Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

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jeudi, 7 février 2008

Réponses du système climatique au réchauffement planétaire

Information de Pierre Delestre reçu sur lal iste du Réseau Action Climat - France.

Une équipe de chercheurs anglo-allemande 1, vient d’évaluer la réponse de composantes clefs du système climatique terrestre, à une augmentation durable des températures planétaires.

Plusieurs de ces sous-systèmes, pourraient franchir leur « point de basculement » 2 durant le 21ème siècle, et commencer à transiter d’une manière plus ou moins « abrupte » vers leur nouvel état d’équilibre.

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vendredi, 1 février 2008

Réchauffement planétaire: la famine menacerait l'Afrique et l'Asie du Sud

WASHINGTON (AFP) - 31/01/2008 20h32
Le réchauffement climatique pourrait menacer de famine d'ici 2030 des dizaines de millions de pauvres vivant dans certaines régions d'Afrique et d'Asie en entraînant une forte réduction de la production de leurs principales cultures, mettent en garde jeudi des experts américains.
Une grande majorité du milliard de personnes pauvres de la planète dépend entièrement de l'agriculture pour sa subsistance, explique David Lobell, du programme de recherche sur la sécurité alimentaire et l'environnement de l'Université Stanford en Californie (ouest).

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mercredi, 2 janvier 2008

Une vidéo pour présenter le projet "Avenir climat "


Avenirclimat.info par benkamorvan

Merci à Pierre Abruzzini pour la réalisation et le montage !

Lundi, 31 décembre 2007

CLIMAT


Mes billets sur le thème du climat.

Voir aussi : Soutien, Revue de presse, Le projet, Qui suis-je ?

terre the car world velo protest2 3r

Informations sur le changement climatique issus de la presse.


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Mes notes sur le climat.
à venir

Lundi, 22 octobre 2007

Un morceau de prix Nobel de la paix pour un Vert

Ce très long article est une reprise de l'article paru sur le site des Verts.

Questions à Antoine Bonduelle


antoine bonduelle

L’ingénieur nordiste Antoine Bonduelle, 49 ans, a participé aux travaux du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). Le prix Nobel récompense aussi, un peu, son travail. Il est connu des Verts Français comme contributeur de longue date à la Commission Energie, mais aussi comme un organisateur initial du Réseau Action Climat France.

Quelle a été ta contribution au sein du GIEC ?


Le GIEC a compilé les études scientifiques à travers le monde pour en retirer un condensé consensuel. Il y a trois groupe, le I qui concerne l’observation et la compréhension physique des changements climatiques, le II qui s’intéresse aux impacts sur les milieux naturels, l’agriculture, les océans, etc., et le troisième, nommé « mitigation » qui recense les solutions, lui-même divisé en quatorze chapitres (bâtiment, industrie, énergie, déchets...).

Il fallait rendre un tableur de propositions. J’avais le rôle d’expert reviewer, c’est-à-dire que j’étais en bas de l’échelle avec pour mission de relire les propositions et de les amender. Il s’agit donc à la fois de forme (clarification d’une phrase ou d’une idée), d’ajout de références possibles et de fond.

Comment sont recrutés les collaborateurs ?


Pour la France il n’y a pas beaucoup de collaborateurs du GIEC. On trouve avant tout des laboratoires prestigieux comme ceux de la météo, du calcul scientifique, de l’observation satellitaire ou de la glaciologie, qui sont très visibles par leurs publications et qui ont un « intérêt » évident à être dans les rédacteurs des chapitres, même si c’est du travail bénévole en plus.

On trouve des responsables d’autres laboratoires (CIRED-CNRS), des INRA ou d’autres, mais il n’y a aucune politique spécifique pour recruter plus large. Ainsi par exemple, aux Etats-Unis il y a une volonté de recruter des labos industriels et des experts des ONG, avec l’objectif d’élargir le spectre d’opinions et de champs de connaissance, tandis qu’en France aucune publicité n’a jamais été donnée pour devenir bénévole au GIEC, même coopté.

Je pense avoir été le seul français du quatrième rapport à ne pas été salarié de l’Etat ou d’une filiale de l’Etat.

Quel est le message nouveau du 4ème rapport du GIEC ?


A titre personnel, je résumerais de façon suivante le quatrième rapport :

Groupe I, l’évolution des climats : c’est sûr, c’est l’homme à 95% de certitude qui est responsable du changement déjà observé. Les incertitudes futures sont mieux décrites, on explique les différences entre les modèles, les zones d’ombre diminuent même s’il reste du travail (voir par exemple l’excellent « Science et Vie spécial » sur ce thème.)

Groupe II les impacts des climats : c’est super grave, à +2°C c’est pas mal dramatique déjà pour les milieux naturels et les pays marginaux au Sud et aux Pôles. Au dessus tout le monde perd pour son économie voire sa survie dans les scénarios pessimistes. L’élimination du concept de « pays gagnants » est importante politiquement puisque tout les pays du monde se doivent désormais de trouver un accord.

Groupe III la prévention des changements climatiques : les solutions existent, mais il faut agir vite et en se coordonnant. Côté dramatique, on a en gros une décennie pour se retourner, pas plus, et pour stabiliser les émissions mondiales en évitant le point de non retour. Côté positif, on n’attend pas des technologies non encore développées, tout est déjà là ou presque pour stabiliser l’atmosphère. Les économies d’énergie deviennent de très loin la ressource la plus importante, plusieurs fois toutes les autres prises individuellement.

S’agit-il vraiment de science universelle ?


Ce n’est pas la vérité révélée, juste une très grosse revue de littérature.

On écrit et parle en anglais. Les références sont donc en anglais ce qui donne un biais considérable envers le monde anglo-saxon mais c’est le cas de toute la recherche scientifique. C’est d’ailleurs un paradoxe que nos opposants politiques dans la négociation sont états-uniens et australiens mais que la science la plus motrice est souvent celle des américains.

Sur la langue, on peut cependant remarquer que le rapport de 1990 de la grande commission d’enquête du Bundestag allemand, qui a fait fortement avancer les consensus dans ce pays (bien avant le Grenelle...) avait réussi à prendre des références plus larges qu’anglo-saxonnes, quitte à dépenser beaucoup en traductions. Tout n’est pas inéluctable dans ce domaine si les politiques s’en donnent les moyens.

Quelle critiques ferais tu au processus ?


Pour le groupe III où j’ai participé, qui comprend les sciences de l’ingénieur et de l’économiste, je vois trois écueils dans le processus de travail. Ils donnent une limite au caractère universel et incontestable du travail présenté : le décalage Nord-Sud, le statut des organisations intergouvernementales, et la difficulté d’intégrer les meilleures initiatives récentes.

Le premier c’est le décalage Nord-Sud : la plupart des publications à comité de lecture étudiées émanent du monde développé. L’ONU qui préside au GIEC donne un modèle intéressant où chaque chapitre a un auteur du Nord et un autre du Sud (avec des limites puisque les auteurs du Sud sortent des universités les plus prestigieuses... du Nord), un peu plus de financement vers le Sud, et aussi un principe d’accepter de la littérature dite « grise » (sans comité de lecture mais avec des garanties de sérieux) des pays du Sud.

Cela ne marche pas trop mal comme équilibre si on est réaliste vis-à-vis du monde tel qu’il est. Mais on peut trouver que c’est insuffisant. A noter que la francophonie joue un trop faible rôle pour remettre un peu d’équilibre en faveur des nations les moins avancées, qui ne se font pratiquement pas entendre. Il y aurait un vrai travail d’animation à lancer qui pourrait être très productif.

Second écueil, celui des organisations intergouvernementales comme l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), très présentes via leurs spécialistes en « charbon propre », en nucléaire, en projections pétrolières, etc. Même si ce sont souvent de bons experts, ils ont un droit exorbitant de publier et d’être référencés sans les comités de lecture des autres références. Et ils ne s’en privent pas.

Eux ne sont pas bénévoles (très loin de là) et ils ont le temps face aux autres chercheurs. C’est ici que le charbon dit « propre » et surtout le nucléaire bénéficient d’un poids excessif.

Enfin, le troisième défi, c’est que les auteurs principaux sont souvent assez « mandarins », et rechignent à s’ouvrir aux travaux non référencés. Je l’ai dit, cette exigence pose problème pour les pays pauvres sans recherche scientifique, mais cela entraîne un autre écueil, celui de ne pas voir les changements ou les tendances « hors champ ». Dans mon groupe sur les solutions (la « mitigation ») il n’y a pas d’auteur allemand ou scandinave sur le chapitre transport, et ce chapitre est coordonné par un japonais... des laboratoires Toyota.

Résultat, pratiquement pas de référence aux expériences de ville alternative ou aux changements plus larges en Europe (Suisse, Suède, Allemagne...), ou encore au vélo. Ce chapitre est avant tout une bonne revue des améliorations technologiques possibles pour les autos.

Pour les mouvements écologistes (ONG ou Verts) et surtout pour les élus, cela pose la question de l’évaluation et de la publication de l’impact des politiques. Même si vous prouvez vos réalisations par des comptes publics (verdissement des budgets des institutions ou des contrats d’objectif) ou par des changements réels type trains, maisons économes ou bio-digesteurs, on ne peut pas prendre en compte ces initiatives, même avec dans la place des savants ouverts aux exemples innovants ce qui est le cas du GIEC.

C’est essentiel, parce que ces tendances sont « gommées » par l’absence de publication référencée. Une stratégie concertée serait nécessaire en France ou en Europe, pas bien sûr pour truquer les bilans, mais pour indiquer en publication scientifique quelles réalisations ont vraiment marché. Pas la peine de râler contre « l’impérialisme anglophone », si vous ne publiez pas dans ces conditions référencées, vous n’existerez jamais.

Peut-on croire le GIEC ?


J’ai un peu critiqué la construction du rapport du GIEC dans la question précédente, mais ne nous y trompons pas : l’intégrité scientifique domine, tout plein de controverses sont réduites et circonscrites par le débat contradictoire. C’est bien un « état de la science » qui est donné ici.

Si vous vous intéressez aux controverses, des auteurs de premier rang du groupe I du GIEC écrivent régulièrement un super-blog nommé www.realclimate.org, qui est en partie en Français et comprend un chapitre gratiné sur Claude Allègre.

Une limite cependant, a été soulignée récemment dans la presse scientifique : les risques extrêmes sont encore mal expliqués aux politiques. Par exemple, le niveau moyen de montée des eaux de mer de 80 cm qui est donné dans le quatrième rapport est critiquable en dépit du fait qu’il est scientifiquement fondé.

Déjà ce niveau donné « brut » est trompeur : ce sera déjà une catastrophe lors des grandes marées pour pas mal d’endroits sur le globe. De plus, les modèles sont en train d’évoluer rapidement au vu des évènements. Mais même avec l’incertitude des résultats que donne le rapport du GIEC, les cinq ou les dix pour cent de chances que ce soit plutôt trois ou sept mètres de montée des eaux à un siècle d’ici devraient faire se dresser les cheveux sur la tête.

Pas un assureur ne va plus prendre votre usine ou votre maison sous contrat à Dunkerque ou à Bordeaux s’il se rend compte de l’énormité du risque... Le GIEC a du mal à faire des « scénarios du pire » qui nous permettraient de montrer aux gouvernements l’urgence de l’action.

Nicolas Stern a été plus pédagogique dans son rapport, mieux rédigé et de façon plus unifiée, avec des perles d’humour noir involontaire comme ces pages sur « quel taux d’intérêt et d’actualisation prendre s’il n’y a plus de générations futures dans trente, cinquante, cent ans ? » ou ce genre de débat.

Enfin, certains travaux du GIEC sont neutres, assez peu politisés. Lire par exemple -disponible en français- le texte sur le stockage du carbone dans le sous-sol, qui est avant tout une synthèse de la technologie disponible. Indispensable pour comprendre l’état de la recherche, mais le texte ne peut remplacer un débat plus politique dans ce cas, sur les budgets alloués ou retirés à d’autres secteurs, les impacts sur d’autres recherches, la dynamique de la négociation, la morale...

Que signifie politiquement ce Nobel ?


Il a une signification très politique dans la négociation qui commence pour prolonger le traité de Kyoto. Pour secouer les Etats-Unis c’est très fort de récompenser Al Gore, quoi que l’on pense de sa conception plutôt modérée, voire « centriste » de la lutte contre le changement climatique.

Le GIEC est présidé par l’Indien Pachauri, qui travaillait à l’origine dans les laboratoires du groupe Tata. L’Inde presque plus que la Chine risque d’être le pays de blocage d’un accord d’ici deux ans. Le Nobel va les aider.

L’autre récipiendaire, le GIEC, est surtout un groupe qui a su s’organiser face aux Etats et aux pétroliers qui ont trop longtemps refusé la science du changement climatique. Désormais -comme à Paris en janvier dernier- c’est devenu une machine à faire accepter aux Etats les derniers résultats de la Science.

Le Nobel va à cette dimension de « savants qui parlent et ne mâchent pas leurs mots tout en restant des scientifiques dignes ». C’est une légitimité très peu contestée qui donne son cadre -et une partie de son énergie- à la négociation sur les climats. Les présidents des groupes de travail peuvent aussi désormais suggérer aux gouvernements des orientations de recherche avec une forte légitimité.

Le contre-exemple pour comprendre tout ce qu’a fait le GIEC, c’est la crise de la biodiversité. Les scientifiques et les ONG naturalistes porteurs de ce thème, ont aussi leur Convention signée en même temps à Rio (mais non ratifiée par les Etats-Unis contrairement à celle des climats). Pourtant, ils n’ont pas eu cette force collective de s’imposer sur l’agenda politique. La crise de la biodiversité est aussi très grave mais elle n’est pas portée à ce niveau.

Les naturalistes n’ont pas su faire l’équivalent du GIEC, pour des raisons budgétaire et d’effectifs, mais sans doute aussi par les choix individuels des chercheurs qui se sont liés à l’industrie ou n’ont pas encore assez remué face aux états. La jalousie transparaît fortement des propos publics d’un Jean-Marie Pelt par exemple ou encore de collègues écologistes qui au Grenelle ont porté des propos un peu vains sur le caractère « plus » grave de « leur » crise. Il vaut mieux réfléchir ensemble comment on portera les problèmes vers le niveau politique.

Que dit le rapport pour le nucléaire ?


Tout d’abord, il faut souligner que les économies d’énergie (bâtiment, transport, industrie) sont de très loin le premier potentiel, immédiat, rentable et socialement utiles. Le nucléaire dans le GIEC c’est le contraire. D’ailleurs les projections étudiées dans le rapport du GIEC, comme celles de l’Agence Internationale de l’Energie, montrent la place mineure que peut prendre le nucléaire dans la lutte contre le changement climatique.

Donc le rapport ne dit pas de ne pas faire de nucléaire, il s’agit d’un sujet sur lequel aucun consensus n’est d’ailleurs possible entre les Etats et les participants de la revue. Mais implicitement le rapport montre que son apport est mineur. De façon un peu prévisible, la presse française dont c’est un des « angles morts » n’a pas du tout relevé ce point.

Sur le nucléaire ou le charbon, il y a un peu de guéguerre dans le chapitre énergie avec les lobbyistes du nucléaire (il y a par exemple un relecteur français de AREVA et d’autres de l’agence nucléaire de l’AIE/OCDE). Un assez haut responsable du GIEC m’avait suggéré de venir « contrer » ce groupe un peu envahissant. Le résultat final est plutôt équilibré même si -évidemment- je trouve qu’il reste encore trop de mentions aux limites du fallacieux sur ce thème.

De manière plus large, la position de vrai consensus du GIEC (résumée grossièrement) est avant tout : « la technologie futuriste ne nous sauvera pas, il faut mettre en œuvre tout de suite les solutions existantes ». Ceci marque l’échec de la position US sur « la recherche en technologie nous sauvera seule ». Mais aussi pour la France, c’est très important car c’est la fin de l’idée que la 4ème génération nucléaire nous sauvera, voire que la fusion joue un rôle pour le changement climatique.

Ces deux choix, qui absorbent la majorité des ressources publiques de notre pays, sont complètement hors sujet pour stabiliser le climat (la Commission de Boissieu sur le facteur 4 l’avait déjà dit implicitement en 2006). Cette position très nette du GIEC est importante pour les écologistes. On peut la voir comme une victoire par KO contre une conception portée par la part réactionnaire des corps techniques de l’Etat (Pont, Mines) qui n’imaginent le vrai changement sur les transports ou l’électricité que bien plus tard et veulent croître encore.

Le Grenelle ne peut que mettre en lumière ce décalage grotesque entre les intentions affichées de la France (facteur 4 en 2050, diminution des consommations de 20% en 2020), les mesures nécessaires dans le possible immédiat (en gros toutes les mesures prônées par l’Alliance pour la Planète et leur version édulcorée par le Grenelle), d’un part, et les budgets publics encore liés à ce futur atomiste et utopique, d’autre part.

Et pour les militants ou les élus verts ?


Une autre conséquence très politique de ce quatrième rapport doit interpeller les écologistes politiques. Elle donne raison aux participants du Grenelle de l’Environnement, parce que si on suit le GIEC, des changements majeurs doivent se produire dans cinq ans, dix ans au plus tard. Il faut développer simultanément le rapport de force d’une part (avec la gauche, les acteurs sociaux, les expérimentateurs, les journalistes...), et la négociation des outils du changement de l’autre, avec le pouvoir existant (Barroso, le Parlement Européen, Sarkozy, Borloo, les villes...) sinon l’humanité va cuire.

Je suis personnellement outré par l’attitude de certains, sûrement sincères mais inconscients, qui font comme si on patientait en attendant le prochain cabinet de gauche plurielle. Il ne s’agit pas d’abandonner les contrats passés avec la gauche si cela donne un poids à nos revendications. Mais avant tout, de ne plus jamais faire la politique du pire vis-à-vis de la droite, et d’avancer le plus vite possible. Il faut aussi savoir se concentrer sur quelques sujets essentiels.

Par ailleurs, ce n’est pas faire des compromissions que de parler avec les entreprises et les branches industrielles, ou encore avec les libéraux et la droite. C’est même indispensable pour l’échelle du changement nécessaire. Au risque de choquer, je dirais que l’extrême gauche, qui refuse le réel, est un boulet qu’il vaut mieux abandonner.

vendredi, 19 octobre 2007

Rencontre avec JLB (en bref)

Rapidement pour la rencontre avec JL Borloo, je ferai un article avec photos et vidéos, mais pas avant mardi...
Voir l'annonce de la rencontre ici.

JL Borloo

La rencontre à duré 1 h 45, ambiance générale sympathique et relâché, même si j'étais assez tendu. Le ministre a serré les paluches à la ronde, on a mis les chaises en cercle, et on a fait tourné... les questions.

Discutions à bâton rompu, sans notes pour le ministre. Je suis déçu par la première partie du débat, pour dire que le Grenelle sert à sensibiliser et que les éco-gestes sont importants... Si l'Etat ne sert qu'à ça, basta ! Quelques échanges plus loin, les questions ont permis d'élever un peu le débat (merci à SoAnn), le ministre parlant même de "grand bon en avant" nécessaire (sans doute une référence à notre président-à-vie-que-son-nom-soit-bénie-sur-1000-générations), disant que la "décroissance" est dépassé, car il faut un autre modèle de développement sans pétrole et un "PIB vert", etc. Mais bon, toujours pas de remise en cause du nucléaire car c'est "une énergie sans Co2"...

Pour la présentation du projet Avenir climat, c'est plutôt pas mal, même s'il faut attendre les retombées concrète. Je lui est passé une carte postale, et un de ses conseillers a prit mon dossier pour me mettre en relations avec la MIES et l'ONERC, les deux structures qui, grosso-modo, gèrent les accords de Kyoto pour la France.

J'ai posé ma question : il n'est pas logique de diabolisé l'immigration alors qu'il va être nécessaire d'accueillir les réfugiés climatiques. Il a avoué ne pas connaitre le sujet et à prit note de cette question, la seule note qu'il ai écrite durant le débat.

Revue des blogs présent (il y en a sans doute d'autres) :



Ils étaient aussi présent :



Rencontre organisée par Orgilvy, voir le blog perso de son pédégé : http://www.prland.net/

vendredi, 5 octobre 2007

Café débats : "Le climat change : que pouvons nous faire ?" à Autun, 27/10/07 - 20 h 30

Le Conseil Local Jeunes d'Autun présente "débats d'aujourd'hui"
Samedi 27 Octobre 2007 à 20 h 30, Salle de réunion du "Café Le Commerce"
27 place du Champ de Mars, 71400 AUTUN. tél : 03 85 52 31 70


Le thème : "Le climat change : que pouvons nous faire ?",
avec Benoît KUBIAK, qui exposera les grandes lignes des enjeux sur le climat. Un débat libre entre les participants fera suite à cette intervention.

Retrouvez une présentation vidéo du projet "Avenir climat" de Benoît KUBIAK sur http://avenirclimat.info/post/video1
Une année de voyage en Europe et en Asie pour faire témoigner celles et ceux qui luttent contre le changement climatique.

Merci de faire circuler.

conseil local jeune logo autun

Le réchauffement global du climat et son incidence sur les forêts

source : http://fr.rian.ru/analysis/20071005/82580046.html

05/10/2007 13:10

Par Dmitri Zamolodtchikov, du Centre d'études des problèmes d'écologie et de productivité des forêts, pour RIA Novosti

Le réchauffement global perturbe chaque jour davantage les écosystèmes naturels. Ce phénomène est particulièrement perceptible au niveau des forêts. Or celles-ci jouent un rôle très important dans la régulation de la composition de l'atmosphère, de la stabilité du sol, du réseau hydrologique ainsi que dans le maintien de la biodiversité. Les forêts russes représentent 22 % des réserves forestières mondiales et ont, de ce fait, une forte incidence sur ces paramètres. Il est donc important de savoir à quel point le réchauffement climatique de la planète constitue une menace pour elles.

Les massifs de résineux et de feuillus situés dans les continents d'Eurasie et d'Amérique du Nord sont ceux qui subissent le plus de transformations dans le cadre d'un réchauffement climatique. On observe alors un déplacement vers le Nord des frontières forêt/toundra et forêt/steppe. Selon le IVème rapport du groupe international d'experts pour l'étude du changement climatique, si la tendance actuelle à l'augmentation des rejets de gaz à effet de serre se maintient, alors la température augmentera d'ici 2100 de près de 4°C. Si les rejets provoqués par l'activité humaine se stabilisent, alors la croissance pourrait se limiter à 2°C.

Dans le premier cas (augmentation de la température de 4°C), sur l'ensemble du territoire de la Russie démarrera un processus de recul des forêts du Sud vers des latitudes plus élevées d'une ampleur plus grande que celui de l'avancement des frontières forestières vers le Nord. Cette déforestation naturelle concernera pratiquement toute la ceinture centrale de la Russie européenne et de la Sibérie occidentale. Par contre, si l'élévation de la température ne dépasse pas les 2°C, alors la migration "verte" ne concernerait que le sud de la Sibérie occidentale, et l'on aurait même un accroissement de la superficie globale des forêts, celles-ci gagnant des territoires sur la toundra actuelle.

Les modifications de frontière des zones végétales ne se font jamais sentir instantanément. Elles ont toujours un léger retard par rapport aux changements climatiques. Pour que le revêtement végétal se modifie, il faut du temps, et ce temps se calcule en dizaines, voire parfois en centaines d'années. Les chercheurs de l'Institut de physique de l'atmosphère de l'Académie des sciences de Russie ont étudié attentivement les changements de végétation qui interviendraient en Russie en cas d'augmentation de la température de 1°C, comme cela est prévu pour les prochaines décennies (2030-2050).

Une disparition massive des forêts russes n'est pas envisagée, mais de sérieuses pertes seront tout de même enregistrées. Dans la zone située entre la Volga et la Viatka ainsi que dans la haute Oka, plusieurs forêts de pins disparaîtront. Des mutations des communautés végétales commenceront sur 70 % de la superficie couverte de pinèdes, et sur la moitié du territoire couvert de sapinières.

Seulement 1/5e des forêts mixtes et des chênaies, moins sensibles au réchauffement, seront concernées par ce phénomène. Les feuillus de Sibérie orientale s'avèrent plus résistants avec moins de 5 % des surfaces concernées par la mutation. Ces résultats concordent avec les prévisions du groupe international d'experts pour l'étude du changement climatique, selon lesquelles 30 % des forêts de pins et de sapins auront disparues d'ici 2100.

Le réchauffement global est l'objet de débats animés depuis une vingtaine d'années. Pourtant ce phénomène a commencé il y a plus d'un siècle, un délai suffisant pour que certaines mutations aient déjà eu lieu et que, dans certaines régions, le déplacement des frontières de la végétation soient déjà bien visibles. Les études menées dans la zone arctique de l'Oural par les chercheurs de l'Institut d'écologie des plantes et des animaux du département de l'Oural de l'Académie des sciences de Russie ont montré que des modifications significatives ont eu lieu au niveau de la répartition géographique des communautés végétales. Ainsi, en 90 ans (de 1910 à 2000), la part de la toundra qui représentait traditionnellement 76 % de la superficie de cette région est descendue à 59 %. Dans le même temps, la part des forêts impénétrables a augmenté, passant de 1 à 10 %. Les forêts éparses ont, elles aussi, gagné en surface (de 11 à 18 %), quant aux forêts de feuillus elles ont "grimpé" dans les montagnes de 60 mètres atteignant ainsi les 320 mètres de hauteur (contre 260 mètres auparavant). Les raisons de ces changements de la végétation dans la zone polaire de l'Oural sont liées au réchauffement local dont la courbe est légèrement supérieure à celle du réchauffement global.

Outre l'action directe exercée par le changement climatique et qui entraîne un déplacement des limites des zones forestières, des effets indirects, également importants, sont enregistrés. En premier lieu, les incendies de forêt deviennent plus fréquents, non seulement en raison d'une élévation de la température et de la sécheresse de l'air, mais aussi en raison de l'allongement de la période chaude et d'une plus grande activité orageuse.

Selon le Centre d'études des problèmes d'écologie et de productivité des forêts de l'Académie des sciences, un réchauffement de 2°C augmentera le nombre et la superficie des incendies de forêts en Russie de 1,5 à 2 fois. Notons que les incendies dans les forêts et autres écosystèmes naturels accélèrent bien souvent les processus de mutation de la végétation.

Les exemples que nous venons de citer n'épuisent pas la liste des conséquences du changement de climat sur les forêts. L'arrachage des forêts qui se poursuit encore de nos jours dans les régions tropicales de la planète conduit à accroître d'environ 25 % la teneur en rejets technologiques dans l'atmosphère. Les travaux de replantation des forêts tentent de contrecarrer cette tendance. En effet, les massifs forestiers absorbent les gaz à effet de serre réduisant d'autant l'influence du facteur climatique. Il est reconnu que les mesures de protection, de gestion et de replantation des forêts sont l'un des moyens les plus efficaces en matière de lutte contre le réchauffement global.

Malheureusement, le volume des travaux de replantation des forêts a diminué en Russie de plus de moitié par rapport à 1990, passant de 1,8 million d'hectares reboisés à 800 000 hectares par an. La création d'écrans boisés pour protéger les sols de l'érosion a diminué davantage, passant de 90 000 ha à 12 000 hectares par an. Le recours aux mécanismes du protocole de Kyoto est l'un des moyens de redresser la situation. La Russie a ainsi pris récemment la décision de reboiser 30 000 hectares. Les plantations de jeunes arbres se feront sur des terres agricoles qui ne sont plus exploitées.

http://fr.rian.ru/analysis/20071005/82580046.html

mardi, 18 septembre 2007

Les rendez-vous citoyens du climat.

RDV citoyens du climat

Je serai aux rendez-vous citoyens du climat pour présenter mon projet. Vous pouvez aller faire un tour sur le site de l'évènement : http://www.les-rcc.org/

Dimanche, 9 septembre 2007

Lutter contre le réchauffement planétaire, c'est possible.

4x4_olivox

Il y en a toute une série sur le site d'Olivox.

mercredi, 5 septembre 2007

Le changement climatique, susceptible d’aggraver la faim dans le monde

Potentiel de production: les pays industrialisés pourraient y gagner, les pays en développement y perdre

Source : site de la FAO.

7 août 2007, Chennai/Rome - Le changement climatique nuira vraisemblablement à la production vivrière du monde en développement, tandis que les pays industrialisés pourraient enregistrer des gains de production, a déclaré le Directeur général de la FAO, M. Jacques Diouf, aujourd’hui, dans une allocution prononcée lors de la Conférence de la Fondation de recherche M.S. Swaminathan à Chennai (Inde).

"Le rendement potentiel est susceptible d’augmenter aux plus hautes latitudes, selon les cultures, en cas d’accroissement moyen de la température de la planète de 1 à 3°C, puis de diminuer ensuite", a-t-il indiqué. "En revanche, aux plus faibles latitudes, en particulier dans les régions tropicales aux sécheresses saisonnières, il reculera probablement, y compris en présence de légères augmentations de température, ce qui accentuerait le risque de faim".

L’augmentation de la fréquence des sécheresses et des inondations aurait des répercussions négatives sur la production locale, en particulier dans les secteurs de subsistance à faible latitude, a ajouté M. Diouf.

"L’agriculture pluviale dans les zones marginales des régions semi-arides et subhumides est la plus à risque", a-t-il expliqué. "L’Inde pourrait perdre 125 millions de tonnes de céréales non irriguées – soit l’équivalent de 18 % de sa production totale".

Les impacts du changement climatique sur les forêts et sur les populations tributaires des forêts sont déjà manifestes avec la multiplication des feux de forêt et des foyers de ravageurs et de maladies. Selon M. Diouf, une adaptation au changement climatique sera nécessaire dans un grand nombre d’écosystèmes, y compris les agro-écosystemes (cultures, élevage et herbages), les forêts et les terres boisées, les eaux continentales et les écosystèmes côtiers et marins.

Exploitation des nouvelles biotechnologies

La science et la technologie devront être le fer de lance de la production agricole au cours des 30 prochaines années, à un rythme plus soutenu que ne l’a fait la Révolution Verte durant les trois dernières décennies, a affirmé M. Diouf.

"L’exploitation des nouvelles biotechnologies, et notamment la culture in vitro, le transfert d’embryons et l’utilisation de marqueurs ADN, peut compléter les approches classiques de sélection, en accroissant les niveaux de rendement et l’efficacité d’utilisation des intrants, en réduisant les risques et en améliorant la qualité nutritionnelle," a-t-il affirmé.

Il a cependant souligné que la plupart des plantes génétiquement modifiées cultivées aujourd’hui ont été conçues pour leur tolérance aux herbicides et leur résistance aux parasites. Mais les cultures OGM présentant des traits précieux pour les agriculteurs pauvres, en particulier face au changement climatique - tels que la résistance à la sécheresse, aux températures extrêmes, à l’acidité et à la salinité du sol – ne sont pas encore une réalité.

"Je ne me lasserai pas de réaffirmer la nécessité d’affronter également les besoins des agriculteurs pauvres dans les zones pluviales et sur les terres marginales", a déclaré M. Diouf. "Veiller à ce que les nouvelles biotechnologies contribuent à ce but, en tenant pleinement compte des considérations de biosécurité, de socio-économie et d’éthique liées à l’utilisation de certaines de ces technologies, demeure un défi pour toute la communauté scientifique".

En Inde, pas que des succès

Faisant remarquer que le thème de la Journée mondiale de l’alimentation de cette année (16 octobre) est "le droit à l’alimentation", M. Diouf a félicité l’Inde pour son rôle de pionnier et de modèle dans la mise en application de ce droit grâce aux contributions de tous les secteurs de la société.

En particulier, il a mis l’accent sur le Programme intégré pour le développement de l’enfant (ICDS), qui offre à des millions de mères et d’enfants des services de soin, une éducation nutritionnelle et sanitaire, une éducation préscolaire, une alimentation complémentaire, un suivi et une promotion de la croissance, et se rattache aussi aux services de santé de base comme l’immunisation et la complémentation en vitamine A.

En outre, le Directeur général de la FAO a félicité l’Inde pour son programme national « Midday Meal » qui offre des repas gratuits aux écoliers, et pour sa loi de garantie de l’emploi rural visant à affronter les problèmes de pauvreté rurale.

Et pourtant, ces succès n’éclipsent pas pour autant les problèmes qui demeurent, a également remarqué M. Diouf.

"Aux succès impressionnants de la croissance économique de l’Inde et de son émergence en tant que puissance mondiale s’oppose un tableau plus sombre, une bonne partie de la population indienne ne bénéficiant pas des transformations dynamiques en cours dans le pays", a-t-il remarqué, citant des statistiques de l’Enquête nationale sur la santé des familles qui montrent que 40 pour cent des adultes du pays sont trop maigres et que 79 pour cent des enfants de 3 mois à 3 ans souffrent d’une forme d’anémie.

“Aucun état en Inde n’est exempt d’affections liées aux carences en iode, tandis que la carence en vitamine A continue d’être un problème de santé publique parmi les écoliers d’âge préscolaire. Dans un pays où 348 millions d’habitants ont moins de 14 ans, il s’agit de niveaux alarmants de malnutrition infantile,” a mis en garde M. Diouf.

Source : site de la FAO.

mercredi, 22 août 2007

Bloggers pour un changement positif global

J'ai découvert un blog américain la semaine dernière après m'être inscrit sur mybloglog. Je cherchais des blogs traitant du climat, et l'un d'entre eux propose une chaîne intitulé "bloggers for positive global change". Les anglophones parlent au choix de "global change", "global warming" ou, pour ceux qui sont plus exact, de "climate change" pour évoquer le changement climatique. Il y a un donc un jeu de mots que l'on peut interpréter par "les-bloggers-qui-font-des-trucs-bien-pour-sauver-la-planète (sous entendu : du-changement-climatique)".

BFPGC

Dilettante a dégainé son clavier plus vite que moi, et a déjà commencé la chaîne hier. A moi donc de vous présenter 5 blogs que je parcours régulièrement, et qui peuvent à mon avis prétendre participer à cette chaîne. Je le fais qu'en français parce que voila, c'est tout...

Ecolo-info, c'est d'abord une barre d'outils que vous pouvez intégrer à votre navigateur. Vous pouvez ainsi retrouver tout ce que vous souhaitez sur l'écologie : blog, actu, trucs et astuces, culture... Indispensable. Merci à SoAnn pour coordonner tout ce taf. Le blog permet de suivre l'évolution de la barre et de vous exprimer sur ce sujet : http://ecoloinfo.com/blog/

Ludovic a créé son blog éc(h)o-sphère. J'aime bien le graphisme du blog, et surtout les billets : une actu sur le carbone et la vie qui va avec. C'est un bon complément à son métier spécialisé dans l'éco-responsabilité, et à son action associative au sein de l'association Objectif Climat (le seul non-freemen de la liste tiens, un oubli ludovic ?). Vous pouvez allez le voir ici : http://sphere.alter-echo.fr/

Effraie c'est un peu spécial. Déjà c'est lui qui héberge mon blog (enfin, le serveur perso qu'il a installé chez lui). Avant qu'on soit connecté par le réseau internet, on militait dans le réseau intergalactique, pour faire des villages autogérés et écolo contre les méchants-puissants-qui-veulent-tout. En bref, il donne des outils pour que ceux qui veulent vivre libre puissent commencer par un bout, et ça c'est bien. Donc le lien vers son blog est là : http://blog.effraie.org/

Salut mon lieutenant ! Francesco Casabaldi est à l'origine du réseau Freemen, puisque c'est lui qui a posté l'appel sur son blog. Rien que ça déjà c'est pas mal. Ensuite, j'aime bien ces billets et on fait des apéros chez lui en buvant du vin : en tant que bourguignon, j'apprécie. Il a lancé l'idée de faire un réseau de soutien de blogs et de sites pour supporter mon projet, j'apprécie encore plus. Alors à bas la guerre et merci mon lieutenant ! http://francescocasabaldi.typepad.com/

La grande question : pourquoi Claire est-elle dans la liste ?? A vous de le décourvir en allant faire un tour sur son blog : http://grandequestion.over-blog.com/

Pour participer à la chaîne "Bloggers for positive climate change", il suffit de

  1. faire un article sur son blog
  2. de tagger jusqu'à 5 autres bloggers,
  3. ou alors au minimum d'afficher le badge "Bloggers for positive climate change" sur son blog.
  4. Bien penser à prévenir les bloggers que l'on a taggés.
  5. Faire un lien vers l'article original pour que l'on sache d'où vient la chaîne.



Comme par hasard, les blogs font presque tous partis du réseau Freemen. En passant, je trouve "notre" réseau plus pratique et efficace :

  • On peut trouver facilement toute la liste des blogs sur le réseau
  • Il ya des outils de discution et de partage d'information (wiki, flux, statistiques...)
  • Même succint, les deux points de la déclaration du réseau sont plus complet (il y a un reseau "freemen+", mais il est encore plus underground)



L'appel des freemen sur le bilet original :
Nous appelons aujourd’hui tous ceux et toutes celles qui ont compris que :}
1. le changement climatique est un problème majeur, pas uniquement écologique, mais aussi politique et économique,
2. s’attaquer sérieusement à ce problème (et à d’autres… guerres, pauvreté, etc.) implique une remise en cause profonde de nos modèles économiques et particulièrement de la notion de « croissance »,
à rejoindre le réseau « Freemen ».
Pour rejoindre le réseau, il suffit de :
3. relire ci-dessus et être toujours d’accord
4. le décider.
Ensuite,
5. créer une liste « Freemen » et linker l’ensemble des blogs freemen
6. vous faire connaître de l’un d’entre eux, qui transmettra.

Lundi, 20 août 2007

Climate Action Camp

Du 14 au 21 août, un camp d'activistes a eu lieu à côté de l'aéroport de Londres Heathrow.



L'aéroport de Londres Heathrow est le 1er au monde pour le traffic généré, et le 1er en Europe pour le nombre de traffic passager : 67 millions par an (toutes les sources : wikipedia). Il possède déjà 4 terminaux, un 5èeme est en construction et un 6ème est prévus. Pourquoi ?

climate action camp 6

Selon les activistes du camp, le transport aérien d'aliments a augmenté de 140 % entre 1992 et 2002. Les émissions de CO2 générées par les transports aériens représentent 14 % du bilan carbone de notre nourriture.

climate action camp 2

Les manifestants expliquent que l'importation de fruits et de légumes encourage des modes de productions non durable pour les pays exportateurs dans le Sud, dans les domaines des pratiques agricoles et de l'utilisation des ressources en eaux. Ce sytème enferme les paysans dans un cycle de pauvreté car ils sont obligés de garder des prix le plus bas possibles pour être compétitif avec les pays du Nord.

climate action camp 1

Le Climate Action Camp est une organisation non-hiérarchique, autogéré et écologique. Le camp est auto-construit dans un esprit d'autonomie et de respect de l'environnement. Si le constat de l'impact du transport aérien sur le climat est facile à faire, agir est plus difficile lorsque l'on reste isolé. Le Climate Action Camp a pour but de créer une communauté de résistance et de créativité. Il est un lieu de prise de décision et de préparation pour des actions directes contre les causes même du changement climatique. Le camp est aussi un endroit de rencontres pour les enfants et leur famille, pour retrouver des amis ou en décourvrir d'autres, au-delà du cocon matériel dont nous nous entourons.

climate action camp 3

Il faut arrétez de prendre l'avion pour un WE en Espagne, il faut aussi agir collectivement.

Le principal adversaire des activistes fut le British Airports Authority (BAA), l'organisme privé chargé de la gestion de l'aéroport. La police anglaise a arrété des personnes se rendant au camp en utilisant la réglementation anti-terroriste, alors que le camp est ouvert et que les activistes ne sont clairement pas des terroristes.

climate action camp 5

Le 19 août a été la principale journée d'action.

Quelques liens pour continuer (tous en anglais):

  • Plane Stupid. Plane Stupid is Britain's first national direct action campaign group opposing the growth in aviation and the government's plans for airport expansion
  • Climate Action Camp. Our aim is overcome feelings of isolation and helplessness by bringing people together to create a community of resistance.
  • Indymedia, climate camp 2007. Dont hate the media, be the media.
  • http://www.climatecalm.org/drupal/ Climate camp articles
  • Reclaim the skies. if you want to know more about the aviation industry and Heathrow in particular then read on
  • Network for climate action Pour continuer après le camp... The network hopes to inspire you to take action - at home, at school, at work, in your community.

vendredi, 10 août 2007

L’Organisation météorologique mondiale fait le point sur les extrêmes météorologiques et climatiques


***edit 23 h 15***

Je viens de relire le communiqué... La planète est en train de sauter ou quoi ?

J'ai croisé en début de semaine un collègue, haltérophile et amateur de heavy metal. Pas le genre à craindre beaucoup. Il m'a dit que mon projet était bien, qu'il fallait faire vite. En fait, les derniers orages la semaine dernière (3 nuits sur une semaine) ont été tellement forts qu'il a eu les jetons. J'avoue que lorsque les murs ont tremblé ça m'a réveillés aussi. J'ai essayé de lui dire qu'il y avait des inondations catastrophiques dans le delta du Gange et en Grande Bretagne, mais tout compte fait, ça pète de partout.

Un petit Marius va avoir un frère ou une soeur dans quelques mois. Ca me touche beaucoup, mais dans quel monde vont-il vivre ? A quoi va ressembler la face de la Terre dans 50 ans ? Où seront les milliers de réfugiés climatique ? Comment nos sociétés policières vont gérer ces absurdes frontières politiques ? A quel moment le capitalisme disparaitra ?

Nous avons créé un déséquilibre (certains plus que d'autres...) dans l'écosystème qui a un impact mondial. La société humaine possède une force suffisante pour oser se mesurer à Gaïa. Mais ce combat est perdu d'avance, nous ne pouvons pas vivre sans liens - physique et spirituel - avec notre Terre, nous ne pouvons pas la maitriser comme un simple ordinateur ! Nous sommes un élément de la planète, c'est elle qui décide au final, pas la science ou la technique !

A écouter : Plus rien, des Cowboys fringants.


***end***

La liste "climat" du Réseau Action Climat - France est une source d'informations régulières et très appréciable : tout vous arrive dans votre boîte aux lettres sans avoir à parcourir des dizaines de sites web...

Genève, le 7 août 2007 (OMM)

Depuis janvier 2007, de nombreuses régions du monde connaissent des extrêmes météorologiques et climatologiques. Les mois de janvier et d’avril ont sans doute été les plus chauds à l’échelle du globe depuis le début des observations systématiques, en 1880, si l’on se réfère aux températures moyennes à la surface des terres émergées, l’anomalie positive atteignant 1,89 °C pour janvier et 1,37 °C pour avril. Par ailleurs, plusieurs régions ont connu des précipitations extrêmement abondantes qui ont entraîné de graves inondations.

Dans son quatrième rapport d’évaluation, le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC) fait état d’une multiplication des phénomènes extrêmes depuis cinquante ans. Le GIEC prévoit d’ailleurs qu’il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations.

L’OMM et les Services météorologiques nationaux de ses 188 Membres collaborent avec d’autres institutions des Nations Unies et un certain nombre de partenaires à l’instauration d’un système d’alerte rapide multidanger.

En outre, des systèmes d’observation viables sur le long terme sont mis en place en vue de détecter et d’évaluer les incidences du changement climatique et de déterminer les mesures à prendre en priorité pour aider les pays les plus vulnérables à s’adapter.

Fortes précipitations, cyclones et tempêtes de vent


Durant la première moitié (juin-juillet) de la saison de la mousson d’été en Inde, quatre dépressions de mousson, soit deux fois plus que la normale, ont provoqué de fortes pluies et des inondations en Inde, au Pakistan et au Bangladesh. De nombreuses stations ont signalé des cumuls de pluie sur 24 heures supérieurs à 350 mm.

Ces valeurs extrêmes et les pluies incessantes ont entraîné des inondations à grande échelle dans toute l’Asie méridionale, situation qui persiste à ce jour et qui s’est soldée par plus de 500 victimes, par l’évacuation de plus de 10 millions de personnes, la destruction de vastes étendues de terres agricoles, la perte de bétail et des dommages matériels considérables.

Le cyclone Gonu, premier cyclone jamais observé en mer d’Oman, a atteint les côtes d’Oman le 6 juin avec des vents soutenus d’une vitesse maximale proche de 148 km/h. Traversant le golfe d’Oman, il a touché terre une seconde fois en Iran. À Oman, plus de 20 000 personnes ont été touchées et plus de 50 ont trouvé la mort.

Du 6 au 10 juin, de fortes précipitations ont dévasté certaines régions du sud de la Chine. Les inondations ont touché plus de 13,5 millions de personnes, dont 120 ont trouvé la mort, notamment lors de glissements de terrain.

En Angleterre et au Pays de Galles, la période comprise entre mai et juillet 2007 a battu tous les records de cumul des précipitations (406 mm) depuis le début 1766, date du début des relevés, le précédent record remontant à 1789 (349 mm). L’épisode extrême observé dans le nord-est de l’Angleterre, où 103,1 mm de pluie sont tombés en 24 heures (les 24-25 juin), a été suivi le 20 juillet par un épisode similaire (120,8 mm de pluie) dans le centre du pays.

Ces deux événements ont entraîné de vastes inondations en Angleterre et au Pays de Galles. Au moins neuf personnes ont perdu la vie et les dommages sont estimés à plus de 6 milliards de dollars É.-U.

L’Allemagne a connu quant à elle son mois de mai le plus arrosé - 126 mm - depuis 1901, date à laquelle des relevés ont commencé à être effectués à l’échelle du pays, la normale calculée pour la période 1961-1990 s’établissant à 71 mm. À l’opposé, le mois d’avril est le plus sec que le pays ait connu depuis 1901, avec seulement 4 mm de précipitations en moyenne nationale, ce qui représente 7 % de la pluviosité normale.

Les 17 et 18 janvier 2007, une grande partie de l’Europe du Nord s’est retrouvée sous l’influence d’un puissant système dépressionnaire qui a déversé des pluies torrentielles et engendré des vents soufflant jusqu’à 170 km/h. Au moins 47 personnes sont décédées durant la tempête et des dizaines de milliers ont été touchées par des coupures de courant. Selon une première estimation, les dégâts se chiffreraient entre 3 et 5 milliards d’euros.

Le Mozambique a connu en février les pires inondations des six dernières années. Une trentaine de personnes ont perdu la vie et 120 000 ont été évacuées du bassin central du Zambèze. L’arrivée du cyclone tropical Favio, le 22 février, a entraîné de nouvelles inondations et fait de nouvelles victimes.

Anormalement précoces et abondantes, les chutes de pluie que connaît le Soudan depuis la fin du mois de juin ont entraîné la crue du Nil et d’autres cours d’eau saisonniers. Ces crues ont entraîné des inondations de grande ampleur qui ont endommagé plus de 16 000 habitations.

En mai, de graves inondations et des dégâts considérables ont été causés aux Maldives par une série de vagues liées à une forte houle (3 à 4,5 m de hauteur), qui ont submergé 68 îles dans 16 atolls.

Au début du mois de mai, l’Uruguay a été frappé par les pires inondations que ce pays ait connues depuis 1959. Provoquées par de fortes pluies, elles ont touché plus de 110 000 personnes et mis à mal récoltes et infrastructures.

Vagues de chaleur


En juin et juillet, deux vagues de chaleur extrême ont frappé le sud-est de l’Europe où les températures, supérieures à 40 °C, ont pulvérisé les précédents records. Des dizaines de personnes sont décédées et les pompiers ont combattu jour et nuit les brasiers qui ont ravagé des milliers d’hectares. Le 23 juillet, le mercure a atteint 45 °C en Bulgarie, ce qui constitue un nouveau record de chaleur.

En mai, une vague de chaleur a frappé la Russie centrale et occidentale, où plusieurs records ont été battus. À Moscou, le thermomètre indiquait 32,9 °C le 28, soit la température la plus élevée pour un mois de mai que cette ville ait connue depuis 1891.

Bon nombre de pays européens ont connu le mois d’avril le plus chaud de leur histoire, la température moyenne pour ce mois dépassant de plus de 4 °C la normale dans certaines régions.

Conscients de l’impact catastrophique des vagues de chaleur sur la santé, l’OMM et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent la dernière main à un projet de directives sur la mise en œuvre de systèmes d’avis de vague de chaleur et de veille sanitaire.

Évolution du climat et extrêmes climatiques


Selon les conclusions des derniers rapports d’évaluation scientifique du changement climatique établis par le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC), le réchauffement du climat ne fait désormais plus de doute. Onze des douze dernières années (1995-2006) figurent parmi les 12 années les plus chaudes qui aient été constatées depuis le début des mesures instrumentales. Sur cent ans (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse de 0,74 °C, et sur les cinquante dernières années, le rythme moyen du réchauffement est presque le double (0,13 °C par décennie) de celui calculé pour le siècle écoulé. L’étude des paléoclimats laisse supposer que dans l’hémisphère boréal, la seconde moitié du XXe siècle a été très probablement plus chaude, s’agissant des températures moyennes, que toute autre période de 50 ans des 500 dernières années et probablement la plus chaude des 1 300 dernières années.

Le GIEC fait aussi état d’une augmentation de la fréquence des phénomènes extrêmes observés ces 50 dernières années, en particulier les épisodes de fortes pluies, les vagues de chaleur et le nombre de jours et de nuits de canicule.

D’après les projections concernant l’évolution du climat, il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations.

Informations supplémentaires:


Diverses régions d’Amérique du Sud ont connu des tempêtes de vent, des blizzards et des chutes de neige exceptionnelles à la faveur d’un hiver inhabituellement froid qui a fait chuter les températures jusqu’à -22 °C en Argentine et -18 °C au Chili au début du mois de juillet.

Le 27 juin, un front froid a traversé l’Afrique du Sud, y déversant la première chute de neige significative que ce pays ait connue depuis 1981 (25 cm dans certaines régions).

En Inde, à la mi-mai, une vague de chaleur a fait grimper le thermomètre jusqu’à 45 voire 50 °C.

De nombreux pays européens ont connu le mois de janvier le plus chaud de leur histoire. Aux Pays-Bas, la température moyenne de ce mois – environ 7,1 °C, soit 2,8 °C de plus que la normale calculée pour la période 1961-1990 – est la plus élevée qui ait jamais été constatée depuis 1706, date à laquelle on a commencé à faire des mesures, tandis qu’en Allemagne, l’écart par rapport à la normale était de 4,6 °C.

Depuis 1970 environ, les violents cyclones tropicaux ont tendance à se multiplier dans l’Atlantique Nord.

Le présent rapport a été établi sur la base des informations communiquées par plusieurs Membres de l’OMM et avec la collaboration du National Climatic Data Center (NCDC) de la NOAA (États-Unis d’Amérique), du Deutscher Wetterdienst (DWD) (Allemagne) et du Met Office (Royaume-Uni). La liste des extrêmes météorologiques et climatiques a valeur indicative et n’est pas exhaustive. Des informations plus complètes sur les anomalies météorologiques et climatiques observées en 2007 seront communiquées vers la fin de l’année.



L’Organisation météorologique mondiale est l’organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau

Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à : Mme Carine Richard-Van Maele, chef du Bureau de la communication et des relations publiques, OMM. Site Web: http://www.wmo.int

vendredi, 3 août 2007

La mousson frappe plus fort que jamais dans le delta du Gange

Dix millions de sinistrés en Asie du Sud à cause de la mousson

Reuters, 03.08.07

Innondation Bengladesh Children use rafts to cross stagnant rainwater inside the city flood protection embankment at Rayerbazar. PHOTO: STAR

Par Azad Majumdar

DACCA (Reuters) - Plus de 216 personnes ont péri consécutivement aux pluies de mousson qui sont tombées sur le sud de l'Asie au cours des dix derniers jours, font savoir des responsables, et plus de dix millions de personnes sont toujours sans abri ou bloquées dans leurs villages.

La menace de maladies transmissibles par l'eau croît, de nombreux villages étant isolés depuis plusieurs jours. Certains sinistrés ont été mordus par des serpents, d'autres écrasés par l'effondrement de leur maison, et beaucoup se sont noyés.

En tout plus de 35 millions de personnes sont touchées dans cette région surpeuplée et défavorisée. Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), les inondations sèment le désordre et seraient les pires de mémoire d'homme dans certains secteurs.

"L'ampleur des inondations et le nombre énorme de personnes touchées représente un défi sans précédent pour la distribution d'une aide humanitaire qui fait désespérément défaut", affirme l'Unicef.

Dans les campagnes, des infrastructures médicales sont fortement perturbées. Dans l'Etat indien de Bihar (Est) plusieurs femmes enceintes, dans des zones inondées, ont accouché d'enfants mort-nés.

"On ne peut pas faire grand-chose car près de la moitié des 315 centres médicaux, dans des zones reculées, ont été inondés" a expliqué Baidyanath Singh, un haut responsable des services sanitaires.

Des habitants ont évoqué la menace de pénuries de médicaments et de nourriture dans le Bihar, où des responsables ont déclaré, vendredi soir, qu'environ dix millions de personnes étaient affectées par les inondations, plusieurs centaines de milliers d'entre elles étant privées de toit ou isolées par les eaux. Seize personnes ont péri vendredi dans le Bihar.

Plus de la moitié du Bangladesh est inondée et environ sept des 20 millions de personnes touchées dans ce pays sont bloquées par les eaux ou sans abri, selon des responsables.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, onze personnes ont péri dans des incidents liés aux inondations et la montée des eaux a affecté des secteurs de la capitale, Dacca, situés en-dessous du niveau de la mer.

Selon les autorités, plus de 300.000 hectares de récoltes ont été affectés.

vendredi, 27 juillet 2007

Soutien de l'association Objectif Climat

logo objectif climat
L’association de droit local OBJECTIF CLIMAT est le fruit de la mise en commun des compétences et des motivations d’associations régionales et locales (ALTER ALSACE ENERGIES, ALSACE QUALITE ENVIRONNEMENT, ECO-CONSEIL, COMITE D’ACTION DEUX ROUES DU BAS-RHIN, ASSOCIATION DES RESIDENTS ET AMIS DU NEUDORF), et d’individus, tous spécialisés dans le domaine de l’énergie, de l’environnement et des déplacements doux. Elle poursuit deux objectifs :

  • Sensibiliser les citoyens à la thématique du dérèglement climatique et les accompagner dans une démarche de réduction de leurs émissions de GES,
  • Accompagner les décideurs dans leurs choix au quotidien et leur stratégie de développement d’actions sur la question du dérèglement climatique.



Son courrier de soutien est téléchargeable ici (PDF, 23 Ko).
Une description de l'association est téléchargeable ici (PDF, 50 Ko).

Le périmètre d’action d’OBJECTIF CLIMAT est régional. Le projet porté par l’association doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre des personnes physiques et morales qu’elle accompagne, dans une vision globale de la problématique, en travaillant sur tous les secteurs émetteurs. En ce qui concerne les particuliers ces secteurs sont principalement les suivants : transport, habitat, alimentation, déchets, achats, loisirs.
L’association s’adresse à tous les publics : individus adultes, scolaires, collectivités, administrations et entreprises. Elle propose des services adaptés à chacun de ces publics :

  1. Citoyens adultes : accompagnement dans la réduction de leurs émissions de GES, qu’ils soient intégrés au projet à titre individuel ou par l’intermédiaire de leur employeur ou de leur commune ;
  2. Scolaires (collèges et lycées) : sensibilisation à la problématique du dérèglement climatique et accompagnement dans des projets de réduction de l’empreinte carbone des classes et des établissements scolaires ;
  3. Entreprises et collectivités territoriales : accompagnement dans des démarches globales de réduction de leur empreinte carbone par la réalisation d’un bilan carbone et la mise en oeuvre d’un plan d’action associé (dans la limite de deux démarches de ce type par an) ;


L’accompagnement proposé par l’association OBJECTIF CLIMAT porte sur :

  • la diffusion régulière d’informations sur le thème de dérèglements climatiques et de l’effet de serre,
  • le diagnostic des émissions des citoyens et des structures participantes à l’aide de l’outil Bilan Carbone de l’ADEME,
  • le suivi des émissions par l’intermédiaire d’indicateurs,
  • le conseil individualisé pour la réduction des émissions,
  • la mise en relation avec les autres citoyens engagés dans la démarche et les professionnels pouvant apporter des conseils et solutions adaptés,
  • l’organisation régulière d’évènements autour de la thématique.


Concernant les particuliers qui s’engagent dans la démarche proposée par OBJECTIF CLIMAT, l’objectif ultime de l’association est d’atteindre une division par 4 de leurs émissions d’ici 2050.

Son soutien :

  • Diffusion de mes informations auprès de ses membres
  • Invitation à la manifestation du 18 novembre à Strasbourg : Les RDV citoyens du climat.

Contact : Objectif Climat, 14 rue de la Schwanau, 67100 STRASBOURG. Tél : 03 88 44 09 30.

logo eco-conseil
logo alter-alsace énergies
logo Alsace Qualité Environnement
logo ARAN
logo cadr67

jeudi, 26 juillet 2007

Les conditions climatiques pour les jardiniers de l'autunois

Voici un article paru sur le site du Journal de Saone et et Loire, une bonne façons de prendre l'avis de la population sur leur sensation face à une modification des conditions météorologiques.

Conséquences des conditions climatiques

Des jardiniers autunois pour le moins circonspects



Le climat désastreux qui règne depuis un mois n'est pas sans conséquence sur les cultures. Salades pourries, récoltes en baisse, mûrissements moins rapides.

Canicule en avril, pluie incessante début juillet, rien ne va plus. Les professionnels du jardinage s'impatientent, même si pour l'heure la situation n'est pas catastrophique. « Depuis vingt ans je n'ai jamais vu ça tout est malade » constate André Miagat. Jardinier à ses heures, il relativise quand même. « La pluie nous a pas mal embêtés. On est obligé d'arracher pour pouvoir quand même profiter des légumes du jardin. Les pommes de terre et les tomates ont souffert énormément de la pluie et ont attrapé le mildiou. Les carottes semées, les poireaux à repiquer, les radis et les laitues ont bien résisté. Les choux-fleurs ont poussé en avance et très vite. J'ai été obligé d'arracher en avance les oignons et les échalotes, ils graissaient et pourrissaient. Ce printemps a donné trop d'humidité, pas assez de soleil et de chaleur. » Bref, 2007 n'est pas une bonne année pour M. Miagat. La pluie a cependant arrangé sa femme, Yvonne « mes fleurs sont superbes, intactes. A la différence des légumes, mes fleurs sont belles et fournies grâce à la pluie et à une méthode maison. »

Miagat autun M. et Mme Miagat ont un avis différent sur le climat de cette année

Ca mûrit moins vite mais il n'y a pas beaucoup plus de problèmes que les autres années.
Les conditions climatiques actuelles sont positives, on n'a pas besoin d'arroser explique Bruno Mangematin.

Les légumes verts ne sont pas en retard et n'ont pas été touchés. Je récolte un panier de haricots tous les trois jours. Mes tomates ont eu le mildiou, elles rougissent et tombent à cause de la maladie. Il va falloir que j'arrache les patates, avec un mois et demi d'avance, car elles ont pourri avec la pluie. Les intempéries ont fait du mal, même si chez nous cela a été moindre. «Chez mes beaux-parents dans l'Isère à 800 mètres d'altitude tout est pourri. Les récupérateurs d'eau ont été utiles l'an passé avec la sécheresse. Le changement climatique a sa part de responsabilité» conclut-il.

jardinier autun Du point de vue d'un apprenti jardinier les intempéries ont causé des problèmes partout

Chez Marie-Thérèse Bouvier, les fruits rouges de son jardin ont bien résisté mais les arbres sur lesquels ils poussent ont cassé et sont tombés. Juin est habituellement la période la plus importante pour la fleuraison. Au contraire, avril a connu des températures élevées allant jusqu'à 27 degrés. Du côté du potager, mes tomates ont bien poussé et n'ont pas attrapé la maladie. Par contre les feuilles ont été abîmées et jaunies par la pluie. Mais elles restent petites et vertes. Tout est retard. De plus, les limaces se sont invitées dans notre jardin à cause de la pluie et du coup elles mangent mes plans de salade. Il ne reste plus qu'à patienter et voir en espérant que la fin du mois de juillet soit meilleure.


Source : http://www.lejsl.com/actu/autun/20070720.JSA0144.html

Lundi, 2 juillet 2007

Fiction climatique

Si vous aimez les histoires, ne ratez surtout pas ces articles sur le site de terra-economica.info ! Il y a 6 épisodes à suivre.

logo terra economica

Quand le ciel nous tombera sur la tête

Le changement climatique, ce sont peut-être quelques palmiers à Lille et la plage à Paris... C’est aussi et surtout le bouleversement annoncé de nos modes de vie, de nos emplois, de nos loisirs. Pour mieux saisir cette réalité et ses enjeux économiques, sociaux et humains, Terra Economica a fait pour vous un saut dans l’avenir. Bienvenue dans le monde tel qu’il pourrait être en 2043. Accrochez vos ceintures.

par Walter Bouvais, directeur de la publication de Terra Economica. Episode 1/6 à lire ici.

"Cette fiction s’appuie sur des études scientifiques, des rapports de compagnies d’assurance, des discussions avec des spécialistes du changement climatique. L’approche ne consiste pas à noircir le trait mais à proposer un enchaînement de faits possibles à partir d’une situation réelle : le changement climatique est en marche. Si la mobilisation autour de cette question reste timide, une réaction franche de la communauté internationale n’est pas exclue et peut permettre de contenir les effets du changement climatique."

Voici quelques intertitres :

  • Un euro le verre d’eau
  • Un ascenseur toutes les 15 minutes
  • Rationnement
  • Visa de réfugié climatique
  • Impôt sur la naissance

jeudi, 21 juin 2007

Les Verts australiens présentent un texte de loi sur les réfugiés environnementaux

Source : http://newspad-pacific.info/

CANBERRA, 21 juin (Flash d'Océanie)

Kerry Nettle, député Vert au Parlement fédéral australien, a présenté jeudi, pour la première fois, une proposition de loi visant à reconnaître et à mettre en place des "mécanismes" pour traiter le problème d'éventuels réfugiés environnementaux, possibles victimes à terme du réchauffement climatique et de la montée du niveau de l'Océan Pacifique.

Ce texte de loi prend la forme d'un projet d'amendement à la loi relative à l'immigration et propose la création d'une nouvelle catégorie d'immigrants, qui serait dénommée "immigrants climatiques".

L'impact du réchauffement de la planète, dont l'estimation des effets probables se fait de plus en plus précise de mois en mois et au fil des rapports et colloques internationaux consacrés à l question, met e plus en plus incontestablement en avant plusieurs pays insulaires du Pacifique.

Parmi ces atolls, certains se trouvent à Tuvalu, à Kiribati, en Papouasie-Nouvelle-Guinée (îlots Carteret, non loin de Bougainville) ou encore à Vanuatu (île de Tegua), où plusieurs villages ont d'ores et déjà dû être déplacés.

Dans ces atolls, les terres ne sont pas élevées de plus de cinq mètres au-dessus du niveau de la mer. Les responsables de certains de ces pays ont déjà demandé aux plus grands voisins de la région, en premier lieu l'Australie et la Nouvelle-Zélande, de leur fournir des assurances en matière d'accueil de ce qu'il devient de plus en plus commun d'appeler des "réfugiés climatiques".

L'Australie, jusqu'ici, a répondu en indiquant que des aides pourraient éventuellement être fournies pour reloger des populations affectées à l'intérieur du même pays, sans pour autant aller jusqu'à envisager de les accueillir sur son sol.

La Nouvelle-Zélande, de son côté, a pris des mesures provisoires en instaurant un petit quota pour cette nouvelle catégories d'arrivants, qui se prévaudraient de ces nouveaux phénomènes climatiques. Cette initiative du député Vert a été saluée par l'organisation non gouvernementale Friends of the Earth (Amis de la Terre)

Source : http://newspad-pacific.info/

jeudi, 14 juin 2007

Le changement climatique en Bourgogne

La gazette de cote d'or sort aujourd'hui un article sur le changement climatique en Bourgogne. C'est un sujet à la mode, après un article du même genre dans le dernier Bourgogne magazine.

Morceaux choisis :

Coup de chaud sur la Bourgogne

L'article complet sur le site de la gazette de cote d'or.

Canicule l’été et douceur l’hiver



En France, les projections pour la fin du XXIe siècle font apparaître clairement des étés plus chauds de l’ordre de + 4°C, et une forte diminution des précipitations sur les régions méditerranéennes. D’où un risque de sécheresses estivales important dans le sud. Des hivers plus doux (+ 2°C) et une augmentation des précipitations sur toutes les régions notamment l’Ouest de la France.

Quant au climat qui régnera en Bourgogne à l’orée du XXIe siècle difficile de le dire avec certitude du fait de son hétérogénéité climatique : « La Bourgogne traversée par le couloir Rhône-Saône, explicite Denis Thévenin, délégué départemental Météo France pour la Côte-d’Or, est un cas particulier où il n’y pas d’unité climatique. On a, au contraire, une multitude d’influences : continentale, océanique, méditerranéenne et montagnarde pour la partie Morvan. »

Mais comme le reste de la planète, la Bourgogne n’échappe pas au réchauffement en cours. La température moyenne annuelle a augmenté de 0,8°C au cours du XXe siècle. Plutôt qu’une augmentation des valeurs maximales, cette hausse de la température moyenne est imputable à une augmentation des minima. Autre fait marquant, le radoucissement des hivers. Météo France enregistre une baisse de 30 % des séquences de cinq jours consécutifs avec des températures minimales inférieures à 5°C entre le début et la fin du siècle. Les températures maximales n’ont pas évolué de manière significative. Cependant, parmi les vingt années les plus chaudes entre 1883 et 2004, huit sont postérieures à 1990.

Les précipitations ont augmenté de 20 % l’hiver tandis qu’elles chutent de 10 % l’été. Depuis 1950, on note une fréquence accrue des épisodes de fortes pluies. Des tendances qui devraient se poursuivre tout au long du XXIe siècle avec une hausse des températures estivales à hauteur de 5 à 6°C et de 2°C pour celles de l’hiver et des précipitations en fort accroissement lors de cette même saison.

Un réchauffement perceptible dans la nature



D’ores et déjà les indices d’un réchauffement sur la nature bourguignonne sont indéniables.A l’image de la forêt qui connaît de forts dérèglements parmi les peuplements de résineux et, dans une moindre mesure, des feuillus.

Paradoxalement, le réchauffement a une conséquence positive puisque l’augmentation des teneurs en dioxyde de carbone contribue à l’accroissement de la productivité forestière. En Bourgogne, celle-ci a augmenté à un rythme annuel de 1,8 % entre 1980 et 1990.

Mais à moyen terme la balance du réchauffement risque fort d’être négative pour la forêt. Comme en convient Roland Susse, président des experts forestiers bourguignons, : « On commence à enregistrer des mortalités importantes de l’épicéa, de l’albies grandis et plus faiblement du douglas, du hêtre sur les plateaux calcaires et du chêne pédonculé. C’est la conséquence de la canicule de l’été 2003 à laquelle s’est ajouté un mois de juillet 2006 chaud qui a affaibli la résistance des arbres. Depuis, le nombre de parasites est en explosion. »

Dans la vigne, les changements climatiques se font également sentir. Depuis 1970, la date de floraison s’est avancée de 12 jours en Côte-d’Or et la date des vendanges de 23 jours.

Autre indice du réchauffement, les oiseaux – très sensibles aux évolutions climatiques – qui, grâce à leurs déplacements, réagissent rapidement à des modifications de leur milieu. Des espèces migratrices reviennent plus tôt dans l’année, d’autres propres au bassin méditerranéen font leur apparition sur les contours de la Bourgogne. Autant de symptômes concordants du réchauffement et qui commence à modeler de nouvelles conditions d’existence pour les êtres vivants.

« Il convient de rester très vigilant »



Jean-Pierre Besancenot, directeur de recherches au CNRS et responsable du laboratoire Climat et Santé à la faculté de médecine de Dijon, fait le point sur les risques sanitaires dus au réchauffement climatique.

La Gazette : Y a-t-il des risques plus réels de maladies infectieuses liées au réchauffement climatique dans l’Hexagone ?

Oui avec la maladie de Lyme transmise à l’homme par les tiques. Il suffit d’un été chaud pour que le nombre de cas augmente, surtout dans les régions où la forêt est importante. Là, il y a un risque non négligeable.

Un cas plus préoccupant est le moustique Aedes Albopictus. C’est le moustique vecteur du chikunguya qui a sévi à La Réunion en 2006. Originaire d’Extrême-Orient, il est également présent en France. Il a pu être éradiqué en Haute-Vienne et en Picardie mais il reste implanté sur la Côte-d’Azur notamment à Nice et Menton.

Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu en France de maladie associée à ce moustique. En revanche, en labo, on constate qu’il peut être porteur de virus tels que le chikunguya, la fièvre jaune et la dengue. En théorie le danger est donc réel, mais en pratique, à l’état naturel, on n’a jamais prélevé de cas infecté.

En conclusion, il convient de rester très vigilant, car une fois installé il est très difficile d’éradiquer ce moustique. Le réchauffement climatique a également un effet sur les allergies au pollen. Les plantes méditerranéennes se déplacent vers le Nord. La période de pollinisation est de plus en plus précoce et longue. On observe déjà ce phénomène avec l’allergie au pollen de bouleau.

Mis à part les pathologies liées aux insectes, quels sont les autres dangers dus à un réchauffement des températures ?

Dans nos régions développées, avec des systèmes de santé performants, le plus gros risque est l’effet direct du réchauffement et non les maladies infectieuses.

Certes, en hiver, ce réchauffement sera bénéfique avec un recul des maladies respiratoires et cardiaques. Mais à l’inverse, l’été, comme l’a montré la canicule de 2003 avec 15 000 morts, la surmortalité sera importante. On prévoit pour la deuxième moitié du XXIe siècle des étés caniculaires comme celui de 2003 tous les deux ans.

On risque donc d’avoir en période estivale des hécatombes, d’autant plus que le nombre de personnes âgées va augmenter. Si l’on prend les prévisions démographiques les plus basses, on aura en 2050 4 fois plus de personnes de plus de 85 ans. Ce qui signifie qu’un été comparable à celui de 2003 pourrait, si l'on ne faisait rien, entraîner quelque 60 000 décès !

A partir de quel seuil de température y a-t-il surmortalité ?

Pour la région de Dijon, on estime qu’à partir de 19°C la nuit et 34°C le jour il y a un risque de surmortalité. A condition que ces deux seuils soient dépassés. Ils varient d’une région à une autre car l’organisme s’habitue à son milieu.

Les températures nocturnes jouent un grand rôle. Quand l’organisme n’arrive plus à récupérer la nuit, il ne supporte plus les températures élevées de la journée. Et tous les modèles prévoient une hausse plus forte des températures la nuit que la journée.

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