Avenir Climat - archives

Un projet de voyage d'un an entre l'Europe et l'Asie. A la découverte des pays et des ses habitants. Pour comprendre le changement climatique. Pour faire connaitre les solutions d'adaptations. Le climat concerne chacun d'entre nous, ensemble nous pouvons agir.

Bonne et heureuse année 2008 à tous !

  • Météo 2008 : cette année sera certainement la plus chaude depuis 1 siècle, mais les risques naturels devraient avoir encore un impact limité sous nos latitudes.
  • Bourse 2008 : la confirmation du peak oil intervenu en 2006 devrait assoir une hausse durable du prix du pétrole. La barre symbolique des 100 $ le baril devrait intervenir dans les mois à venir.
  • Politique 2008 : la tension augmente autour des ressources en matière première (blé, eau, pétrole, poisson...) et se répercute sur les politiques nationales et internationales. Elle conduit à une accentuation des politiques sécuritaires. Le statut de réfugié climatique n'est toujours pas à l'ordre du jour de l'ONU.
  • Média 2008 : la prise de conscience grandissante par le public des enjeux environnementaux ce traduit par un flot de publicité incitant à consommer "écolo" sans remettre en question une société de sur-consommation.
  • Loisirs 2008 : malgré la flambé du pétrole et des matières premières, une caste de riche continue à voyager 4x4 en ville et à partir en week-end en avion, pendant que la classe moyenne peine de plus en plus à boucler les fins de mois et rogne son budget "loisir".
  • Sport 2008 : la Chine ferme des dizaines d'usines durant les jeux olympiques pour permettre aux sportifs dopés et transformés en panneaux publicitaires de réaliser de nouveaux exploits. Les tibétains sont toujours persécutés et les droits de l'homme sont toujours ignorés malgré la présence de centaines de "média".


Pour ma part, 2008 sera l'année de mes 30 ans, et j'espère bien réagir. Le projet Avenir Climat permettra de créer une chaine d'espoir et de solidarité entre des personnes luttant contre le changement climatique.

Merci à tous pour votre soutien et votre aide.

Mes coordonnées ont changé, merci de noter l'adresse et le téléphone : Le bourg - 71400 AUXY - FRANCE. téléphone : 03 85 54 72 48

REVUE DE PRESSE


Revue de presse associative et professionnelle.

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Les articles de presse ou mes billets concernant le projet Avenir Climat



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SOUTIEN


Mes billets sur les soutiens au projet Avenir Climat.

Voir aussi : Le projet, Revue de presse, Climat, Qui suis-je ?

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Ils soutiennent le projet Avenir Climat :



A lire : Pourquoi et comment me soutenir ?
A voir : la vidéo de présentation du projet.
Rejoindre : le groupe "Avenir climat" sur facebook.

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66 % du don est déductible de votre impôt. 80 € représente une journée du projet. Un don de 40 € vous reviens à 14 €.
Chèque à l'ordre d'Avenir Climat à envoyer à : Association Avenir Climat, c/o M. KUBIAK, le bourg, 71400 AUXY.
Vous pouvez aussi faire un don en ligne avec le bouton PayPal dans la colonne de gauche ou aller lire les informations sur cette page.

LE PROJET


Les billets qui présentent le projet Avenir Climat.

Voir aussi : Soutien, Revue de presse, Climat, Qui suis-je ?

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Le principal :


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Les billets sur la préparation du projet Avenir Climat



Les bulletins d'information benka-info

Pour s'abonner à la liste d'information.

Voir aussi la page catégorie Projet et le tag Préparatifs

Les questions les plus courantes sur le projet.

Voici les questions qu'on me pose le plus souvent lorsque je présente mon projet. Ce billet complète la lecture de mon dossier à voir ici. Si vous avez d'autres questions, posez les dans les commentaires en bas et je mettrai le billet à jour.

Tu pars seul ?


Oui et non.

Je prépare mon projet pour partir seul. Cette solitude (toute relative) du voyageur permet plus de rencontre avec les "locaux". Le voyage en couple (pas mon cas) ou à plusieurs demande une bonne entente pour être en harmonie, avoir le même rythme de déplacement, le même besoin de qualité d'hébergement (dortoir ou hôtel ?) ou de restauration (restaurant ou dans la rue ?).

Où que vous soyez, vous finissez généralement par croiser un autre voyageur, qui est originaire de la même ville que votre cousine ou que vous avez croisé dans un festival il y a 5 ans... Le monde est petit, et si on le souhaite il est assez facile de faire équipe pour quelques jours avec d'autres "routards".

D'un autre côté, mes amis et partenaires connaîtront mon parcours mois par mois, et pour certain pays semaine par semaine. Sans être un professionnel du voyage et de la logistique, il sera assez facile de se fixer des rendez-vous et de voyager ensemble pour une période plus ou moins longue.


Je serai en fait accompagné pendant une partie de mon voyage par Purvi MAKAWNA, qui est indienne et originaire de Bombay. Je l'ai rencontré en janvier 2004 lors du Forum Social Mondial à Bombay. Elle a milité ou travaillé pour des ONG en Inde et ses connaissances permettront de compléter les recueils d'expériences que je ferai. Je trouve aussi très intéressant de voyager avec une personne du Sud et de comparer notre analyse des situations.

Que ce soit pour des vacances ou pour approfondir une série de témoignages, si vous le souhaitez, vous pourrez faire un bout de voyage avec moi.

Tu pars pour combien de temps ?


Aïe ! Un an, mais ça risque d'être un peu court, vous ne croyez pas ? Plus sérieusement, mon projet est planifié sur 12 mois, avec 3 mois de battement possible.

C'est à mon avis le temps nécessaire pour parcourir une vingtaine de pays, aller jusqu'à Pékin et revenir.

  • Si c'était une course, 12 mois c'est trop long.
  • Si c'est un voyage, c'est trop bête de se donner une limite.
  • Si c'est un voyage d'étude, c'est une bonne durée. Encore faut-il gérer correctement le temps de parcours entre deux témoignages éloignés de quelques milliers de kilomètres...

La durée du parcours est aussi définie pour être assez brève et ne pas me poser trop de problèmes au retour. Je devrais en effet prévoir 2 à 3 mois au retour pour valoriser mes informations (réalisation d'un diaporama, d'une exposition, d'une conference...) et réintégrer "le monde du travail", retrouver un poste, des responsabilités et un salaire.

Tu vas où ?


En Europe et en Asie. Deux continents, c'est déjà pas mal pour un voyage d'un an si on veut être efficace.

  • Je ne pars pas en Afrique car je ne connais pas.
  • Je ne pars pas dans l'Océanie ou dans l'Antarctique car c'est loin et cher, même si on peut le faire en bateau.
  • Je ne pars pas en Amérique car il faut un avion, et surtout parce que je ne parle pas (encore) espagnol.

Au final, je voudrais tout de même faire en 10 ans ce tour du monde "par étape".

J'ai une liste de pays déjà définis où je souhaite aller : Belgique, Pays Bas, Allemagne, Pologne, Turquie, Iran, Pakistan, Inde, Népal, Bangladesh, Birmanie, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Chine, Mongolie, Russie... Il me reste donc pas mal de préparation à faire pour définir le parcours, en fonction des témoignages que je pourrais recueillir.
Mon temps de passage dans un pays sera variable : je prévois déjà de rester 2 à 3 mois en Inde par exemple : ce pays est taillé à l'échelle d'un continent. Je préfère prendre mon temps, découvrir un pays et mieux le comprendre, que de faire la course pour traverser un maximum de frontières.
Je me laisserai sûrement une certaine liberté dans mon trajet :

  • Pour l'Asie du Sud Est, je ne sais pas si j'aurais le temps de faire un tour vers les îles de l'Indonésie.
  • Sur le chemin du retour, je ne sais pas non plus s'il me restera du temps (et de l'argent) pour rencontrer des personnes dans les pays baltes....



Le temps passe vite de toutes façons. Les moyens de communication ne sont pas aussi rapides qu'en France, vous circulez par exemple à 50 km/h en moyenne sur une autoroute indienne.
Une semaine type peut être du genre : 1 journée de transport, 1 journée avec le témoin, 1 à 2 journée de boulot (écriture, traitement photos ou sons, blog...), 1 autre journée de transport, 2 à 3 jour pour des visites, laver le linge, etc.

Quels moyens de transports utiliseras-tu ?


Je me suis fixé pour objectif de ne pas utiliser l'avion, pour rester un minimum cohérent avec le thème de mon voyage car l'avion est le mode de transport le plus polluant (mais je n'ai pas le courage / l'expérience de partir en vélo comme eux).

Il me reste ensuite tous les autres moyens de transport, en particuliers les trains et les bus. Je devrais contourner la Birmanie, dont les frontières terrestres sont fermés pour les occidentaux, et utiliser un bateau, certainement entre Calcutta et Singapour. Je rentrerai en Europe par le transsibérien, entre Pékin et Moscou.

Je n'oublie pas le stop, surtout en Europe pour économiser le prix des billets. Les transports locaux, public ou privé, sont très développés dans les pays où la voiture individuelle n'est pas la règle.

Comment vas-tu nous donner de tes nouvelles ou faire passer tes reportages ?


J'ai finalement décidé d'emporter un tout petit ordinateur qui pèse 1,2 kg. Il me permettra de réaliser le montage de vidéo ou des sons, trier et envoyer mes photos, graver des DVD, lire mes mails, faire les mise à jour du site, échanger avec les proches ou les écoles avec une webcam...

J'aurais en principe un téléphone portable, avec une carte téléphonique locale achetée dans les pays ou je resterai quelques temps. Je pourrai plus facilement organiser mes reportages, et vous pourrez aussi me joindre. Le numéro sera accessible sur mon site web.

Pour retrouver mes reportages, il y a plusieurs solutions. La meilleure est de retenir l'adresse de ce site (http://avenirclimat.info), toutes les informations y seront centralisés. Sinon :

  • sur le web : le site NaturVox.fr met en place une page spéciale pour publier mes reportages, avec une vidéo quotidienne et un article de fond par quinzaine.
  • dans la presse : j'aurais un carnet de routes tous les dimanches dans le Journal de Saône et Loire.
  • à la radio : j'aurais une chronique tous les 15 jours dans l'émission de Denis Cheissoux : "CO2 mon amour", les samedi sur France Inter à partir de 14 h.



C'est un projet personnel ?


OUI ! C'est sûr que c'est assez lié à mon boulot qui tournait autour du développement durable mais le projet est porté par une association indépandante.

J'ai quitté mon boulot fin décembre . J'ai envie de voyager, et de voyager utile. Le changement du climat est en train de se faire et modifie profondément ma vie et celle de mes (éventuelles) enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants et des 8 milliards de terriens qui vivront sur le reste de notre planète en 2100.
Coupé de mes repères culturels de Français-Morvandiau en vadrouille, je vais aussi regarder la planète changer d'aspect. Ça promet d'être passionnant.

L'autre aspect d'un projet personnel, c'est qu'il faut se prendre en main pour le monter. La préparation est aussi passionnante, encore plus que je ne le pensais. Il me faut monter un budget prévisionnel, rechercher des partenariats, gérer mes économies, communiquer, préparer des reportages...

Si vous le souhaitez, il est possible de me faire un don : 80 € correspond à une journée du projet tout comprit, c'est à dire : frais quotidien, mais aussi investissement dans du matériel, les préparatifs santé ou assurance, et la valorisation du projet au retour (exposition ?). Le don fait à l'association d'intérêt générale permet de déduire de vos impôts 66 % du montant de votre don. En clair, si vous payez des impôts, un don de 80 € vous coutent en définitive 28 €.

Un projet personnel n'est pas un projet individuel ! Plusieurs d'entre vous m'aident déjà, par leurs conseils, leur aide financière, leur carnet d'adresse, un coup de main, etc. Sans vous, la préparation serait bien triste et le projet voué à l'échec.

Votre soutien est important et je suis prêt à aider chacun en retour, pour que ce projet participe à un objectif collectif de lutte contre le changement climatique. Chaque participation est valorisée, dans la mesure du possible : citation des personnes, présentation d'un diaporama pour animer une soirée, mise en avant des partenaires...

Le climat change, nous pouvons agir ensemble.

CLIMAT


Mes billets sur le thème du climat.

Voir aussi : Soutien, Revue de presse, Le projet, Qui suis-je ?

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Informations sur le changement climatique issus de la presse.


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Mes notes sur le climat.
à venir

Jouzel. Breton de l’année

Article paru dans le télégramme de Brest.

Climatologue, Jean Jouzel, originaire d'Ille-et-Vilaine, lutte contre le réchauffement de la planète. A l'automne dernier, il a reçu avec l'Américain Al Gore le prix Nobel de la Paix, en tant que coprésident du comité scientifique du GIEC. Les journalistes du Télégramme ont choisi de lui décerner le titre de Breton de l'année 2007.

jean jouzel
Jean Jouzel à Paris le 19/12/07 à Paris. Photo perso.

Après Etienne Le Guilcher en 2006, la rédaction du Télégramme a choisi, pour la seizième élection du Breton de l’année, Jean Jouzel. L’homme avait 7 ans lorsqu’a été inauguré le centre scientifique du Commissariat à l’énergie atomique de Saclay (Essonne). L’établissement a nourri ses rêves d’enfant. Il y aura consacré une carrière scientifique dédiée au climat, et couronnée aujourd’hui par le prix Nobel de la Paix, attribué conjointement à Al Gore et au GIEC dont il copréside le comité scientifique.

Un engagement que 96 journalistes du Télégramme ont voulu ainsi distinguer tout comme le talent artistique de Renan Luce et Yelle, respectivement classés deuxième et troisième. Anna Sam, titulaire d’un DEA et qui raconte sur son blog son quotidien de caissière, ainsi que l’écrivain malouin Olivier Adam complètent ce palmarès.

Voici 60 ans, un petit Jean naissait à la ferme de l’Aubinière, à Janzé (35). Trente hectares, des laitières, quelques porcs, un peu de blé, « une ferme bretonne normale qui, comme beaucoup d’autres, n’avait pas l’électricité ». À l’école, il se révèle excellent élève. « La plus grande fierté de mes parents, c’est le petit certificat auquel j’ai été reçu 1 er du canton ».

Un talent de fort-en-math, le bac à 16 ans, math-sup, math-spé, puis l’Ecole supérieure de chimie industrielle à Lyon. Pourquoi la chimie ? « Le hasard des concours. Je ne voulais qu’une chose, faire de la recherche. Le domaine m’importait peu ». Lyon est loin, Janzé lui manque. « Pour me rapprocher, je suis allé à Paris préparer une thèse, une très jolie thèse sur la formation de la grêle ».

Du grêlon à la planète



« L’idée de ma recherche est relativement simple », explique-t-il. « Un grêlon est composé d’hydrogène et d’oxygène. Mais il y a des molécules d’eau où l’hydrogène lourd remplace l’hydrogène simple. Selon la proportion de cet isotope de l’hydrogène, la vapeur d’eau se condense à des températures différentes. Plus il y a d’hydrogène lourd, plus la glace se forme facilement. En découpant les couches du grêlon, on peut connaître la température qu’il faisait, l’altitude à laquelle il s’est formé et raconter son histoire ».

Cette idée de base le conduit, à 21 ans, au laboratoire de spectrométrie de masse de Saclay. Des grêlons de chez nous à la glace polaire, il n’y a qu’un pas que Jean Jouzel franchit sur les conseils de son aîné Claude Lorius : il devient glaciologue. C’est un changement d’échelle. Il ne s’agit plus de raconter la naissance d’une petite boule d’eau gelée mais d’aller explorer l’histoire de la planète et de ses climats.

Des glaces du passé au climat du futur



« En 1978, j’ai eu la chance de participer au premier forage français en Antarctique », raconte-t-il. « Nous sommes remontés à 40.000 ans. On voyait très bien, dans la composition de la glace, la dernière période glaciaire d’il y a 20.000 ans ». Neuf ans plus tard, après un forage à 3.600 mètres - et 400.000 ans - avec des chercheurs soviétiques, il s’attaque à l’analyse des bulles d’air contenues dans la glace.

« Avec une équipe de recherche de Grenoble, nous avons établi que les quantités de gaz carbonique et de méthane variaient avec le climat : moins il y avait de gaz, plus il faisait froid et inversement. Et ça peut aller très vite : il y a 12.000 ans, la température s’est élevée de 10° en quelques décennies ». La démonstration de cette relation entre gaz à effet de serre et réchauffement climatique a conduit à une première prise de conscience dès 1987. « Elle m’a conduit à m’intéresser au climat du futur. Quelles seront les conséquences des activités humaines sur l’évolution du climat ? La question était désormais posée ».

L’année suivante, en 1988, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) était créé. Ses travaux n’intéressaient guère que la communauté scientifique. « L’opinion n’était pas sensibilisée, les politiques non plus. Un seul, Al Gore, a suivi très tôt les activités du Giec. Cinq ans plus tôt, quand je travaillais dans les laboratoires de la Nasa, il s’intéressait déjà à nos travaux et venait discuter avec nous. Il a beaucoup contribué, et depuis longtemps, à faire connaître les enjeux du réchauffement. Il a un charisme formidable, et un grand talent de communicant ».

« Je ne suis pas un catastrophiste »



Jean Jouzel, aussi, sait communiquer. « Depuis que le problème du réchauffement est médiatiquement porteur, je suis très demandé pour des conférences, des interviews et interventions télé », s’amuse-t-il. Pour affronter le grand public, le scientifique de haut niveau s’est effacé derrière le conteur. Il a su développer un discours clair et simple sur les risques de déséquilibre qui menacent la planète, sans pour autant utiliser les leviers mobilisateurs des imprécateurs de fin du monde.

« Je ne suis pas un catastrophiste, » insiste-t-il. « Je suis de ceux qui considèrent qu’il y a un réel problème devant nous, sérieusement posé sur des bases scientifiques extrêmement solides. Évidemment, si on ne fait rien, nous connaîtrons d’ici 2050, un bouleversement aux conséquences terribles. Déjà, des pays sont vulnérables. La biodiversité, la pollution, la ressource en eau : l’évolution climatique exacerbera tous les autres problèmes. Mais nous avons des solutions, un monde sans pétrole, les avancées des énergies propres. Ce qui me rend confiant, c’est la mobilisation publique, la prise de conscience des politiques du monde entier. Et puis, le nécessaire renforcement des coopérations Nord-Sud peut être un facteur de développement harmonieux pour nos civilisations... »

Un Nobel utile



Comment a-t-il réagi à l’annonce du Nobel ? « D’abord, c’était une grande joie d’apprendre que nous étions nominés, parmi 178 autres. Lorsque la nouvelle du prix est tombée, j’ai compris que le Nobel revenait à Al Gore seul. J’étais content, bien sûr, mais j’avais quand même un peu d’amertume. Quelques minutes plus tard, j’apprenais par l’AFP que le Giec partageait le Nobel. C’était un soulagement et ça m’a fait très plaisir, je ne le cache pas. Et surtout, j’y ai vu un prix utile, qui va accélérer la prise de conscience de la nécessité de lutter contre le réchauffement

Cette lutte, c’est l’affaire de tous, des scientifiques, des dirigeants et des citoyens ».
(Voir le site du prix nobel de la paix).

Alain Le Bloas

Le réchauffement climatique pourrait provoquer une « guerre civile mondiale », selon l’ONU

Le rapport en anglais est disponible ici.

NUSA DUA (AFP) – 10/12/2007 14h01

L’étude du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a été diffusée – ce n’est pas un hasard – le jour de la remise à Oslo du prix Nobel de la paix à l’ex-président américain Al Gore et aux experts du Giec, pour leurs efforts de sensibilisation aux dérèglements du climat.

La surchauffe causée par la saturation en gaz à effet de serre risque de déstabiliser dans quelques années des régions entières, expliquent les auteurs du rapport, des scientifiques suisses et allemands pour lesquels « agir pour le climat est agir pour la paix ».

guerre climat
Source : notre-plante.info

Parmi les « points chauds » identifiés figurent le delta du Nil, le Sahel, la Chine, l’Inde, les nations autour du Golfe du Bengale, l’Asie centrale, les Caraïbes, le golfe du Mexique et l’Amazonie.

« Si le réchauffement climatique n’est pas jugulé, des Etats fragiles et vulnérables, qui sont déjà aujourd’hui assez mal gérés, pourraient imploser sous la pression du réchauffement global, puis générer des ondes de choc vers d’autres pays », a affirmé Hans Schellnhuber, directeur de l’Institut de recherche sur l’impact du climat de Potsdam.

Il a par exemple expliqué qu’une hausse générale de la température de 5 degrés serait accentuée sur le plateau montagneux tibétain (de +10 à +12 degrés), asséchant durant l’été les fleuves alimentant d’immenses bassins de population, en Chine ou en Inde.

De même, la fonte des glaciers dans les Andes (Amérique latine) aurait des conséquences selon lui effroyables, coupant l’approvisionnement d’une mégalopole comme Lima (Pérou).

Autre danger, une hausse de 7 mètres du niveau des océans se traduirait par le déplacement de 500 millions de « réfugiés climatiques ».

Le rapport « trace un scénario crédible pour l’avenir », a prévenu M. Schellnhuber en marge de la conférence sur les changements climatiques organisée à Bali.

Le réchauffement est désormais une réalité prise en compte de façon sérieuse par les experts militaires, a souligné Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE.

« Les généraux américains, l’état-major de l’Otan et d’autres institutions militaires du monde entier ne considèrent plus le changement climatique comme il était auparavant dépeint, une fiction sortie de l’imagination des écologistes », a-t-il assuré.

Les spécialistes en géopolitique n’écartent pas des « guerres de l’eau » ou des affrontements dépassant les traditionnelles frontières des Etats, dont ils voient des premières illustrations avec les conflits en Somalie ou au Darfour.

Avec une hausse de 5 degrés, « nous pourrions avoir quelque chose qui ressemblerait à une guerre civile à l’échelle mondiale », a dit M. Schellnhuber.

« Du Sénégal à la Corne de l’Afrique, les prédictions sont très sombres », a-t-il ajouté, estimant que des tensions latentes entre des populations menaçaient d’être exacerbées par le réchauffement.

Le rapport auquel il a participé, intitulé « Le changement climatique, risque pour la sécurité » avait d’abord été baptisé « Vers un climat de violence? ».

Lettre d'information de décembre

Bonjour à tous,

Re-voila le mail d'information sur Avenir Climat, après quelques semaines d'absences du à un problème technique : un coup de pioche dans une cave parisienne à coupé la connection téléphonique du serveur effraie.org qui m'héberge.

Avenir climat sur France 3



Beaucoup de choses sont entrain de se faire, et l'une d'entre elles est mon passage au moment ou j'écris ce mail sur France 3 bourgogne pour une interview dans l'émission "c'est mieux le matin". Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas de TV, vous pourrez voir l'émission pendant 1 semaine à cette adresse en choisissant la date du jeudi 13 décembre. J'interviens dans la deuxième moitié de l'émission.

Week-end Avenir Climat



Un autre moment à venir est le week-end Avenir Climat, plus important et sympathique, samedi 15 et dimanche 16 décembre. J'aimerais retrouver famille et amis dans une ambiance sympathique, 1 mois avant de partir pour mon voyage. Au programme Samedi : 15 h - RDV, 16 h - diaporama avec Yves Richard du laboratoire de climatologie de Dijon et moi-même, 18 h - apéro, 19 h environ - repas, 22 h environ - musique avec 4 DJ (70's-80's, ska, rocksteady puis techno). Dimanche : petit-dej, ballade, repas...
Merci de m'avertir si vous venez (benkamorvan@avenirclimat.info - 03 85 52 54 29), et pensez à prendre un sac de couchage si vous rester dormir.
Participation de 9 € pour la nuit + prix libre pour le reste du WE.
Plus d'infos sur cette page.

Dernière ligne droite en vue



Le départ approche, et je laisse petit à petit des morceaux de ma vie actuelle derrière moi.
Le premier morceau est partit involontairement. Il s'agit de ma voiture qui a percuté un arbre il y a 3 semaines après un virage glissant à Autun, et sans doute un peu trop de fatigue pour que je sois en étant de conduire correctement, même s'il n'était que 18 h. Je n'ai rien, mais la voiture est foutue.
J'ai ensuite quitté mon travail comme prévu à la fin de mon contrat hier, et les collègues m'ont offert lors du pot de départ l'équivalent de la somme nécessaire pour payer les visas de Purvi MAKWANA. Merci à eux !
Je déménage enfin de mon appartement à Autun après noël, pour retrouver ma chambre chez mes parents à Auxy et préparer les derniers détails et papiers du voyage.
Il ne me restera plus qu'à prendre mon sac à dos en janvier pour partir.

Les reportages ont commencés



J'ai (presque) la totalité de mon matériel de reportage : PC ultraportable de 1.2 Kg, merci à Seb pour la configuration, et à D2M Informatik pour la commande, appareil photo numérique prêté par Alterre Bourgogne pour réaliser photos et vidéos, enregistreur digital pour faire des sons d'ambiance et des interviews.
J'ai plusieurs reportages déjà fait qui sont en attente (Fabrice NICOLINO sur les agrocarburants, Antonin MADELINE sur l'Espace Info>Energie de Saône et Loire, Dominique MARIE sur l'appel à projet "Bâtiment basse énergie" de la Région Bourgogne, l'association ECHO sur les toilettes sèche, Estelle CLEMENCE sur la sensibilisation du public à Etang sur Arroux + des reportages de 2005 à 2007 sur mon travail à Autun ou la maison du dédé...) mais il me manque malheureusement soit les compétences, soit les logiciels pour faire le montage...
Si vous avez des connaissances dans ce domaine, je suis preneurs pour quelques cours !

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Bilan de la conférence de l'ONU à Bali sur le changement climatique

Ce bilan résumé provient de la Mission Interministériel de l'effet de serre. Pour retrouver des infos sur la 13 ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et troisième Réunion des Parties au Protocole de Kyoto, vous pouvez aller voir la page de l'UNFCCC, en anglais.

logo MIES

Les 187 pays présents depuis 2 semaines à Bali pour la treizième conférence des Parties à la Convention Climat et la troisième Conférence des parties au Protocole de Kyoto se sont mis d'accord samedi 15 décembre sur le lancement officiel des négociations pour la relève du défi climatique post 2012. Des décisions stratégiques et des questions techniques complémentaires ont également fait l'objet de nombreuses décisions.

logo cop13

La décision finale de Bali ( 1/CP13) , suite du Dialogue au titre de la Convention et qui constitue la feuille de route , comprend un agenda clair sur les thèmes principaux qui devront être négociés d'ici à 2009 . Ils comprennent : les solutions d'adaptation aux impacts du changement climatique ; les actions pour réduire les émissions de gaz a effet de serre ; les transferts technologiques et les mécanismes financiers . Une référence aux différents scénarios de réduction du quatrième rapport du Giec sur l'atténuation est faite en préambule ( pages 39 et 90 du Rapport technique et page 776 du Chapitre 13). Dans la partie opérationnelle de la décision, le paragraphe 1 prévoit pour le volet « atténuation » des actions nationales d'atténuation mesurables et reportables pour les pays en développement, distinctes des engagements de réduction quantifiés des pays développés. Ces négociations qui devront aboutir sur un accord en 2009 assurent que ce nouveau cadre de travail devra être mis en oeuvre dés 2013, faisant ainsi suite immédiatement à la première période d'engagement du Protocole de Kyoto. Quatre réunions sont déjà à ce titre programmées pour l'année 2008 et inscrites dans la décision.

Des décisions stratégiques ont également abouti notamment sur les transferts de technologie, les réductions d'émissions issues de la déforestation évitée et le lancement du fonds d'adaptation. Elles représentent des solutions essentielles et diverses pour favoriser le respect de l' objectif ultime de la Convention .

Réduction des émissions dues à la déforestation

La décision met en avant des messages forts : nécessité d'agir rapidement via des actions pilotes, de renforcer les capacités des pays en développement, de faire financer ces actions par les pays développés, de continuer les travaux jusqu'à la COP14 pour préciser les modalités indicatives des actions de lutte contre la déforestation. La dégradation des forets, qui touche notamment les forets d exploitation non soumises a un plan d aménagement dans le Bassin du Congo, a été intégré a part entière dans ce texte, sous la pression des pays du Bassin du Congo et l action volontaire de la France, qui a réussi a modifier la position européenne, initialement frileuse sur le sujet. Les questions de rémunération du maintien, voire de l'accroissement des stocks de carbone, demandes par de nombreux pays en développement / dont l'inde et la Chine, seront traitées d'ici 2009. A noter également l'annonce du lancement, le 12/12, du Forest carbon partnership facility de la Banque mondiale (fonds de lutte contre la déforestation, dans lequel la France contribuera pour 5 millions de dollars) et celle de la Norvège sur son financement de près de 380 millions d'euros pendant 5 ans, soit près de 1 900 millions d euros.

Développement et transferts de technologie

Les négociations ont permis de parvenir à un accord, accord présentant trois avancées majeures : la reconstitution d'un groupe d'experts international sur les technologies avec un mandat élargi et un avant-projet de programme de travail relativement ambitieux (EGTT ) ; la mise en place d'indicateurs de performance relatifs à la mise en œuvre effective des transferts ; un accord financier sur la base d'un programme stratégique interne au FEM .

Fonds pour l'adaptation

Un accord a enfin été trouvé sur la gestion de ce fonds alimenté par un prélèvement à hauteur de 2% sur les projets de mécanismes pour un développement propre qui sera donc confiée au Fem pour 3 ans renouvelables . Les présidents et vice président du Bureau de ce fonds devront être issus à la fois d'un pays de l'Annexe I et d'un pays non Annexe I. Le système de vote sera celui d'1 pays pour 1 voix et sur les décisions devront être prises a la majorité des 2/3, avec un quorum à la simple majorité.

Mécanismes de flexibilité

Un accord a été trouvé sur le relèvement à 16 kt du seuil pour la définition des petits projets Puits et sur les projets de biomasse non renouvelable. La demande de la Chine d'inclure la destruction de HFC 23 dans les installations nouvelles de HCFC 22 est reportée au prochain SBSTA La discussion sur la séquestration géologique du carbone a établi un programme de travail pour une décision en 2008 La décision sur le fonctionnement du comite exécutif de la MOC n'a pose aucun problème.

Questions méthodologiques

Au sujet des Communications nationales des pays de l' Annexe I, un accord a été trouvé sur l'examen du rapport de synthèse , où les pays non annexe I souhaitaient mettre l'accent sur le non respect des engagements par les pays annexe I, fourni au SBI. Ces pays devront remettre leur 5e Communication nationale au 1er janvier 2010. Les discussions sur les tables de rapport « foret et changement d'usage des sols » (LULUCF) au titre du protocole de Kyoto ont été consensuelles et ont conduit a un accord. Pour les Communications nationales des non Annexe I, les consultations informelles n'ont pas abouti a un accord . Si le G77 et la Chine et l'UE se sont montres flexibles , les Etats unis sont restés sur leur position relative aux lignes directrices question elle même liée a la conclusion du sujet 4b de l'agenda du SBI . D'une manière générale, les pays du G77 craignent qu'une telle contrainte ne donne lieu ultérieurement a des objectifs chiffrés pour eux mêmes.

Science / recherche et observation

Les orientations pour la communication d'information sur le système mondial d'observation du climat (SMOC ) ont été adoptées et un rapport des pays sur leur système d'observation est demandé pour le 15 septembre 2008. Le SBSTA s'est tout de même inquièté du fait que ce système d'observation reste loin d'être entièrement mis en oeuvre (essentiellement dans les PED). Le SBSTA encourage par ailleurs la mise en place d'un cadre et de normes d'observation pour le Système mondial d'observation des terres émergées (GTOS), sous l'autorité de l'OMM, du PNUE et de la FAO.

Atténuation

La question posée dans cet item est la continuation ou l'arrêt des ateliers "Atténuation" initiés en décembre 2004 à COP 10, et continués en mai 2005 (SBSTA 22), en mai 2007 (SBSTA 26) et enfin à Bali (SBSTA 27).Ces ateliers, d'une demi- journées, avaient été organisées par le secrétariat de la Convention à la demande des Parties afin de partager les expériences, les méthodes et les résultats des actions menées. Après un départ prestigieux le niveau de ces ateliers n'a pas été maintenu et l'assistance a peu à peu décru. Cet item devrait disparaître lors du SBSTA 28, comme l'avait fait l'item "Politiques et Mesures" il y a quelques années. Il importe de réfléchir à comment relancer le débat au sein des suites à donner au dialogue qui pourront comporter un accent sur la mise en œuvre des politiques publiques par les pays en développement.

Education et sensibilisation

L'enjeu des négociations portait sur l'élaboration d'un nouveau programme de travail pour la mise en œuvre de l'art 6, le mandat quinquennal du programme de New Delhi arrivant a terme en décembre 2007 ; le lancement du développement a grande échelle du centre d'échanges d'information CCinet. Un accord a pu être trouve la seconde semaine sur un programme de travail amende pour 5 ans précisant davantage les actions a réaliser afin se sensibiliser le plus possible au défi du changement climatique, et ce par type d'acteurs ( Parties, NGo, IGO, Secrétariat ....). Pour ce faire, la décision rappelle le besoin de fonds financiers notamment pour les pays des non Annexe I NAI et demande au GEF de pourvoir a ces besoins . Une première révision de ce programme devra se faire d'ici 2010.

Au menu du week-end Avenir climat

Après s'être remplis la tête vers 16 h avec ma présentation du voyage, et s'être remplis le gosier vers 18 h à l'apéro, il faut que je vous remplisse la panse vers 19 h.

A telecharger

Le programme et le plan, c'est par là (PDF, 630 Ko).
Planning week end avenir climat

Voilà ce qui est prévus :

Apéro - 15/12

fruitire voiteur

  • Vin blanc charbonnay AOC, fruitière viticole de Voiteur + crème de cassis de bourgogne pour ceux qui veulent du kir.
  • De la bière pression, peut-être avec du picon.
  • Gougère maison préparées par Patricia (dit "tata patou") et brioche faites par Vincent de l'association "Savoir Faire et Faire Savoir".
  • Peut-être aussi des olives, ou des quiches aux fromages...



Repas - 15/12

tomme de vache Je prévois entre 80 et 100 personnes (quand même !), et Anissa va me filer un énorme coup de main pour prépare le repas. Au menu donc :

  • Chili con carne et (Chili sin carne pour les végétariens), fait maison,
  • Salade verte - fromage bioducoin (Merci aux vaches et chevres des fermes du Rebout à St leger sous beuvray, et de la ferme des vignes à La grande verrière)
  • Crumble aux pommes d'Auxy.
  • Café ou thé et mascobado équitable.
  • Vin rouge Bourgogne AOC de chez M. Monnot à Decize-les-maranges.
  • Peut-être un trou bourguignon...



Petit-déj bio ou équitable - 16/12

miel lucenay leveque

  • café / thé / chocolat
  • lait, sucre
  • miel de clément KOENIG à Lucenay L'évêque
  • confiture maison d'Auxy



Midi - 16/12

  • Pizza au choix, cuites sur place au feu de bois par Caro de l'association le lupin des chemins.
  • fromage bioducoin
  • clémentines

150 millions de personnes environ pourraient être exposées à des inondations côtières centennales d'ici à 2070

Communiqué de presse
OCDE – Paris, le 4 décembre 2007

Selon l'OCDE, le changement climatique pourrait multiplier par trois la population exposée à un risque d'inondations côtières d'ici 2070

D'après un nouveau rapport de l'OCDE, corédigé par des experts issus des milieux universitaires et du secteur privé, le changement climatique et l'urbanisation pourraient entraîner un triplement du nombre de personnes exposées à des inondations côtières dans le monde d'ici 2070.

graph ocde

Il ressort de cette étude, intitulée Ranking port cities with high exposure and vulnerability to climate extremes, que 150 millions de personnes environ pourraient être exposées à des inondations côtières centennales d'ici à 2070, contre 40 millions actuellement. L'impact financier passerait quant à lui à 35 000 milliards USD d'ici 2070, au lieu de 3000 milliards aujourd'hui.

Les chercheurs ont analysé l'exposition des personnes et des biens et infrastructures à une inondation côtière centennale dans plus de 130 grandes villes portuaires de la planète. Un risque annuel d'inondation côtière de 1/100 est un niveau de risque communément admis dans les évaluations. L'objectif est d'aider les responsables de l'action publique à déterminer les cibles de leurs stratégies d'adaptation aux extrêmes climatiques et à analyser les avantages potentiels des mesures d'atténuation de leurs effets. Elle inaugure une série de rapports de l'OCDE consacrés aux répercussions économiques du changement climatique dans les grandes villes.

Dans leurs estimations de l'impact du changement climatique, les chercheurs se sont fondés sur une élévation moyenne du niveau des océans de 0.5 mètre d'ici à 2070. Cette hypothèse tient compte de la fonte des calottes glaciaires, qui s'est révélée importante ces dernières décennies, et elle correspond à un scénario prévoyant un risque moyen à élevé.

thames barrier

Le rapport indique que les stratégies d'atténuation ralentiront et limiteront les effets aggravants du changement climatique sur le risque d'inondation côtière. Cela laissera aux grandes villes un répit précieux leur permettant de mettre en œuvre des mesures d'adaptation. Les études montrent en effet que la mise en place de protections côtières efficaces peut prendre trente ans ou plus. Il faut que l'adaptation devienne une priorité des pouvoirs publics dès maintenant pour qu'elle puisse faire une différence demain.

Environ la moitié de la population totale exposée à des inondations côtières provoquées par des marées de tempête et aux dommages imputables à des vents violents est concentrée dans seulement dix grandes villes. C'est à Mumbai que le nombre de personnes menacées est le plus élevé. Mais en 2070, la ville la plus vulnérable sera Calcutta, dont la population exposée devrait être multipliée par plus de sept, pour passer à 14 millions de personnes.

Dans les décennies à venir, la croissance et le développement sans précédent des mégapoles d'Asie constitueront un facteur clé dans l'augmentation du risque que représentent les inondations côtières à l'échelle mondiale. En termes de nombre d'habitants exposés, Calcutta est suivie de près par Mumbai, Dhaka, Guangzhou, Ho Chi Minh Ville, Shanghai, Bangkok, Rangoon et Hai Phong. Parmi les dix grandes villes les plus menacées, Miami est la seule qui soit située dans un pays développé.

Les villes exposées aujourd'hui qui possèdent les actifs (biens et infrastructures) les plus importants en valeur se trouvent principalement dans des pays développés. Miami est de ce point de vue la plus menacée actuellement et le restera en 2070, la valeur des actifs exposés y passant de quelque 400 milliards USD à plus de 3 500 milliards USD. En 2070, huit des grandes villes les plus exposées se situeront en Asie. Guangzhou, qui se classe au deuxième rang en termes d'actifs, est suivie de New York, Calcutta, Shanghai, Mumbai, Tianjin, Tokyo, Hong Kong et Bangkok.

Ce rapport, où sont classées les grandes villes du monde les plus exposées à des inondations côtières aujourd'hui et dans le futur, fait partie d'une série que l'OCDE prévoit de publier sur le thème « les grandes villes et le changement climatique ». La deuxième phase du projet consistera à étudier l'efficacité des mesures de protection contre les inondations et la vulnérabilité des principales agglomérations dans le monde.

Coordonnées : Stéphane Hallegatte, CIRED et Météo-France, tél. : 33 6 78 27 13 62 ; hallegatteATcentre-cired.fr

Pour plus de renseignements sur les travaux de l'OCDE relatifs au changement climatique, veuillez consulter le site à l'adresse : www.oecd.org/env/cc.

L'association Terre Méridien au Marché de Noël à Couches (71)

terre meridien

Avenir climat is back !

Hors ligne depuis le 13 novembre, le blog avenirclimat.info est de retour ! La cause de cette (longue) coupure : un coup de pioche malencontreux dans la cave d'un immeuble parisien, immeuble où est situé le serveur qui héberge ce blog.

J'avais bien sûr pleins d'info à mettre en ligne pendant ces quelques jours mais rien de fondamental. Je rappel que ce blog est hébergé par sur le serveur d'un particulier (1000 merci à lui) et que ce service gratuit, solidaire, sans pub et réalisé avec des logiciels libres. Il me fournit quasiment les mêmes services qu'un pro, l'amitié en plus.
La disponibilité du serveur est déjà exceptionnel (je sais plus, quelque chose comme 97 ou 98 %) et sera peut-être amélioré dans le futur grâce à un fonctionnement parallèle avec un autre serveur du même type.

En tout cas, ça fait du bien d'être de retour à la maison :) Voici quelques infos en vrac, avant de faire des beaux articles en détails.

C'est déjà fait



13/11 : intervention le matin devant les 6° du collège d'étang sur arroux, puis animation d'un court débat l'après midi pour les 4° et 3° suite à la projection du film d'Al gore. Très bonne réactions des élèves et des adultes. Une des classes de 6° me suivra en 2008.

14/11 : rendez au Point bar à autun avec Anissa, qui accepte de me filer un gros coup de main pour le week-end avenir climat et préparera un chili con carne ! miam !

15/11 : intervention à Dijon en fin de journée de formation sur l'éducation au développement durable devant une vingtaine d'enseignants et d'animateurs, avec l'ADEME et Alterre Bourgogne. J'attends la réponse de certains pour qu'ils rejoignent les autres établissements scolaires et me suivent en 2008.

17 et 18/11 : participations au Rendez-vous citoyen du climat à Strasbourg. J'ai fit l'interview de Benoit Collet sur les émissions de carbone d'un repas, les élèves de 2nd du lycée du Creusot l'ont déjà utilisé pour leur travaux. J'ai aussi l'interview de Gimay, un éthiopien qui fait un tour d'Europe à vélo pour promouvoir le cyclotourisme dans son pays. Une quarantaine de personnes sont passé sur mon stand le dimanche, et j'ai un contact avec le collège de Villé grâce aux éco-conseillers.

23/11 : Une journée à Lons le saunier, où j'ai fait un cours pour les licences professionnels "gestion et traitement des déchets" de l'Université de France Comté. Une matinée théorique sur les agendas 21 locaux, et un après midi en jeu de rôle pour créer leur programme d'action. J'en ai profité pour passer voir Alex à Voiteur et récupérer du chardonnay pour le week-end avenir climat ;o)

24/11 : visite de la peurtantaine, pour repérer les lieux avec le week-end avenir climat.

25/11 : u petit tour au 1er trco jardin à la Celle en Morvan, organisé par la toute jeune association Pro Nature. J'ai rencontré l'association Echo de Montceau les mines qui fabrique et loue des toilettes sèches. J'ai fait une interview, mais le froid et le bruit ambiant m'ont pas aidé...

26/11 : collage d'affiche pour Autun Morvan Ecologie avec Mathieu, pour annoncer la conférence de Nicolino à Autun, salle de l'Hexagone, le 7/12 à 20 h sur les agrocarburants. J'espère pouvoir l'interviewer !

28/11 : ACCIDENT :o( J'ai cassé ma voiture à 18 h en glissant dans un virage à Guénand, sur Autun. Un peu de vitesse, de la fatigue, et une route glissante et en 10 seconde c'est finis. Moteur posé par terre, longeron tordue, et moi je n'ai rien ! Ce qui m'embête, c'est que c'est mon deuxième accident en presque 1 an, le dernier étant le 5/12/06 vers la Rochepot : de la fatigue, des pneus neufs, une grosse pluie, et j'avais fait des tonneaux avec la voiture de mon boulot. Deux voitures cassé à un an d'intervalle, et je n'ai toujours pas de bobo ! j'ai du mal à le croire. En 2008, je serai surement en Chine, je crois que je passerai quelques semaines loin des voitures, on ne sait jamais...
Du coup j'ai loupé les brioches que Caro devait me faire gouter, ainsi que la discussion avec Jean Luc pour participer à Passerelle Eco.

29/11 : rendez-vous chez Christophe, le président de l'association Notre avenir Notre climat, pour faire les reçu fiscaux et les courriers pour les donateurs (vous pouvez faire un don jusqu'à la fin de l'année 2007, et un autre en 2008 si vous le souhaitez !).

30/11 : intervention à Dijon pour une classe de CM1 à l'école champollion. Classé en ZEP, il n'y a qu'une quinzaine d'élèves par classe. Principalement originaire du Maroc, ils ont une approche plus facile des différences culturelles.

01/12 : papier pour l'expert qui viendra voir ma voiture, et tournée des garages pour éventuellement trouver une nouvelle voiture. à voir si j'en ai vraiment besoin pour les quelques semaines que je vais passer encore en France.

02/12 : livraison par D2M Informatik de mon PC ultraportable VAIO et de l'appareil photo prêter par ALTERRE Bourgogne ! J'ai commencé à regarder les bêtes, mais il va me falloir lire les modes d'emplois pour tout comprendre... J'ai commencé à faire mes cartons aussi. %%

à venir



7/12 : conférence de Nicolino sur les agrocarburants
8/12 : visite de l'usine de la SNECMA au Creusot. Journée mondiale d'actions contre le changement climatique (pas de lien).
10/12 : tournage d'un interview chez france 3 bourgogne.
11/12 : pot de départ au boulot.
12/12 : début de la préparation du week end avenir climat.
13/12 : diffusion de l'interview entre 10 h 30 et 11 h 45 sur france 3 bourgogne.
15-16/12 : week end avenir climat.
17-18/12 : passage à Paris ?
19/12 : intervention au lycée du creusot
20/12 : intervention au lycée d'Autun
21/12 : intervention au lycée du creusot
26, 27 ou 28/12 : déménagement Autun > Auxy

Week-end "Avenir climat" les 15 et 16 décembre 2007.

Je pars en janvier pour un an de voyage (voir plus) sur le thème du climat. J'organise une fête avant de partir, pour revoir tout le monde et aussi pour fêter mes 30 ans en avance (en principe le 22 juin 2008, mais il n'y aura pas beaucoup de monde qui viendra le fêter avec moi de l'autre côté du globe). Si ça vous dit de venir, faites le moi savoir : 03 85 52 54 29 ou benATavenirclimat.info ou benkamorvan pour les IM

Ce billet sera mis à jour lorsque j'aurais des compléments d'informations à vous donner.

Pré-programme :



peurtantaine

Samedi 15 décembre

  • après midi : présentation du voyage
  • apéro et repas partagé
  • soirée en musique : mix de DJ La brizure : années 70-80's et mix de Xav' : ska, jazz, rocksteady.
  • soupe à l'oignon

Dimanche 16 décembre

  • petit dèj
  • ballade dans le Morvan : gorges de la canche, massif du Haut Folin ou ancienne voie du tacot...
  • (rangement)



Où ? Roussillon en Morvan, centre de la peurtantaine.
Pour qui ? Famille et amis, au sens large. Faites passer le message !!!
Comment ? Sur réservation, c'est plus facile pour préparer. 03 85 52 54 29 ou benATaveniclimat.info ou benkamorvan pour les IM
Combien ? 9 € pour l'hébergement, et un chapeau passera pour une donation pour le reste du WE : location, défraiements des musiciens et techniciens, matos, tireuse à bière....
Covoiturage : me contacter 03 85 52 54 29 ou benATaveniclimat.info ou benkamorvan pour les IM

Inclusion de l'aviation dans le marché européen de quotas de CO2

Je relai une action des Amis de la Terre auquel je suis adhérent. Il s'agit d'appuyer les députés européens pour qu'ils restent sur leur position actuelle qui est d'inclure les émissions de CO2 du secteur de l'aviation dans le marché européen de quotas. Ca prend 1 minutes top chrono, un geste militant trop facile :°)

Cette action est similaire à celle qui a eu lieu il y a quelques semaines, pour que les députés européens confirment leur position en votant un seuil maximum d'émission de CO2 de 120 g/ km pour les voitures. Il s'agit d'établir un rapport de force contre le lobbying industriel.

Je partirai en voyage en 2008 et 2009 sans utiliser l'avion, sauf cas exceptionnel (je pense à la Birmanie, dont les frontières terrestres sont fermées). Je vous invite à découvrir le blog de Peter, partis en Inde en utilisant les transports terrestres : http://airplaneskill.wordpress.com/, en plus j'aime bien son design en 4 colonnes !

Le 13 novembre le Parlement Européen (PE) doit voter et amender en plénière une proposition de la Commission Européenne sur l'inclusion de l'aviation dans le marché européen de quotas de CO2.

Nous vous invitons à vous mobiliser nombreux à envoyer un courriel à votre député au PE avant le 13 novembre pour lui demander d’agir efficacement sur l’aviation et le changement climatique, suivant la démarche et le modèle de lettre-type proposés sur le site des Amis de la Terre Europe :
http://www.foe.co.uk/campaigns/transport/press_for_change/eu_planes/index_fr.html

L'aviation est la source d'émissions de gaz à effet de serre qui augmente le plus rapidement dans l'Union Européenne.

Sans action visant à endiguer les émissions de ce secteur, il pourrait devenir pratiquement impossible à l'UE de réaliser les objectifs ambitieux qu'elle s'est fixée pour prendre sa part de l'effort pour éviter un changement climatique dangereux.

Grâce au travail réalisé avec d'autres ONG européennes depuis plusieurs mois, la Commission Environnement du Parlement Européen a voté récemment pour renforcer considérablement la proposition de la Commission européenne d'inclusion de l'aviation dans le marché européen de quotas de CO2.

Tous les députés au Parlement européen (PE) vont maintenant voter sur cette proposition en première lecture le 13 novembre avant qu'elle soit soumise au Conseil Européen des ministres en décembre.

C'est essentiel que les députés au PE soient convaincu qu'il faut agir efficacement pour endiguer les impacts de l'aviation sur le climat et renforcer cette législation importante.

Lien internet pour l'action Transport Europe :
http://www.foe.co.uk/campaigns/transport/press_for_change/eu/index_fr.html

Pour toute information supplémentaire :
Damien DEMAILLY - Chargé de Programme Climat - Energie - WWF France
Bois De Boulogne - 1, carrefour de Longchamp - 75016 PARIS
Tél : 01 55 25 86 43 - ddemaillyATwwf.fr

Martine !

Surtout n'aller pas sur ce site, vous allez y passer beaucoup de temps et envoyer l'adresse à tous vos contacts : http://martine.logeek.com/

martine1

martine2

DREAMSHAKE : secouez vos rêves

logo dreamshake

J'ai répondu à la bourse du rêve, sans doute le plus beau nom de tous les dossiers que j'ai eu à remplir depuis plusieurs mois. L'habitude venant, je n'ai pas mis plus d'une journée pour faire ce dossier, j'espère qu'il sera suffisament convaincant ! En moyenne, je compte 1 heure de préparation pour 200 € d'aide. C'est une méthode pifométriquement très juste qui permet d'estimer le temps qui a été nécessaire pour préparer un dossier.

Le dossier que j'ai rempli est à lire ici (PDF, 706 Ko).
Pour la question sur la finalité du rêve, j'ai conclu par :

Le monde bouge, le climat change. Je rêve d’une humanité en harmonie avec son environnement, et d’une solidarité entre les peuples. Des exemples à travers le monde illustrent ce rêve et sont porteurs d’espoir.



La bourse du rêve est porté par le projet DREAMSHAKE, qui servira de plateforme d'échange autour de projet de voyage ou d'autre rêve, sur un principe web 2.0. Le site sera mis en ligne en principe pour janvier 2008 : http://www.dreamshake.com/. Je pense que ce site aura du succès, car j'ai échangé avec des dizaines de personnes pour préparer mon voyage, et les informations sont vraiment dispercées...

Pour la petite histoire, DREAMSHAKE est créé par fix et arnaud qui ont notamment réalisé un trajet de Phnom Penh à Paris via Kaboul avec des motos de 125cc, soit 25 000 km en 7 mois. Vous pouvez aller voir leur site : http://www.desrevespleinlemonde.com/. Mine de rien ils sont passés en Afghanistan en 2006 ! Découvrez leur aventure en lisant leur livre (qui sert aussi à financer DREAMSHAKE) : Des rêves plein le monde.

nono et fix

Café débat avec le conseil local jeune sur le rechauffement climatique.

article JSL CLJ 021107

Acquisition de matériel pour le projet : informatique, son et image.

Le choix est quasiment définitif, je poste ce billet pour avoir votre avis tout de même :

sonu vaio vgn tz11 mn/n

Le PC ultra-portable sera un Sony VAIO TZ11MN/N, avec une mémoire boosté à 2 G0 et un disque dur à 100 ou 120 Co. Poids de la bête : 1.250 kg (sans le chargeur). C'est de loin l'élément le plus coûteux de mon équipement. J'avais réfléchi un moment pour partir sans portable, mais je préfère être autonome pour mon travail de recueil et le traitement des informations. Tout le monde m'a dit que c'est assez costaud, et que la qualité sera présente. Merci à mike et jef de D2M Informatik, mon partenaire.

canon s5 is
Pour l'image, je me suis résolu à prendre un bridge. C'est moins bon qu'un reflex pour les photos d'intérieur, mais c'est surtout 3 fois moins cher et deux fois moins lourd. J'ai choisi le CANON S5 IS, sur un conseil de frédérique, et d'alexandre.. Poids : 450 g, sans les accessoires.

enregistreur zoom H2
Pour le son, je pensais déjà au Zoom H4, suite à une discussion avec une journaliste de France Bleu Auxerre. Après ma rencontre avec Olivier, et son essai fructueux d'un Zoom H2, je vais prendre celui-ci. Poids : 120 g.

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