative.
Je vous propose de nous retrouver le vendredi 1er juin à Auxy, au bord de l’étang de ma grand-mère à 19 h pour la première AG et l’élection d’un bureau. Les statuts sont légers et il suffit d’un président et d’un trésorier. Amenez un petit quelque chose à manger ou à boire pour partager un moment convivial.
Merci de m’avertir à l’adresse benkamorvan AT gmail.com ou par téléphone au 03 85 52 54 29 si vous souhaitez participer pour que je vous donne le chemin d’accès complet. Il y a possibilité de camper sur place ou de se replier chez moi en cas de mauvais temps.

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Hausse alarmante des émissions de CO2 dans le monde

WASHINGTON (AFP) - 21/05/2007 21h06

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de serre, ont augmenté dans le monde de manière alarmante entre 2000 et 2004, à un rythme trois fois supérieur à celui des années 1990, selon une étude scientifique américaine publiée lundi.

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L'océan Austral éponge de moins en moins le CO2 atmosphérique

LE MONDE | 18.05.07 | 16h52 • Mis à jour le 18.05.07 | 16h52

C'est une des principales incertitudes des climatologues. Comment le réchauffement va-t-il influer sur la capacité de la biosphère et des océans à absorber le dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique ? Une équipe internationale de chercheurs apporte, vendredi 18 mai dans la revue Science, des éléments de réponse peu rassurants à cette question.

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Une série d'articles sur le développement durable par des collègiens

logo CLEMI"Le Clemi (Centre de Liaison de l’Enseignement et des Moyens d’Information),service du Ministère de l'éducation nationale, forme les élèves à l'analyse critique des médias, favorise leurs productions journalistiques, contribue ainsi à leur éducation à la citoyenneté." Site du CLEMI DIJON

C'est dans ce cadre que les collégiens de la Châtaigneraie à Autun ont monté un partenariat avec le Journal de Saône et Loire. Le résultat est une série d'articles parus dans le JSL d'aujourd'hui : l'action de la communauté de communes, les associations comme la maison du dédé et Autun Morvan Ecologie, et les actions à mener, comme le tri des déchets ou les transports en commun.

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Je rejoins les Freemen...

Voici l'appel du 10 octobre 2005 :

link freemenNous appelons aujourd’hui tous ceux et toutes celles qui ont compris que :
1. le changement climatique est un problème majeur, pas uniquement écologique, mais aussi politique et économique,
2. s’attaquer sérieusement à ce problème (et à d’autres… guerres, pauvreté, etc.) implique une remise en cause profonde de nos modèles économiques et particulièrement de la notion de « croissance »,
à rejoindre le réseau « Freemen ».

Freemen est un réseau de blogs, dont les auteurs sont d’accord avec les affirmations ci-dessus (au moins) et s’engagent simplement à linker les autres. L’objectif est de donner plus de visibilité à chacun, et à l’ensemble. De donner de la voix à tous les indépendants, à tous les esprits libres. Chacun, comme le nom « Freemen » l’indique, pense et écrit toujours ce qu’il veut sur son blog. L’ensemble de ces contenus formera petit à petit une nouvelle « chaîne », un nouveau « journal », chacun parlant de ce qu’il veut, politique certes, mais aussi art, culture, coups de cœur, n’importe quoi, etc.

Pour rejoindre le réseau, il suffit de :

  • relire ci-dessus et être toujours d’accord
  • le décider.

Ensuite,

  • Créer une liste « Freemen » et linker l’ensemble des blogs freemen
  • Vous faire connaître de l’un d’entre eux, qui transmettra.


Nous travaillons en ce moment aux prochaines étapes : outil de stats professionnel pour tout le monde (et pour assurer plus efficacement la mise en avant de l’ensemble), puis hub RSS, etc. A suivre.

Vive la liberté !
Vive l’humanité !
Vive la Terre !

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Soutenez le projet !

J’ai un projet que je souhaite réaliser en 2008 avec l'association « Avenir Climat ».

Il s’agit de recueillir les bonnes pratiques des autorités locales, associations ou industriels luttant contre le changement climatique. Ces témoignages seront réalisés à travers l’Europe et l’Asie, durant une année, sans utiliser l’avion pour mes déplacements. Je réaliserai des textes, des photos et des interviews sonores.

Des partenariats me permettront de diffuser ces bonnes pratiques dans les collectivités territoriales, la presse quotidienne locale et des écoles primaires. Mon départ est prévu en janvier 2008. La présentation complète du projet est par ici.

Mon parcours

  • Ce projet vous intéresse ?
  • Vous avez envie d'agir pour lutter contre le changement climatique ?
  • Vous avez envie de m'aider dans cette aventure ?
  • Pour que ce projet devienne réalité, j'ai besoin de vous !



Pourquoi me soutenir ?


Avec un partenariat, nous pouvons étudier ensemble les moyens de concrétiser l'échange dans votre structure par une information particulière ou un rendu personnalisé avant, pendant ou au retour de mon voyage.

  • Mes interventions peuvent porter sur l’envie d’entreprendre, la gestion d’un projet, mais surtout sur la prise en compte de l’environnement, la lutte contre le changement climatique au sein de votre structure, pour votre équipe dirigeante, vos employés ou pour vos clients…


Diffusez une information de première main sur le changement climatique, son impact, les solutions innovantes à travers le monde.

  • Je peux vous fournir régulièrement du rédactionnel, des images et du son (mensuel ou bimensuel) que vous pouvez ensuite librement adapter à vos publications.
  • Je peux créer des contacts pour développer vos activités en France ou une coopération avec un pays tiers.


Vous pouvez valoriser votre participation à un projet unique de sensibilisation au changement climatique auprès de vos adhérents ou du grand public, en complément de vos actions.

  • Soutenez-moi et vous serez cité comme partenaire sur mon site web, vous serez présent dans la liste de mes soutiens.
  • Une page web spécial sera créée pour valoriser notre partenariat et fera le lien entre votre site web et le mien, afin de développer la fréquentation des sites.


Mon budget prévisionnel est pour l’instant de 29 929 €, j’ai besoin de compléter l’autofinancement du projet.

  • Des dossiers sont déposé auprès de Jeunesse et Sport pour le Défi-Jeunes et auprès de la Région Bourgogne.
  • L'Association "Soutenir l'initiative et l'innovation sur l'agglomération autunoise" m'a donné une bourse.



Synoptique avenir climat

Comment me soutenir ?


1. Avec un partenariat financier : mon budget prévisionnel est de 80 € par jour (hébergement, transport, matériel, papier, santé...).

  • Une icône PayPal est disponible en haut à droite du site http://avenirclimat.info : vous pouvez faire un don en ligne, sur un site sécurisé. Vous pouvez envoyer un chèque à l'équipe restée au "camp de base" en France à l’adresse suivante : Monsieur KUBIAK Jean, le bourg, 71400 AUXY - FRANCE.
  • Si vous êtes un particulier, 66 % du montant de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu. Un don de 40 € vous reviendra à seulement 14 €. Une journée du voyage vous sera dédié, aux côtés des donateurs.
  • Pour plus d'information : Faire un don pour soutenir le projet "Avenir climat"


2. Avec un partenariat technique :

  • j'ai besoin de matériel informatique, de vêtements techniques, d'équipements...
  • Vous souhaitez donner de votre temps pour traduire des documents, faire de la mise en page pour la lettre d'information, participer au développement du site web, ou bien développer les contacts entre ici et là-bas, vous êtes les bienvenus !
  • Contactez-moi par mail pour que nous définissions concrètement le matériel ou l’aide que vous pouvez proposer et dont j'aurais besoin : benATavenirclimat.info


3. Apportez votre soutien moral : apportez une garantie sur l'intérêt de mon projet

  • en apposant votre logo sur mon projet ou en créant des contacts vers des organismes en Europe ou en Asie et rejoignez un groupe de soutien.
  • Écrivez-moi à benATavenirclimat.info


4. En diffusant mes témoignages durant le voyage :

  • Diffusez les informations collectées lors de mes rencontres avec les "Témoins du climat" dans votre média.
  • Écrivez-moi à benATavenirclimat.info

Sans doute moins d'infos jusqu'à fin juin...



Je viens de voir mes résultats du concours CNFPT : je suis admissible à l'oral !

Ingénieur Externe Session 2007, Région EST, spécialité infrastructure

cnfpt
Je vais donc préparer cet oral, et l'examen aura lieu la semaine du 18 juin, pour des résultats le 5 juillet 2007. Si tout va bien, avec le bénéfice du concours, j'ai une période de 3 ans pour intégrer une collectivité territoriale (communes, communauté de communes, communauté d'agglomérations, syndicat mixte, département ou région) en tant que stagiare, soit le 5 juillet 2010 théoriquement. Après 1 an de stage, je suis admis définitivement dans la Fonction Publique Territoriale, ce qui est quand même un gage de sécurité pour l'emploi !

Il faut maintenant que je prépare cet oral, ce qui n'est pas gagné, vu les connaissances nécessaires. Je devrais donc théoriquement être moins présent sur le blog et la préparation du voyage sera très ralenti.

Mon plus grand ennemi ...

Le projet avance, pas de doute, mais mes scores sur "Desktop Tower Defense" (un jeux en Flash de Paul Preece) semble avoir une courbe ascendante bien plus forte... N'y allez surtout pas, c'est un jeux très addictif (comme on dit).

dtd

Le nucléaire, une énergie verte ?

Libération - 14 mai 2007 : "Le nucléaire ne nous sauvera pas du réchauffement" Par Alexandra SCHWARTZBROD

L'atome peut-il être écolo? Tous les lundis, un expert décrypte une question d'actualité. Aujourd'hui, l'économiste Benjamin Dessus.

Dans la guerre planétaire lancée contre le réchauffement, le nucléaire est présenté comme l'arme idéale puisqu'il ne produit pas de gaz à effet de serre. Dans certains discours, du G8 à l'UE, on n'hésite pas à le classer parmi les énergies «renouvelables». Un expert reconnu, Benjamin Dessus, livre ici son opinion.

Lire l'article ci-dessous.

Pour voir une de ces conférences (diaporama et vidéo !) sur "les utopies technologiques et leurs limites", cliquez ici. Il s'agit d'un débat sur le thème "Energie et Cimat" avec d'autres personnalités en septembre 2005 à Paris.

Lire la suite »

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