C'est la première partie du texte. La deuxième partie présentera les logiciels et les sites web pour le traitement.

Je réfléchis sérieusement à cette option sans ordinateur, car je n'aurais peut-être pas les financements pour investir dans un ordinateur portable de moins d'1 Kg pour un prix de 2 000 à 3 000 €. La deuxième raison pour se passer d'un ordinateur pour un voyage sac au dos est d'éviter les objets fragiles. La troisième raison : un ordinateur de ce prix peut représenter quasiment le salaire annuel d'un ouvrier dans certains pays que je vais traverser.
En conclusion : le risque de vol est réel, autant limiter les risques. Je dépense également moins et j'allège d'autant mon sac à dos. Ce dernier point est un argument à lui seul.

Je passe (trop) du temps sur mon ordinateur, mais je ne suis pas informaticien. Ce billet me sert à organiser les informations que je récolte depuis quelque temps. Il se peut que je me trompe dans le vocabulaire utilisé, et je ne suis pas sûr que le sujet vous intéressera...

Le billet récapitule les différentes solutions possibles pour traiter des données en voyage, sans avoir un ordinateur en permanence avec moi. En voyage, je ne resterai sur un même site que quelques jours, moins d'une semaine sauf exception. Je pense trouver facilement des ordinateurs, soit dans des cybercafés (qui ne servent en général pas de café), soit auprès des témoins que je rencontrerais, ou bien sur mon lieu d'hébergement.

Acquérir, traiter, sauvegarder des informations en voyage.



Acquérir : La ligne de travail serait donc composé au départ d'un papier et d'un stylo pour le texte, d'un appareil photo numérique (compact, bridge ou reflex, je ne sais pas encore) pour l’image, et d'un matériel de prise de son avec un enregistreur MP3. Le MiniDisc serait compliqué pour utiliser les données sur un ordinateur, et les pièces mécaniques sont fragiles.

Traiter : Il faut ensuite trouver un ordinateur, qui dispose des bons logiciels pour effectuer les travaux. Si ce n'est pas le cas, il faut des outils accessibles sur Internet, ou qui peuvent être lancés depuis un média de stockage : CD, clés USB ou disque dur externe.
Un logiciel lancé depuis un média de stockage devrait être plus rapide à exécuter qu'un logiciel utilisant une connection internet. Un disque dur externe comporte un disque et une tête de lecture : des pièces mécaniques qui présentent un risque de casse si je les transporte un an dans mon sac à dos.
Il faut également que les logiciels et le matériel fonctionnent quelque soit l'ordinateur (récent ou ancien) et son OS (MAC, PC, Linux).
La suite de ce billet traitera de l'aspect logiciel, en local ou avec une liaison internet.

Sauvegarder. La sauvegarde des donnés consiste à réaliser une double copie des informations.
La sauvegarde est à prévoir par exemple sous la forme d'un disque dur local, externe ou interne, et d’une autre sauvegarde distante, avec un serveur FTP. Je crois que je vais apprécier encore plus la participation d'Effraie ! Il faut tout de même que l'accès en FTP ne pose pas de problème depuis les cybercafés. Si vous avez déjà essayé, merci de faire passer l'info !
Sans Internet, il reste la solution du gravage de CD ou de DVD, puis l'envoie par la poste, si possible depuis une grande ville. Il faut également garder une copie des documents envoyé par la poste : même chez nous la poste perd des cartes postales, alors des CD partis de l'autre bout de la planète... Il suffit que les timbres soient jolis, et un employé de la poste locale peut se les mettre de côté ou les revendre.

Le traitement en détail.



L'acquisition et la sauvegarde étant posées, comment traiter les informations brutes ? C'est à dire : reprendre des notes pour en faire un bon texte et l'envoyer ; tailler des photos, puis les alléger pour les envoyer ; et enfin faire un minimum de montage pour le son. Il y a deux possibilités.

La première : vous avez des copains très bon dans ces domaines, qui ont du temps libre et de la motivation (sauver le monde), dans ce cas vous leur envoyez directement les informations brutes, et à eux de jouer. Le problème c'est que ce n'est pas très marrant de ne pas travailler soit même les informations recueillies, et qu'il n'est pas évident d'avoir des personnes disponibles pour travailler régulièrement pendant un an, surtout s'il y a des délais à tenir pour la publication des informations.

La deuxième solution est de tout faire soit même : recueil des infos, traitement, envois au média qui va les diffuser (presse écrite, radio ou web).

Comme souvent, la pratique sera un mélange des deux. Je verrai avec l'expérience.
Si vous avez envie de m'aider dans un de ces domaines, merci de me faire signe : benkamorvan AT gmail.com !

La suite est à venir bientôt : vidéo, son, image, traitement de texte et tableur, transfert de données, bureau virtuel ou à distance, cartographie...